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Imagine


Quand nous avons déménagé ici en forêt boréale à l’extreme nord du Lac St Jean, il y a …. quelques années maintenant (déjà ?), on se disait qu’on aurait la paix, dans la nature pour faire pousser une flopée de gamins et de chiens … Juste derriere notre terrain on a une rivière, une belle chûte d’eau , la forêt, le soleil du nord qui te cuit et te rougit, les roches ferreuses , la mousse, les loups, les ours, les orignaux, les couleurs, les senteurs, pas de voisineurs, pas d’inspecteurs, pas d’emmerdeurs.


Notre toute petite municipalité endettée a récemment vendu la chute d’eau à une compagnie qui va développer un barrage dont l’électricité va permettre d’alimenter une mine plus au nord… mine qui devrait fournir, bien évidement, du travail à la population locale maintenant qu’ils ont rasé / replanté / débroussaillé toute la forêt locale jusqu’au cercle artique pour la 3 ième fois en 40 ans, et que l’industrie du bois est en faillite et que les arbres sont sous l’attaque de la « tordeuse » vu qu’ils n’ont pas replanté en diversité mais juste mis aux 6 pieds du pin norvégien non adapté à notre place et donc plus enclin à attraper les maladies… bref , tout le monde est content, la municipalité va faire du bacon, les chômeurs vont miner, l’État subventionne à tour de bras pour remplir la boîte à vote aux prochaines élections, le journal local fait de beaux portraits de tout ce monde avec de belles dents blanches ben content, pis la nature, ben on s’en calisse, ça repoussera ben, pis on est tellement loin de tout , faut bouffer et payer les dettes, y a que les citadins pour brailler sur une chute dont tout le monde se calisse de toute façon , pis y en a d’autres des chutes de toute façon, back off le grano … ok.

Presque tous les matins quand je me réveille je me demande si je devrais écrire sur ce blog ou aller exploser ce foutu barrage.

Ceux qui sont au pouvoir ont réussi à rentrer dans la tête du monde de nous associer à eux, pour que nous fassions partie de ce ‘nous’ et devenions inséparables d’eux. De cette façon ils ne peuvent être mis en jeu, remis en cause ou renversés sans nous attaquer nous-mêmes. C’est le but ultime du nationalisme, de fusionner une nation entière dans un accord avec les dirigeants, de sorte qu’aucune action, et peu importe son obscénité, ne soit remise en question.

L’esclave ne peut arracher sa chaîne du mur de la démocratie, hey , c’est la majorité qui a décidé, majorité élue par le vote qui représente la preuve que tout va bien dans la bulle démocratique et qu’on a donc choisi , assume ton opinion bonhomme, t’as participé …. ils ont d’ailleurs piqué la pattern au chistianisme, pour quivous êtes né du péché parce qu’Adam et Eve ont désobéi à Dieu. C’est incroyable d’ailleurs à quel point on peut étirer une fiction. Bref, cette vie est une punition, vous devez souffrir. Cette misère, cette souffrance, cette anxiété, vous les avez créées vous-même, et tout ce que vous pouvez faire, c’est souffrir patiemment afin d’être récompensé dans une vie future. En politique c’est pareil. T’as voté ? souffre, et attends la prochaine élection.

Peut-être que c’est pour cette raison, quand j’accuse le gouvernement, le capitalisme, le complexe techno industriel , la culture dans son ensemble ou les croyances et autres dogmes religieux et les -ismes, beaucoup de gens se mettent sur la défensive, comme si j’avais insulté leur mère.


Nous sommes donc le problème selon eux. C’est nous les incompétants. On leur fournit notre production, notre argent, notre vie parfois, et nos gestionnaires sont en train de nous dire que nous sommes coupables et responsables. J’utilise du papier toilette donc je suis responsable de la déforestation. Je conduis une voiture donc je suis responsable du réchauffement global. Et peu importe si je n’ai pas créé les systèmes qui en sont la cause et que ce soit eux qui aient crée ces multiples chaos. Je n’ai pas créé l’exploitation forestière industrielle. Je n’ai pas créé l’économie pétrolière. La civilisation détruisait la planète depuis bien longtemps déjà avant que je naisse, et continuera – à moins que moi et d’autres, dont le monde naturel, stoppent tout ça – après ma mort.

Nous tuons la planète, je dis. Bien, non, pas moi, mais merci de me penser si puissant. Parce que je prends des douches chaudes, je suis responsable de l’assèchement des aquifères. Et bien, non. Plus de 90% de l’eau utilisée par les humains l’est par l’agriculture et l’industrie. Les 10% restants sont partagés entre les municipalités (qui ont des terrains de golf à entretenir et un systéme de distribution défaillant) et les humains réels. Nous détruisons 107000 hectares de forêt par jour, et bien, non, je ne détruis pas. C’est sûr, je consomme du bois et du papier, mais ce n’est pas moi qui ai fait ce système. Quand je coupe un arbre j’en replante deux, des feuillus si possible. Si nous avons des troupes en Afghanistan, c’est pour protéger notre démocratie … et bien non, je vois bien que c’est pour leur piquer leur pêtrole avec tout un agenda économique derriere, d’ailleurs moi j’ai rien contre les afghans, j’irai bien fumer une pipe avec l’ancien du village. Si nous devons payer de nouvelles taxes au carbone, c’est parce que je conduis un pick up 4×4. Et bien non, comment se fait il depuis le temps que les compagnies de bagnoles n’aient pas inventé un moteur moins polluant ? quand t’habites icitte, tu ne drives pas une trotinette pour sortir d’un rang de 12 km en bouette ou en slush … Mon poele à bois fait un trou dans l’ozone ? mais que fait l’armée Us en Irak et ailleurs qui produit 75% des gaz à effet de serre ? du tourisme haut de gamme ? Si le gouvernement n’a pas d’argent pour monter un meilleur systéme d’éducation pour nos enfants ou aider des personnes agées survivant dans la misére , c’est parce que nous ne sommes pas assez taxés, y a pu de fric dans les caisses … Et bien non, je file déjà 30% de ma paye alors qu’il est prouvé que les plus riches en payent moins que moi en gagnant 100 fois plus que moi .. où est la partage du fardeau fiscal ? comment vous gérez nos impôts gang de tarlas aux salaires faramineux ? si le gouvernement donne des milliards qui étaient introuvables auparavant pour les écoles mais que là ils les ont pour sauver des banques c’est parce qu’elles sont trop importantes pour les laisser faire faillite après avoir joué au loto de la bourse, et bien non, je dis qu’elles nous ont déjà plumé assez, qu’elles crévent sacrament…

En fait, quel que soit le sujet, ceux qui prétendent gouverner nous remettent la faute sur le dos et payer les conséquences tout simplement parce que c’est plus payant que de rêgler la cause. Ça me fait vraiement penser à une multitude mouches qui ne foutent rien à part tournoyer et te donner de la marde parce que ta bouse n’est pas assez grosse pour les nourrir …

Voici l’histoire réelle: Si je veux stopper la déforestation, je dois démanteler le système qui en est responsable.Point.

Plus nous laissons ceux au pouvoir nous convaincre qu’on peut nous blâmer pour nos actions, plus nous serons incapables de séparer ce que nous faisons de ce que nous sommes forcés de faire ou de ce que les dirigeants font en notre nom.

