«Le dividu de race libérale était en cavale depuis le 14 avril 2003. Connu des milieux informés pour être l’homme au post-it, nouvelle méthode pour le trafic d’influence, il a perdu ministres et crédibilité plus que tout autre avant lui. Il serait à la tête d’une organisation cultivant la collusion pour se financer.» 10-04
Mise à jour: Pour ceux qui ne connaissent pas Claude Poirier «Le vrai négociateur», il s’agit d’un pastiche de son style. Il faut croire qu’au PLQ, on n’écoute jamais LCN…
Gaëtan Pelletier
Léo Bureau-Blouin
Le Parti Québécois vient de réaliser un coup de maître avec la venue dans ses rangs d’un jeune homme d’à peine 20 ans. Le coup de maître, c’est l’image : ce leader étudiant est représentatif d’à peu près toutes les opinions des québécois depuis le début du « printemps érable ».
Si les québécois se chauffent à l’érable – en plus d’en faire du sirop – , il se pourrait que M. Charest soit grillé lentement sur le bûcher.
D’autant que son parti, « vieillissant », se dégrade de par les départs, sans se revitaliser d’une jeunesse qu’il s’est mis à dos en l’ignorant dès les premières manifestations.
La suite est venue gâcher le portrait du leader sur la scène mondiale.
Loi 78. Etc.
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Trop jeune et peu expérimenté, dira-t-on.
Certes, mais le but n’est pas l’expérience. Le but est d’avoir trouvé ce qui incarnait toute la frustration des québécois.
On l’a…
L’effet secondaire est d’avoir atténué l’effet leader de Madame Marois. Désormais, ce n’est plus un parti d’un leader, mais d’une équipe.
Dans le comté de Rivière-du-Loup-Témiscouata, un autre candidat pourrait déloger Jean d’Amour : Michel Lagacé, préfet du comté. Un homme intègre et respecté.
Extrait du blogue de Mathieu Bock-Côté
Un mot aussi sur Léo Bureau-Blouin. C’est l’archétype du futur ministre. Il parle un peu la langue de bois. Mais il évite les excès révolutionnaires rendant la discussion politique impossible. Ce n’est pas avec ce genre d’homme qu’on porte une crise à son paroxysme mais c’est avec eux qu’on peut espérer les dénouer positivement. En un sens, il représente l’aile modérée du gouvernement étudiant, celle qui demeure centrée sur la question de la hausse des frais de scolarité, celle qui pourrait s’entendre avec le gouvernement du Québec, parce qu’elle ne rejette pas le système dans lequel il s’inscrit.
Il faut des hommes pour protester, il en faut d’autres pour gouverner. Les premiers et les seconds sont rarement les mêmes. Gabriel Nadeau-Dubois est du premier type, Léo Bureau-Blouin du second. Léo Bureau-Blouin semble avoir un respect pour les institutions qui manque à Gabriel Nadeau-Dubois. Hier, à deux reprises, à CBC puis à LCN, il a rappelé que les étudiants acceptaient la logique des concessions réciproques. On comprenait le message suivant : si le gouvernement propose une hausse moins marquée, les étudiants pourraient l’accepter en plus d’accepter le principe de la hausse. En disant cela, Léo Bureau-Blouin s’est comporté en leader responsable soucieux de la crédibilité de nos institutions. Il lui reste une semaine à son mandat. Il devrait en profiter pour prendre le leadership étudiant une fois pour toutes. Ce n’est pas impossible.
Les aspirateurs à richesse
Il est aisé de prévoir que la prochaine élection sera CONTRE le Parti Libéral du Québec. En ce sens, tous les petits partis s’affairent à faire exploser le « vieux système ».
Cela ne changera pas le monde, ni le Québec.
Espérons seulement, tel qu’il se dessine en ce moment, que la politique cesse d’être une « politique-secte » pour enfin accéder à une démocratie meilleure.
Et c’est peut-être sans le savoir que le P.Q. refait son équipe de gens qui veulent sortir le Québec des vieilles recettes du néo-libéralisme et du pouvoir plus ou moins douteux dont le but est dévié du peuple.
C’est peut-être là la preuve, que lentement, les nouveaux arrivants – informés du climat mondialiste – pourraient modifier et sculpter lentement une autre société.
Un être à la fois…
Un humain…
Gaëtan Pelletier
25 juillet 2012