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Le racisme anglophone se porte bien, merci

Fallait entendre cette semaine les réactions de haine et de racisme des Anglos du New Brunswick fulminant, la bave aux lèvres, contre le projet d’acquisition de leurs installations hydro-électriques par l’Hydro Québec et, par voie de conséquence, par le gouvernement du Québec.
Un peu plus et, dans la bouche déformée de ces Canadians, John James Charest était associé au séparatisme québécois !
Ils craignent qu’un futur État indépendant du Québec ait trop de pouvoirs et de contrôle énergétique sur la vente des l’électricité aux États-Unis. Et la meilleure preuve qu’ils sont racistes, c’est lorsqu’on leur demande s’ils auraient eu la même réaction devant la vente de la New Brunswick Power à la Nouvelle Écosse. Ici, pas de problème… Entre Anglos, tout est correct, mais si par malheur c’étaient des Québécois francophones, hop là: Trop dangereux.
Pour ceux qui, en 1995, se sont laissés prendre au piège du grand rassemblement canadian quand ils sont venus de partout au Canada nous crier qu’ils nous aimaient, voilà la preuve irréfutable que vous avez été bernés. Une fois de plus. Ils ne nous aiment pas, ils nous détestent…à moins que nous ne soyons soumis et dociles, que nous vivions selon leur volonté, leur langue et leur sous-culture.
Alors quand Jacques Parizeau parlait de vote ethnique et d’argent, il avait tout à fait raison. Mais les « bien pensants » qui l’entouraient ont cédé à la pression des médias, ce qui n’est pas du tout à leur honneur.
Près de quinze années ont passé depuis et on se retrouve dans la même situation où nous étions après le purgatoire et les séances d’auto-flagellation qui avaient suivi le timide référendum de 1980.
La prochaine fois, car il y aura sûrement une prochaine fois, j’espère qu’il ne sera pas trop tard car la régression du français à Montréal s’accentue et il ne faut pas compter sur les nouveaux Québécois issus de l’immigration qui viennent de prêter serment à la Reine pour nous épauler dans notre démarche de libération.
C’est d’ailleurs une des raisons qui me font opter pour une élection décisionnelle plutôt qu’un référendum où nous sommes piégés et où nous jouons selon les règles édictées par les fédéralistes et néo colonialistes d’Ottawa, de Bay Street et de Calgary.
Un gouvernement ou une coalition indépendantiste doit adopter une constitution transitoire républicaine avant de retourner et la faire ratifier par le peuple. C’est tellement simple qu’on se demande pourquoi les grands penseurs et salariés de la Souveraineté Inc. n’y ont pas encore songé.

LES VERTS DE TERRE

À peu près tout le monde est pour la vertu et contre le vice. Pour l’écologie et contre un statu quo suicidaire. Mais quand les Verts du Québec veulent avoir Stéphane Dion comme chef de leur parti, ils me font penser au NPD, qui a toujours été un parti fédéraliste très centralisateur. Raison pour laquelle il n’a jamais réussi à prendre racine au Québec.
Avec le Père de la loi sur la clarté référendaire, les Verts québécois se condamnent à un avenir de vers de terre. Ni plus, ni moins et c’est dommage.

LE P.M. TEFLON

Le Québec est presque unanime à réclamer une enquête publique sur la collusion criminelle entre entrepreneurs de la construction et le pouvoir établi, tant dans les municipalités qu’au niveau provincial où la ministre des Transports ferme les yeux sur de graves anomalies en donnant des contrats à des compagnies déjà condamnées pour malversation. De toute façon, même si ces compagnies étaient bannies, elles n’auraient qu’à repartir sous un autre nom pour continuer de nous arnaquer.

Et devant cette quasi unanimité, le P.M. teflon Charest, sur qui aucun scandale ne semble vouloir coller, semble trouver ça drôle. On le voit sourire à l’Assemblée nationale après les assauts verbaux de l’Opposition officielle. Comme s’il était au-dessus de la démocratie. Mais pourquoi s’en faire face à une chef de l’Opposition maladroite et confuse qui soutient une chose et son contraire dépendant de l’air du temps ?
Et son ministre des Finances, le suave et souriant Bachand persiste à nous promettre des hausses de nos tarifs d’électricité. Il paye même à gros prix des profs pour signer une étude endossant ses prétentions.
Pourquoi faire payer le consommateur, déjà surchargé d’impôts et de taxes de toutes sortes ?
Pour se payer l’improvisation du projet Grand Nord ou pour l’achat de la New Brunswick Power ?
C’est tout simplement indécent ! Mais les indécences et les magouilles peuvent se poursuivre en paix en ce pays endormi qui n’en est même pas un vrai.
Si nous avons ce que nous méritons, alors honte à nous tous qui laissons aller ces choses sans faire plus que de rouspéter un peu avant de retourner à nos petites affaires personnelles.
Chacun pour soi. Le soi étant diamétralement opposé au NOUS.

Pierre Schneider

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Jean charrie!

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J’avais bien l’intention de rester au Québec pour discuter élection en pianotant sur mon clavier pour vous, mais même ici c’est la crise fédérale qui prime, bien évidemment. Ainsi, allons-nous voter au final pour le parti qui a le mieux réagi à cette crise? Et ce n’est presque pas une blague!

Alors, il est bien amusant de voir Jean Charest tenter de calmer le jeu au sujet de la montée du « Quebec bashing » dans le ROC à cause de la crise à Ottawa. Et c’est bien normal, car cela déroge de son agenda qui répète inlassablement « économie », « économie »…

Pourtant, le fait que les regards sont tournés vers là-bas lui permettrait de faire son petit bonhomme de chemin sans trop se faire remarquer en direction du 8 décembre. Alors, pourquoi s’égosille-t-il? Par excès de logique, parce qu’il le faut bien? Parce qu’il a peur que tout cela dérape en crise constitutionnelle, ce dont il a peur comme un chat a peur de l’eau! Doutons quand même qu’il puisse y faire quoi que ce soit. Notre Patapouf n’est surtout pas un contrepoison en soi!

À mon avis, il est même coupable de tenir un double discours :

Selon lui, l’unité canadienne n’est pas en cause dans la crise à Ottawa. «L’instabilité» n’est pas au Canada mais au gouvernement fédéral, a-t-il précisé.

Ce qu’on entend, c’est que le « Quebec bashing » est généralisé, c’est-à-dire, pas seulement au niveau du milieu politique. Même au Québec, bien des citoyens fédéralistes en beurrent pas mal épais sur le dos de Gilles Duceppe qui avoue simplement préférer faire affaire avec les Libéraux et le NPD, rien de plus. Le Bloc n’est pas qu’un parti souverainiste, s’il faut le répéter!

Et Johnny brandit l’unité canadienne comme si c’était un des éléments basiques de l’univers! L’instabilité est au gouvernement ET visiblement dans les réactions. Ce n’est pas une partie de hockey, un divertissement qu’on regarde en se gavant de croustilles. Est-ce que le chef du PLQ serait en train de dénigrer l’importance de la politique dans la vie des gens? Le pas est en tout cas facile à faire.

C’est pas grave, laissez-faire, je m’occupe de tout!

Le cynisme en politique a maintenant un nom.

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