Je ne pense pas que la plupart d’entre nous, en dehors du monde réduit de la blogosphére, aient conscience de ce qui se passe réellement dans le monde. Et encore, on pourrait se demander ce que les « blogophages » font concrétement de l’info récoltée à part virer parano … La population lit les journaux, regarde la télévision, va à des causeries politiques ou religieuses, mais tout ce que cela leur fournit ce sont des explications superficielles. Comment rêgler les conséquences, jamais la cause. Ah Monsieur, qu’est ce qu’ils sont pourris les politiciens, mais à la prochaine élection, ça changera ! Mais si on peut aller au-delà de tout cela, en laissant de côté le superflu et en observant d’assez près, on voit à quel point l’humanité se détériore et dégénère. Travail, rythme de vie, éducation, nourriture, médicaments, pollution du corps et de l’esprit, technologies inutiles, zombie nation, atlantide bis, Pompei en attente, prenez vot billet , poussez pas derriere….

La dégénérescence survient quand on dépend totalement de l’extérieur, c’est-à-dire quand la matière – ce qui est matériel – est devenue le plus important.

Nous avons scindé la terre comme si elle nous appartenait – ton pays, le mien, ton drapeau, son drapeau, la religion d’ici et celle de l’autre, là-bas.
Le monde, la terre est divisée, en morceaux. Nous nous battons et nous disputons pour la possession, et les politiciens exultent de pouvoir maintenir cette division, sans jamais considérer le monde comme un tout. Ils n’ont pas l’esprit global sauf quand le fric rentre sous la bannière du commerce et des délocalisations. Jamais ils ne ressentent ni ne perçoivent l’immense potentiel de n’avoir pas de nationalité ni de division. Diviser pour rêgner est un des enseignements de Machiavel qu’ils ont bien retenu. Toi noir, moi blanc, toi chomeur moi payeur d’impôts, toi pédé moi hétéro, toi laid moi beau, toi « pov con » moi power.
Ils préférent ne pas se pencher sur la laideur de leur pouvoir, de leur position, de leur sentiment de supériorité, sur leur psychopathie. Ils sont comme vous et moi, mais ils occupent le siège du pouvoir avec toute la mesquinerie de leurs désirs et de leurs ambitions et les entorses à la morale qu’il a fallu faire pour enfin arriver au sommet. Ainsi, ils assurent la survivance d’un comportement « tribal » que l’homme a toujours eu à l’égard de l’existence. Australopithéques en chasse au mammouth ou ruée dans Wall-Mart un jour de soldes, même combat, sauf que l’Humain est maintenant devenu aussi obése qu’un mastodonte avec la merde qu’il ingurgite. Ils n’ont pas l’esprit libre de tout idéal ou idéologie, l’esprit qui dépasse les divisions entre les races, les cultures, et les religions que l’homme a inventées et soutenues pour perpetuer une élite au pouvoir et se replier dans la peur.

Les gouvernements seront nécessaires tant que l’homme ne sera pas sa propre lumière, tant qu’il ne mettra pas de l’ordre et de l’affection dans sa vie quotidienne, et qu’il ne portera pas un soin attentif à son travail, à ses observations, à son apprentissage. Il préfère être dirigé dans ses actes, comme il l’a été depuis toujours, par les anciens, les prêtres, les gourous, les économistes, les staticiens, les mathématiciens, les gratte-papiers et autres pousse crayons inutiles. Et il accepte les ordres de ceux-ci, leurs curieuses pratiques destructrices, comme s’ils étaient des dieux incarnés, comme s’ils connaissaient toutes les conséquences de cette vie si extraordinairement complexe.

Y a-t-il une différence entre ce qui arrive dans le monde extérieur et ce qui se passe à l’intérieur de nous ? Il y a, dans le monde, de la violence, une course en accéléré vers le précipice, une crise après l’autre, il y a des guerres, des divisions entre nationalités, des différences religieuses, raciales et communautaires, un ensemble de concepts systématisés se dressant contre un autre. Est-ce différent de ce qui se passe à l’intérieur de nous-mêmes ?
Nous voulons faire quelque chose dans le monde, avoir de meilleures institutions, de meilleurs gouvernements, etc., mais jamais nous n’admettons que nous avons créé ce monde tel qu’il est. Si nous ne changeons pas, il ne pourra changer.

Peut-on découvrir pourquoi on ne change pas ? Est-ce parce qu’on espère qu’il se trouvera quelqu’un d’autre pour mettre de l’ordre dans le monde et qu’on n’aura plus qu’à s’y glisser ? Pensez vous réellement qu’un politicien va soudainement surgir de ce systéme et en changer les paramêtres ? Qu’un nouveau jesus Christ ou une entité ou des Et vont soudainement débarquer et nous dire qu’il faut arrêter ? que 2012 va permettre de remettre les pendules à l’heure pendant que vous regardez les aiguilles de l’horloge en plein deni de la situation actuelle ? Est-ce parce que nous sommes indolents, psychologiquement paresseux, inefficaces ?

Nous sommes toujours des hôtes sur cette terre, avec l’austérité que cela implique. L’austérité est plus profonde que le renoncement des possessions ou une « simplicité volontaire » grand mantra des baby-boomers vieillissant du plateau et de sa culpabilité aux excés de jeunesse et de chemises fleuries à Woodstock qui les ont mené aux BMW et aux condos. Ce mot d’austérité a également été spolié par les religions… la mafia aime aussi l’austérité, surtout celle des caveaux de la banque du Vatican. Personne ne veut être austére, sauf ceux qui sont en bas de l’échelle sociale et qui la vivent sans pouvoir la nommer.

Pourtant, l’austérité n’avait pas de sens là-haut, dans la solitude de la Nature qui ne se comptabilise pas en ressources mais simplement en Être, en des multitudes de pierres, de petits animaux, de végétaux. Et dans le lointain, au-delà des collines, la grande mer des arbres brillait, étincelait des milles épines sous le gel et la rivière courait, courait, courait …..

Tiens, regardez ça et prenez un break du texte :

Ne restez pas assis sur le rivage à spéculer à propos de la rivière ; sautez dedans et suivez le courant de cette prise de conscience, et vous trouverez par vous-même à quel point sont extraordinairement limitées nos pensées, nos sentiments, et nos idées. Nos projections des dieux, sauveurs, maîtres – tout cela devient si évident, si puéril. La connaissance de soi est le début de la compréhension ; sans cette connaissance, les contradictions et les conflits existeront toujours. Et pour connaître le processus total de soi-même l’on n’a besoin d’aucun expert, d’aucune autorité. La soumission à l’autorité n’engendre que la crainte. Aucun expert, aucun spécialiste ne peuvent nous montrer comment comprendre le processus de notre moi. Chacun de nous doit s’étudier soi-même. Vous et moi pouvons mutuellement nous aider en en parlant, mais personne ne peut mettre au jour nos replis secrets, aucun spécialiste, aucun sage ne peuvent les explorer pour nous.

Là est la vraie Révolution selon ma perception.
Ce que vous êtes, le monde l’est.

Fin de transmission
Marc Lafontan

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Le monde est ce que vous êtes

« Tu dois être le changement que tu souhaites voir dans le monde. » Gandhi

Bon dimanche à tous. Il est écrit quelque part que les 12 jours précédants Noël sont la résonnance des 12 mois qui viennent de s’écouler dans l’année, cette déchirure dans le Temps permettant à chacun de faire un retour en arriere et contempler son action … Après quelques billets où j’ai tenté de calligraphier mon experience selon ma couleur, je vous propose un choix de palettes provenant d’autres peintres … on est, selon ma perception, sur une dernière ligne droite au niveau de notre société … on peut considérer ce point de vue sous l’angle catastrophique, ou telle une fourmi sachant que l’hiver arrive, se préparer en conséquence , matériellement et mentalement , chacun selon son harmonie de couleurs et sa saison … alors, qu’avez vous fait cette année ? Tout est notion de choix.Votre choix.

« Un point commun à tous les prétendus opposants au système les réunit dans leur incompétence, celui de l’incapacité d’analyser la situation, et de se servir d’outils justes et limpides. (..) On ne peut donc rien attendre de ce système, ni des partis politiques. Les quelques authentiques opposants au système de domination ne seront jamais élus, et n’obtiendront jamais suffisamment de couverture médiatique pour instruire la population. Nous le savons. Que reste-il donc ? Que faire face à la gravité d’une telle situation ?Il est temps de s’allier, de se réunir – non pas pour combattre un système imbattable – mais pour organiser une résistance active : celle de l’avenir, de la vie. Il est temps de se demander ce dont on a réellement besoin pour la vie, de organiser afin de ne pas avoir à subir la dictature à venir. « (J.Teil)

« …Les hommes sont des machines. Les machines doivent être aveugles et inconscientes, elles ne peuvent pas être autrement, et leurs actions doivent correspondre à leur nature. Tout arrive. Personne ne fait rien. ‘Progrès’, ‘civilisation’, au sens propre, n’apparaissent que par des efforts conscients. Ils ne peuvent pas apparaître d’actions mécaniques inconscientes. » (Gurdjieff – 1912)

« Lorsque nous voyons que presque toute notre existence n’est que répétition mécanique, nous quittons automatiquement ce schéma et rentrons dans l’observation. (Qui suis-je ? Jean Klein)

« En tant qu’individus, nous faisons l’expérience douloureuse d’un enfermement continuel. Le corps, les émotions et le mental semblent nous soumettre à leur dictat. Dans ces conditions, nous sommes comme des esclaves.L’être humain est prisonnier d’une perception de lui-même qu’il ne remet pas en question et quand, par hasard, il effleure sa véritable nature, la peur s’empare de lui et il retourne compulsivement à sa prison. Il est possible de mettre fin à cet enfermement par une détermination impérieuse à franchir le barrage de la peur et des symptômes psychologiques, physiques ou émotionnels qui se manifestent au seuil de la révélation de notre nature véritable. Cette détermination ne demande pas de qualité particulière, sinon cette grande inspiration à ne plus demeurer prisonnier.

Nous devons être « présents » et faire l’expérience sans détour de « ce qui est », à tout moment, quelle que soit la nature de « ce qui est ». Que nous vivions un malaise ou une satisfaction, nous accompagnons, sans manipulation, sans fuite et sans entretenir non plus, ce qui se manifeste.Cette attitude va immanquablement éveiller la peur qui, dans un premier temps, nous conduira certainement à reproduire nos schémas de fuite. Nous préférons la prison à ce qui commence à se révéler. Mais cette ferme inspiration à ne plus être prisonnier amènera sa récompense.

(Thierry Vissac)

« Il n’est pas besoin d’opter pour un nouveau mode de vie qui, inéluctablement, deviendrait un système comme tout autre. Lorsque l’attention est bipolaire, on observe au début le soi-disant monde extérieur mais l’accent est mis sur les mouvements intérieurs. Ensuite, ces mouvements, les sympathies et antipathies, deviennent eux-même objet de l’exploration. De cette manière nous devenons plus intimes avec nous-mêmes, plus conscients de la façon dont nous fonctionnons d’instant en instant dans la vie de tous les jours. (Jean Klein)

« La première chose est de réaliser que le problème du monde est le problème de l’individu ; c’est votre problème et mon problème, et le processus du monde n’est pas séparé du processus de l’individu. Ils sont un phénomène commun, et donc ce que vous faites, ce que vous pensez, ce que vous ressentez, est beaucoup plus important que d’introduire une loi ou d’appartenir à un parti ou un groupe particulier de personnes.

C’est la première vérité dont il faut prendre conscience, cela est évident. Une révolution dans le monde est essentielle, mais la révolution selon un modèle particulier d’action n’est pas une révolution. Une révolution ne peut avoir lieu que lorsque vous, l’individu, vous comprenez vous-même et de ce fait, créez un nouveau processus d’action. Certes, nous avons besoin d’une révolution parce que tout part en pièces – les structures sociales se désagrègent, il ya toujours et encore plus de guerres.Nous sommes au bord d’un précipice, et, bien entendu, il doit y avoir une sorte de transformation, car nous ne pouvons pas continuer comme nous sommes.
La gauche offre une sorte de révolution, et la droite propose une modification de la gauche.
Mais ces genres de révolutions ne sont pas des révolutions ; elles ne permettent pas de résoudre le problème, parce que l’entité de l’homme est beaucoup trop complexe pour être comprise par le biais d’une simple formule. Et comme une révolution constante est nécessaire, elle ne peut commencer que par vous, avec votre compréhension de vous-même. C’est un fait, c’est la vérité, et vous ne pouvez pas l’éviter, quelle qu’en soit votre angle d’approche.

Après avoir vu la vérité de cela, vous devez établir l’intention d’étudier l’ensemble du processus de vous-même parce que, ce que vous êtes, le monde l’est : Si votre esprit est bureaucratique, vous allez créer un monde bureaucratique, un monde stupide, un monde de la paperasserie ; si vous êtes avide, envieux, borné, nationaliste, vous allez créer un monde dans lequel il y a le nationalisme, qui détruit les êtres humains, une structure sociale fondée sur la cupidité, la division, la propriété, et ainsi de suite.

Alors, ce que vous êtes, le monde l’est, et sans votre transformation, il ne peut y avoir aucune transformation du monde.

Mais, s’étudier soi-même exige un soin extraordinaire, une flexibilité extraordinairement rapide, et un esprit alourdi par le désir d’un résultat ne peut jamais suivre le mouvement rapide de la pensée.
Ainsi donc, la première difficulté est de voir la vérité que c’est l’individu le responsable, que c’est vous le responsable de l’ensemble du désordre, et lorsque vous verrez votre responsabilité, l’autre difficulté sera d’établir l’intention d’observer, et donc de provoquer un changement radical en vous-même.
Nous comparons et jugeons parce que nous sommes conditionnés à tout regarder dans notre vie, avec condamnation, comparaison ou justification ; jamais à regarder les choses telles qu’elles sont, sans rien de tout ceci. Alors, vous constaterez que la vie devient très simple : il suffit d’observer.

(Œuvres collectées, Krishnamurti)

Pour faire face à soi-même de façon scientifique nous devons accepter les faits tels qu’ils sont, sans accord, désaccord ou conclusions. Ce n’est pas une acceptation mentale, d’idées, mais une acceptation totalement pratique, fonctionnelle. Cela demande simplement de la vigilance.( Jean Klein)

Cette attitude nouvelle et naturelle qui consiste à s’ouvrir à « ce qui est » à tout instant n’est pas une nouvelle manipulation de l’ego spirituel. Ce n’est pas une autre de ces actions entreprise dans l’espoir d’atteindre quelque niveau « plus élevé » ou quelques états « plus agréables ». Si nous demandons à nous ouvrir de cette façon, nous ne faisons que perpétuer la névrose du coureur spirituel. Si nous nous ouvrons sans attente à ce qui est, une clarté nouvelle va rapidement se révéler. Une clarté simple, sans feu d’artifice mais qui porte en elle la réponse à nos attentes véritables. Nous libérons une énergie et une clarté bridée par nos instincts de protection. Ce nouveau regard sur la vie quotidienne est le sens profond de l’enseignement. Nous sommes enseignés naturellement, sans cesse et de manière lumineuse par toute chose.

Etre ouvert à cet instant, et au suivant, au suivant, sans lassitude, sans attente, sans anticipation, est l’éveil spirituel. (T.Vissac)

En pratiquant cette impeccabilité dans chacun des actes de sa vie quotidienne, le chercheur de vérité reçoit des aides impersonnelles, qui émanent du vivant. Un peu ce que les chrétiens appellent la grâce divine, mais sans dieu. Pour sortir du contexte religieux qui est inapproprié, disons que les aides reçues par le guerrier impeccable s’apparentent à ce que le psychanalyste Carl Jung appelle des synchronicités. Juan Matus les désigne sous le nom de pouvoir personnel. L’impeccabilité, pour le chercheur, c’est la condition de toute interprétation du voir, hors conditionnement, hors croyance, hors conclusion pré-fournie par d’autres ce qui devient l’Initiation, à un autre système cognitif. Par système cognitif, je me référe à la définition courante de la cognition : « les processus qui permettent d’appréhender la vie quotidienne, processus qui incluent mémoire, expérience, perception, ainsi que la maîtrise de toute forme de syntaxe ». .. non, vous n’êtes pas en dehors de la matrice, mais vous venez de mettre un pied hors ses illusions avec un rayon d’action élargi ..

Est ce que vous vous rendez compte à quel point, individuellement, vous avez déjà un pouvoir de changement ?

Fin de transmission
Marc Lafontan

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Politique et culs bénis

« Le Prince », écrit en 1532, est un fantastique condensé des pratiques politiques du temps de Nicolas Machiavel… ce qui ne manque pas de piquant lorsqu’on s’aperçoit que nos hommes politiques appliquent encore et toujours ces mêmes principes….

Dés le départ du livre, le prince a bel et bien pris le pouvoir et doit faire en sorte que désormais, les mesures qu’il appliquera lui permettent de le conserver. Se posent alors un certain nombre de questions, très concrètes, liées à la morale et à l’action politiques, notamment dans leurs relations à la fortune et au gré des événements. De quelles qualités le prince doit-il faire preuve pour que son peuple le craigne et le respecte tout le temps de son règne ?

Machiavel nous apprend que « la religion est bonne seulement si elle soutient l’Etat ou une « hiérarchie », ou bien sert des fins hiérarchiques. En utilisant la religion, on peut ajouter des « sanctions divines » à des instructions auxquelles les gens n’auraient autrement eu aucune raison d’obéir. Nous pouvons donc voir que n’importe quelle forme de « hiérarchie » prend sa force dans le contrôle des autres : Le chef doit SEMBLER être religieux, même s’il ne croit pas ni ne pratique aucune religion. »On pourrait effectivement relier ce concept au campagne de marketing des candidats politiques quand ils ciblent certains groupes religieux d’électeurs …. mais ça m’a fait penser également au livre de Jeremy Scahill « Blackwater : l’ascension de l’armée privée la plus puissante du monde » (Actes Sud Collection). » où il décrit bien un autre prince : Erik Prince, fondateur de Blackwater , à l’origine de crimes de guerre, corruption, assassinats de témoins, proxénétisme, tortures, déportations, c’est un chrétien conservateur âgé de 40 ans, converti au catholicisme romain, cet ancien commando des Marines voue un culte aux croisades, au point de s’être inspiré des Templiers et de leurs signes de reconnaissance pour communiquer avec certains de ses frères d’armes. Probablement membre de l’Ordre de Malte. Probablement jésuite. Ce milliardaire, fils d’une famille influente de Républicains, prétend ne pas « être guidé par l’argent » et admet tout au plus avoir le « cœur d’un guerrier ». C’est un proche de Garry Bauer, l’un des membres du « Projet pour un nouveau siècle américain » (PNAC – fameux pour sa prédiction du 9 sept 2001), ainsi que de Rumsfeld ou Cheney.

On notera au passage les liens étroits entre Mr Prince et la famille Bush ( membres entre autre de la Fellowship Christian Foundation, subventionnée par Prince et appelée communément La Famille -dont Barack Obama, les Clinton et Bono du groupe U2 font également partie- ) et les Chevaliers de Malte, organisation du Vatican, « hommes de fer et de foi » selon leurs propres termes …

Car en plus des histoires de mercenaires arborant des insignes de croisés pendant leurs combats, et se nommant les « derniers croisés de l’Empire » , on retrouvera au milieu de ce labyrinth politico-religieux Alvin « Buzzy » Krongard, ex-numéro 3 de la CIA, et surtout Cofer Black, directeur de la Cia en contre-terrorisme en 2001, actuellement vice président de Blackwater. Il est celui qui a été à l’origine des enlévements de terroristes à l’étranger et gardés au secret dans les prisons de la CIA à Malte.. Il est vrai qu’il ne cache pas son adhésion, lui non plus, aux Chevaliers de Malte… A remarquer, l’Ordre militaire de Malte est reconnu par L’ONU et dispose donc de passeport/valise diplomatiques etc etc bien qu’il ne représente aucun territoire ni pays .

Le parlement européen a d’ailleurs publié un document par le reporter Giovanni Claudio Fava qui confirme les connections entre Blackwater et Malte, ce qui devrait m’éviter de voir ce billet tomber sous le couperet conspirationniste.

Revenons à notre Machiavel qui écrit : « A voir et écouter [le Prince], il devrait sembler toute foi, intégrité, humanité et religion… car les hommes jugent généralement plus avec les yeux qu’avec la tête, car tout le monde peut voir mais peu ont besoin de ressentir… Laissez donc un prince viser la conquête et le maintien de l’Etat, et les moyens seront toujours jugés honorables et seront loués de tous, car l’homme commun se fait toujours prendre par les apparences. « 

J’imagine que c’est ce qu’avait en tête Pie XI lorsqu’il honora Mussolini en le consacrant membre de l’Ordre papal de l’Éperon d’or. Dans un de ces discours, il a dit la phrase suivant : « C’est précisément la fonction de la justice sociale d’imposer aux membres de la communauté tout ce qui est nécessaire au bien commun. ».

On notera que le pape actuel, ancien boss de la Congrégation pour la doctrine de la foi ( Ex Inquisition) a pris immédiatement comme bras droit Luis Ladaria Ferrer, ( Opus Dei aussi appelé La Compagnie de Jésus , noyau dur politique chapeautant entre autre les Jésuites et les Chevaliers de Malte).

« «Hommes noirs, d’où sortez-vous ? Nous sortons des dessous de la terre, moitié renards, moitié loups. Notre règle est le mystère. Nous sommes les fils de Loyola » chantent les Jésuites en choeur …
Quatre siècles et demi après la mort de son fondateur Ignace de Loyola, la Compagnie de Jésus tient toujours une place fondamentale dans l’Église et dans l’entourage des papes. Elle est présente sur tous les fronts – l’essor du christianisme en Chine, la mondialisation, la révolution Internet, les biotechnologies et les interrogations éthiques qui l’accompagnent, l’environnement, le face-à-face avec l’islam – et on retrouve son influence derriere la politique actuelle globale … on pourrait également s’étaler sur leur influence historique dans d’autres religions, avec par exemple l’histoire sur les jésuites ayant déboulé au Tibet, le Père Antonio d’Andrade entre autre y étant reçu en 1624 dans des lamaseries comme étudiants en théologie, et où ils rédigèrent des dictionnaires et des traités en tibétain après quelques années. Les universitaires occidentaux rédigent actuellement leurs thèses à partir d’authentiques traités de Bouddhisme Tibétain écrits par … des jésuites … à noter également comment la hierarchie autour du Dalaï Lama est structurée excatement de la même façon que la Compagnie de Jesus, Himmler également recréera la structure militaire identique aux jésuites .. si un jour je veux m’amuser à structurer le pouvoir obscur style à la Da Vinci Code, je ferai un billet là dessus …à chacun de creuser à son rythme le terrier du gros lion noir jusqu’à Cybéle et le  mont Palatin….

« Hey Sarközy de Nagy-Bocsa, t’as l’air à bien aimer Malte ? »

« L’amour est tenu par une chaîne d’obligations qui, vu que les hommes sont égoïstes, est brisée chaque fois que cela sert leur but ; mais la peur est maintenue par la crainte d’une punition qui ne faillit jamais. » [Extrait du livre : Le Prince]
Nous voyons donc que la « peur » ou la « culpabilité » seront prédominants dans les outils du pouvoir , même si cela est exprimé subtilement. Si la religion ne maintient pas la culpabilité du péché originel et la peur de l’enfer, le deuxième cercle du conditionnement sera renforcé par les lois, l’éducation et la morale de l’époque. Le 3 ième cercle sera la force.

« Le pouvoir et l’autorité peuvent être obtenus le plus facilement là où les gens croient que l’obéissance est moralement appropriée. Machiavel enseignait que l’autorité est préférable à la coercition ( dictionnaire : action de contraindre) , car la coercition est une méthode terriblement inefficace pour contraindre à l’obéissance. Cela requiert des ressources énormes de « tenir un pistolet » sur la tête des masses. Et à la fin, le pouvoir brut n’est pas adéquat pour garder une population entière dans le droit chemin par l’utilisation de la force.Ainsi donc, un prince astucieux exploiterait le pouvoir des émotions et gérerait les passions plutôt que de guider les hommes par la raison. Le prince doit faire usage des passions humaines de l’amour, de la haine, de la peur, du désir de gloire et de pouvoir, et même de l’ennui. »

Ce passage m’a rappelé le « Tittytainment » :

Le mot tittytainment fut utilisé en 1995 par l’idéologue néolibéral Zbigniew Brzezinski, membre de la commission trilatérale et ex-conseiller du Président des États-Unis Jimmy Carter, pendant la conclusion du premier « State Of The World Forum », dans l’Hôtel Fairmont de la ville de San Francisco. L’objectif de la rencontre était de déterminer l’état du monde, de suggérer des objectifs et des objectifs désirables et proposer des principes d’activité pour les atteindre, et d’établir des politiques globales pour obtenir sa mise en œuvre. Les chefs réunis à San Francisco (Mikhaïl Gorbatchev, George Bush, Margaret Thatcher, Vaclav Havel, Bill Gates, Ted Turner, etc..) sont arrivés à la conclusion que l’arrivée de la dénommée Société 20:80 est inévitable, celle dans laquelle le travail de 20% de la population mondiale sera suffisant pour soutenir la totalité de l’appareil économique de la planète. 80% de la population restante ainsi s’avérera superflu, ne disposera pas de travail ni d’occasions d’aucun type et nourrira une frustration croissante.
Hans-Peter Martin, Harald Schumann, dans leur livre Le piège de la mondialisation Ed. Solin Actes Sud, écrivent page 12 :
« L’avenir, les pragmatiques du Fairmont le résument en une fraction et un concept : « Deux dixièmes » et « tittytainment ».
Dans le siècle à venir, deux dixièmes de la population active suffiraient à maintenir l’activité de l’économie mondiale. « On n’aura pas besoin de plus de main d’œuvre », estime le magnat Washington Sycip. Un cinquième des demandeurs d’emploi suffira à produire toutes les marchandises et à fournir les prestations de services de haute valeur que peut s’offrir la société mondiale. Ces deux dixièmes de la population participeront ainsi activement à la vie, aux revenus et à la consommation – dans quelque pays que ce soit. Il est possible que ce chiffre s’élève encore d’un ou deux pour cent, admettent les débatteurs, par exemple en y ajoutant les héritiers fortunés.

Mais pour le reste ? Peut-on envisager que 80 % des personnes souhaitant travailler se retrouvent sans emploi ? « Il est sûr, dit l’auteur américain Jeremy Rifkin, qui a écrit le livre La Fin du travail, que les 80 % restants vont avoir des problèmes considérables. » Le manager de Sun, John Gage, reprend la parole et cite le directeur de son entreprise, Scott McNealy : à l’avenir, dit-il, la question sera « to have lunch or be lunch » : avoir à manger ou être dévoré. 

Cet aréopage de haut niveau qui était censé travailler sur « l’avenir du travail » se consacre ensuite exclusivement à ceux qui n’en auront plus. Les participants en sont convaincus : parmi ces innombrables nouveaux chômeurs répartis dans le monde entier, on trouvera des dizaines de millions de personnes qui, jusqu’ici, avaient plus d’accointances avec la vie quotidienne confortable des environs de la baie de San Francisco qu’avec la lutte quotidienne pour le survie à laquelle doivent se livrer les titulaires d’emplois précaires. C’est un nouvel ordre social que l’on a dessiné au Fairmont »
Je dis ça en passant, mais Zbigniew Brzezinski est prof à la Jesuit Georgetown University, a eu une éducation jésuite et est également membre décoré de l’ordre de Malte .

Selon ma perception, aujourd’hui, nous sommes engagés dans une course contre la montre. Certains d’entre nous sont prêts à tout au nom de Dieu, du profit, du pouvoir ou pour conserver leur mode de vie aussi inadapté que gaspilleur, même si cela conduit à la fin du monde.
A l’opposé, d’autres cherchent avec sincérité des solutions valables aux problèmes humains, sociaux, économiques et politiques de notre planète. Ces derniers incarnent une conscience supérieure de ce qu’est la Vie.

A mesure qu’un nombre de plus en plus grand d’entre nous intégrera cette conscience, nous nous rapprocherons de la masse critique. Voilà l’essentiel. C’est une condition que l’humanité peut maîtriser. Pour cela, nous devons nous rassembler et choisir d’évoluer consciemment, dans la cocréation, vers un nouveau monde.

Au niveau individuel, c’est la prise de conscience qui est la clé. Au niveau collectif, c’est notre nombre. Entre les deux, la masse critique est la solution.

(Extrait du 100 ième singe source)

Fin de transmission
Marc Lafontan

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Je sais où vous vivez, ce que vous mangez et quand vous allez vous coucher

Apprendre, telle est la fonction de l’esprit. Cela ne signifie pas, à mes yeux, cultiver simplement la mémoire ou accumuler des connaissances ; apprendre est la capacité de penser clairement, sainement et sans illusion, c’est se fonder sur des faits et non sur des croyances et des idéologies. On n’apprend rien, lorsque la pensée se fonde sur des conclusions.

Ceux qui commencent l’élimination coercitive de la dissidence se trouvent bientôt à exterminer des dissidents. L’unification obligatoire de l’opinion ne réalise qu’une unanimité du cimetière.(Lincoln) 

Le DOD ( US Department of Defense ) a élaboré un programme de réalité alternative, parallèle à la planète Terre, avec des milliards de personne simulées qui tiennent compte de chaque homme, femme et enfant de ce côté de la réalité.
Appelé Simulation Sentient World (SWS), il sera un «miroir de synthèse du monde réel avec un calibrage automatique en continu à l’égard de l’information actuelle du monde réel», selon le document de réflexion du projet.
« SWS nous offre un environnement pour faire des Opérations basées sur la psychologie ( PSYOP) , afin que les militaires puissent développer et tester différentes projections d’action pour anticiper et même retourner le comportement de leurs adversaires ou de groupes neutres et de partenaires. SWS est également une réplique des institutions financières, des usines, des différents types de médias, et même du magasin du coin. En appliquant nos théories en économie, en psychologie humaine, nos développeurs croient qu’ils peuvent prédire comment les individus et les foules peuvent réagir à différents stress de société. Nous pouvons afficher les futurs résultats de sondage, même locaux, distribution de production en environnement urbain, et le niveau d’organisation ( ou de désorganisation) d’économies locales, ce qui peut aider en cas d’arrestations de civils. Nous pouvons simuler l’arrêt de la distribution d’eau potable et ses conséquences, un coup militaire, nous vous dirons ce qui va arriver après. L’idée est de générer des réalités futures alternatives basées sur une interaction de multiples données » dira Alok Chaturvedi, co-auteur du SWS concept. Chaturdevi a dit que son projet a été bien reçu par le Us Department of Homeland Security et le Darpa . Actuellement les 62 nations simulées ont un ratio de 100 pour 1 dans leur simulation de population, mais afin de prouver sa théorie Chaturdevi a réussi un ratio de 1 pour 1 dans certaines régions Us pour démontrer par exemple le potentiel de sa simulation pour le recrutement de la Us Army.  »
Source 

« Le logiciel qui génère la simulation des gens virtuelles va remplir des communautés existantes et réelles et attribue à chaque personne des caractéristiques comme l’âge, le niveau de scolarité et la profession selon des statistiques locales tirées du recensement national le plus récent. En conformité avec les données, certains individus sont regroupés en familles, tandis que d’autres vivent seuls.
Chaque ménage synthétique est atribuée à une adresse réelle, basée sur des informations d’utilisation des terres de Navteq, une entreprise de cartographie numérique. En utilisant les données à partir d’un répertoire des entreprises, chaque employé est adapté à un travail spécifique à une distance raisonnable du domicile de la personne. De même, les écoles réelles, supermarchés et centres commerciaux identifiés par base de données Navteq sont également liés aux ménages en fonction de leur proximité de la maison. Quand un américain artificiel va faire l’épicerie, l’algorithme de simulation attribue des probabilités qu’il ou elle se rendra à un magasin plutôt qu’un autre, ajoutant même un élément d’imprévisibilité dans l’horaire quotidien d’une personne. Les chercheurs s’attendent à être capable de prédire les mouvements des 300 millions de citoyens américains »
Source

L’exercice a déjà été démontré plusieurs fois, à beaucoup plus petite échelle: exemple, en 2009, un journal français , Le Tigre reconstitue la vie (quotidienne, professionnelle, amoureuse aussi) d’un internaute lambda à partir des informations qu’il publie sur des réseaux sociaux comme Facebook ou Flickr mais aussi des « traces » qu’il a pu laisser, sans vraiment le vouloir, dans des articles de la presse papier mis en ligne. J’avais sursauté puissamment à l’époque, vu que leur reconstitution suivait un Marc L. avant de souffler en me rendant compte que ce n’était pas moi.

L’augmentation vertigineuse de données personnelles publiées par les internautes sur les réseaux sociaux est un fait dont on peut s’inquiéter, se lamenter ou se réjouir mais qu’on ne peut pas occulter. Et le fait que le gouvernement américain ait des parts dans ces réseaux, accédant aux données n’est pas très réjouissant, pas besoin d’être parano pour voir la dérive … Si les usagers se montrent de plus en plus soucieux des risques de contrôle, de détournement et d’exploitation commerciale des données personnelles qu’ils laissent sur Internet, ils – et ce sont pourtant souvent les mêmes – se révèlent de plus en plus impudiques dans leurs pratiques d’exposition de soi, notamment sur les sites de réseaux sociaux et les blogs.
Alors si je veux simuler un Mr/Mme X pour le/la rentrer dans mon SWS, où irais je ?
Niveau matériel et quotidien : voir son rapport d’impôts, son dossier médical, son dossier de conducteur, son profil bancaire et ses comptes, facile de connaître le détail de ses achats par carte de crédit en ligne ou dans la réalité, ses passifs et ses actifs monétaires, ses transferts bancaires, le suivre en temps réel sur son GPS cellulaire, ou son GPS de sa bagnole, même voir sa maison avec Google Street…
Niveau profil psychologique : je peux commencer par Facebook, voir ses amis,Twitter, Myspace, le retrouver sur Mes copains d’avant, voir ses photos sur Flickr, lire ses Emails, parcourir ses commentaires sur des forums ou des blogs . Je peux écouter ses conversations téléphoniques, connaitre ses recherches sur Internet, savoir quelle sexualité le branche à travers ses visionnements porno …vous saviez que les serveurs sont obligés de garder toutes les traces de votre surfing pendant au moins un an right ? 

Oui, Google vous fournit des résultats de recherche, mais leur compagnie est une compagnie publicitaire… oui Amazon vous envoie vos livres commandés, mais similairement, ils ne sont pas une librairie en ligne..ces compagnies sont des collecteurs d’informations qu’ils revendent à des compagnies de marketing … en tant qu’utilisateurs, vous avez peut être certains droits, mais en tant que produit, quels droits avez vous sur vos données ?

Vous pensez que je capote ? pourtant le tout est déjà légal, en place et publiquement utilisé , on n’en est plus au stade de crier à Big Brother Orwellien, on est dedans, ça y est … je ne m’amuserai pas à vous détailler les sommes allouées à la surveillance, que ce soit en France, Canada, Us et surtout Angleterre, ni les milliers de caméras, les programmes de reconnaissance faciale, les banques de données accumulées par différents moyens par ces gouvernements , ni toutes technologies « légales » ou non déployées pour « notre sécurité » , les blogs et les forums en sont pleins, je vous laisse le soin de mieux creuser la question. Le fait est qu’actuellement, automatiquement, toutes ces données sont en temps réelle envoyées sur votre Moi dans une simulation virtuelle … si on a besoin de soudainement se pencher sur votre cas, il suffit d’activer votre nom, voir votre avatar, et de tout savoir sur votre vie, votre profil psychologique et où vous êtes en temps réel … on saura même si vous avez avalé vos médicaments prescrits …

Si vous pensez que tout va bien parce que « vous n’avez rien à cacher », félicitations, retournez au pâturage, le conditionnement est complété dans votre cas .. notez svp que si vous et moi et un autre ne savons pas comment nous rencontrer, nous créons les conditions qui donnent naissance à la guerre et aux autres leviers utilisés par les gouvernants. C’est pourquoi le problème du monde est votre problème. Le monde et vous ne sont pas deux choses différentes. Le monde, c’est vous. Tel vous êtes, tel est le monde. Vous ne pouvez sauver le monde, qui est vous-même, qu’en comprenant les relations de votre vie quotidienne, et non au moyen de croyances qui se nomment religions, de la gauche ou de la droite, ou de toute réforme, aussi importante soit-elle. L’espoir ne repose ni sur l’expert, ni sur l’idéologie, ni sur un nouveau chef. C’est sur vous qu’il repose. Merci. Maintenant, retournez dormir.

Qu’est-ce que cela signifie de vivre dans un monde où le comportement d’une population entière peut être cartographié avec précision, de minute en minute? Un monde où Procter & Gamble sait exactement quel genre de dentifrice j’utilise (et quand je vais en manquer), mais aussi un monde où les planificateurs du gouvernement et les politiciens sont abonnés aux flux de données de datamining d’experts qui conçoivent des programmes manipulation de masse ? Un monde où toute nouvelle sociale, politique ou religieuse peut être injecté dans la culture comme un nouveau moule qu’on renouvelle au gré des humeurs d’une population qu’on observe et manipule dans un univers virtuel et dont on connait d’avance les réactions ?

En fait, ma question est, où est la différence entre un monde virtuel où vous existez en tant qu’avatar et celui où vous pensez exister réellement ?
Les deux sont identiques, vu que l’un colle toutes les infos de l’autre en temps réel … vos émotions ? Elles ne sont qu’un signal électrique, une réaction souvent manipulée par des événements extérieurs à vous mêmes …. pensez vous être seul au monde quand vous braillez devant votre show Tv ou un drame passé en boucle sur les chaînes de votre hypno-vision ? Pensez vous être le seul à être en colère devant les conditions de vie et d’austérité qui pleuvent sur les populations ? J’ai déjà écrit que « oui, lire l’actualité hors du filtre télévisuel permet d’avoir des nouvelles du monde plus réalistes que TVA/CNN, et oui, le récit des meurtres est plus vivant, la longueur de votre chaîne semble plus mesurable. Mais est elle enfin défaite ? » vous vous dîtes que vous êtes au dessus du vaste troupeau de moutons, conditionné au MacDo et au cellulaire et se tapant sur la gueule au nom de soi-disant concepts démocratiques pour sauver un quignon de pain rassis tombé de la table des zélites qui s’empiffrent ouvertement, vous, vous êtes informés right ? Félicitations.
Qu’est ce qui vous définit ? Votre existence légale, vos émotions, vos connaissances, votre savoir, votre statut légal ou professionnel, qu’est ce qui fait que vous pouvez vous différencier de votre double virtuel ?
Si vous lisez ce billet, vous faites déjà partie de la minorité qui cherche à s’informer ….Alors oui, vous vous informez, vous lisez quotidiennement des blogs, éventuellement vous vous impliquez et même écrivez des billets qui dénoncent le système, mais fondamentalement, attendez vous que la solution vienne encore de l’extérieur ? Attendez vous un mouvement de masse pour enfin bouger ? Faites vous encore confiance aux gouvernements pour éviter un dérapage ? Vraiment ? Faites vous encore confiance aux jeux politiques en pensant que voter/manifester/pétionner réglera le problème ? se pourrait il que les gens se contentent de focuser sur comment changer une conséquence négative du systéme au lieu de changer carrément la cause qui fait que le système agit de façon aussi négative ?
Alors certains préfèrent une longueur de chaîne connue que d’essayer un inconnu qui peut les rendre libre … à partir de ce moment là on trouvera toutes sortes de justificatifs au non-changement … mon point de vue est que tant qu’il subsiste une autorité extérieure, qu’elle soit religieuse, éducative, gouvernementale, familiale, qui dicte notre comportement, on restera avec la chaîne … tant qu’à l’intérieur de nous il subsiste des données qui ne viennent pas de notre propre point de vue, affranchi des conditionnements qu’on se fait rentrer dans le citron, on restera avec la chaîne..
Tant qu’on pense pouvoir changer le système en utilisant les outils données par le systéme, on restera avec notre chaîne … pas besoin de grande études spirituelles pour voir ça objectivement, c’est L’Histoire elle même qui nous le montre …
Si ceux qui sont au pouvoir ou qui se le passe et repasse à travers des élections/révolutions voulaient le bonheur de l’humanité, ça ferait longtemps que ça irait mieux sur Terre …
Ne restez pas assis sur le rivage à spéculer à propos de la rivière ; sautez dedans et suivez le courant de cette prise de conscience, et vous trouverez par vous-même à quel point sont extraordinairement limitées nos pensées, nos sentiments, et nos idées. Nos projections des dieux, sauveurs, maîtres – tout cela devient si évident, si puéril. La connaissance de soi est le début de la compréhension ; sans cette connaissance, les contradictions et les conflits existeront toujours. Et pour connaître le processus total de soi-même l’on n’a besoin d’aucun expert, d’aucune autorité. La soumission à l’autorité n’engendre que la crainte. Aucun expert, aucun spécialiste ne peuvent nous montrer comment comprendre le processus de notre moi. Chacun de nous doit s’étudier soi-même. Vous et moi pouvons mutuellement nous aider en en parlant, mais personne ne peut mettre au jour nos replis secrets, aucun spécialiste, aucun sage ne peuvent les explorer pour nous.
Vous avez sans doute remarqué à quel point les idéalistes politiques / religieux / philosophiques sont arrogants. Les leaders politiques qui obtiennent certains résultats, qui réussissent de grandes réformes – n’avez-vous pas remarqué comme ils sont imbus d’eux-mêmes et se rengorgent en parlant de leurs idéaux et de leurs réussites ? Ils sont au plus haut de leur propre estime. Lisez quelques discours politiques, observez certains de ceux qui se disent réformateurs, et vous verrez que dans le processus même de réforme ils cultivent leur ego ; leurs réformes, si étendues qu’elles soient, restent donc limitées au cadre de la prison, elles sont donc destructrices et en définitive apportent à l’homme un surcroît de souffrances et de conflits.
Si vous percevez lucidement toutes ces structures sociales, ces schémas collectifs que nous appelons la civilisation – si vous pouvez comprendre tout cela et vous en dégager, abattre les murs de la société qui est la vôtre et vous en arracher, que vous soyez , musulman ou chrétien, de gauche ou de droite, vous vous apercevrez alors qu’il naît en vous une confiance qui n’est pas polluée par ce sentiment d’arrogance. C’est la confiance de l’innocence. Elle est comme la confiance d’un enfant qui est si totalement innocent qu’il est prêt à tout essayer. C’est une confiance innocente qui fera éclore une nouvelle civilisation .
Fin de transmission

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Classé dans Actualité, Marc Lafontan

La population est considérée comme étant un « ennemi d’État »

François Marginean

Nous avons vu la semaine passée que CANADA Inc., comme toute bonne compagnie privée, a pour importante mission de faire du profit, souvent en extorquant et taxant à mort sa ressource naturelle, la population.

Nous avons aussi vu que cette extraction, ce vampirisme économique se fait souvent au nom de belles prétentions et motivations de façade, comme par exemple, la « sécurité », la « santé », la « démocratie », etc.

Au nom de la sécurité, on va vous taxer de quelques milliards. Au nom de la santé et d’une peur d’un certain H1N1, on va vous inoculer avec des produits non-testés et contenant des ingrédients toxiques, qui n’ont aucune efficacité prouvée à part des croyances aveugles et naïves. Au nom de la démocratie, on va aller bombarder et occuper militairement des pays du Moyen-Orient où on a déjà entrainé la mort de 1.3 million d’Irakiens et des dizaines de milliers d’autres en Afghanistan. Un génocide. Et un biocide: on a contaminé la place avec de l’uranium appauvri qui sert à fabriquer des armes dont on se sert pour libérer les gens de ces pays, un truc radioactif pour au moins 4.5 milliards d’années. Tout ce qui a de plus humain; à la fine pointe de l’humanité.

Des « guerres humanitaires », sorties tout droit du dictionnaire des plus fameux oxymores de nos temps dits « modernes ». Dans le temps des barbares, on se battait avec des massues. Dans nos temps barbares modernes, on se bat avec des massues nucléaires. C’est beau l’évolution. Des guerres d’agression – anciennement punies par les tribunaux de Nuremberg comme constituant le « crime suprême » international, parce que ce crime renfermait tous les autres – sont devenues des guerres « préventives ».

Peut importe l’étiquette qu’on utilise pour masquer la réalité, le résultat sur le terrain est le même. La souffrance, signe qui avertit d’une fausse motivation, d’une pensée erronée, d’un faux calcul de satisfaction, inharmonieux et déphasé du sens de la vie. Cette guerre préventive est menée sur le plan physique est aussi menée insidieusement sur le plan psychologique et mental. Une guerre est menée contre notre humanité, pour contrôler ce qu’on pense. Les frontières de ce qui est acceptable de penser, de débattre et de questionner sont établies pour vous. C’est le conditionnement de masse des masses, l’influence de l’opinion publique, la manufacture du consentement, le contrôle du paradigme de pensée, tels que Noam Chomsky le décrivait ou mieux encore, tel que Edward Bernays le préconisait, celui qu’on a surnommé « le père de la propagande ».

Ceci étant dit, voyons la suite des évènements suite à ce que nous avons vu la semaine passée, avec la venue de ces nouvelles mesures de sécurité complètement inutiles, mais qui devront néanmoins être payées par les voyageurs, à leur détriment (implémentation d’un État policier, exposition à une irradiation potentiellement dangereuse pour la santé, atteinte directe à son droit fondamental à la vie privée et liberté).

Cette semaine, nous apprenons que les États-Unis vont déterminer qui pourront embarquer sur un avion… ou pas. « Commençant en décembre », décrit l’article du Montreal Gazette, « certains passagers sur des vols commerciaux canadiens volant vers, ou en provenance des États-Unis, ou même seulement en transit au-dessus du territoire américain sans y atterrir, ne seront pas autorisés à monter à bord de l’avion avant d’avoir reçu la permission du département de la Sécurité intérieure des États-Unis (U.S. Department of Homeland Security) après avoir déterminé qu’ils ne sont pas des terroristes ».

« Secure Flight, la plus récente arme dans la guerre américaine contre le terrorisme, donne aux États-Unis des pouvoirs sans précédent sur quiconque veut prendre un vol qui passe à travers l’espace aérien de ce pays ». Une autre preuve tangible que notre souveraineté est dissoute dans l’Union nord-américaine. Nous ne sommes plus maitre chez soi.

« Sous ce programme, Secure Flight, les compagnies aériennes canadiennes vont transférer les informations personnelles des voyageurs au département de la Sécurité intérieure des États-Unis, préférablement 72 heures avant le décollage ». Ensuite, l’agence nationale américaine de sécurité dans les transports (TSA) utilisera Infoglide, un programme d’identification complexe pour trouver et regrouper de l’information provenant de plusieurs sources, pour vérifier l’identité des passagers.

« Si nécessaire, les analystes de la TSA vérifieront d’autres banques de données classifiée secrètes ou publiques sur le terrorisme du gouvernement, de la police et des services du renseignement, incluant les bases de données du département de la Sécurité intérieure des États-Unis, du département de la Défense, du Centre national du contre-terrorisme et du FBI », tel que noté dans le document gouvernemental qui définit le programme Secure Flight.

Et après les scanneurs corporels, la dissolution de vos droits et libertés fondamentaux, va venir la prochaine version de l’État policier sous forme de scanneurs de la pensée, le règne où les machines vont devenir jugent de nos intentions et pensées, une technologie qui sera installée en premier dans les aéroports et bientôt un peu partout.

Déjà, ces mesures portent préjudices aux voyageurs et causent bien des malheurs. Elles briment les personnes et font en sorte que ceux qui font vivre l’industrie aérienne et du tourisme, les voyageurs, sont traités comme des criminels pour exercer le droit fondamental au libre déplacement et leur font manquer des vols.

La question de vous empêcher de voyager par des « autorités » américaines est des plus révoltante et insultante. Mais le plus pernicieux, c’est ce transfert arbitraire de données personnelles sans consentement vers des entités étrangères à l’extérieur du pays qui sont complètement incontrôlables et d’une transparence plutôt opaque.

À ces inquiétudes pressantes, s’ajoute le fait que le président Barack Obama vient de nommer à la tête de la TSA un ancien officiel militaire du renseignement. Sous le commandement de Robert Harding, la TSA, qui est responsable de la sécurité dans les aéroports américains suite au 9/11, sera probablement encore plus militarisée et transformée en une opération du renseignement. Cette nomination par Obama d’un ancien général de l’armée pour gérer la TSA indique que le gouvernement a un désir grandissant de militariser les aéroports civils.

Dans le passé, Robert Harding a travaillé comme adjoint au service de renseignement de l’Armée US G2. Il était responsable de la planification et de l’exécution des programmes du renseignement. De 1997 à 2000, il fut le directeur des opérations pour la DIA (Defense Intelligence Agency) et il a rempli les fonctions d’officier senior du renseignement humain au département de la Défense.

Avant de travailler pour la DIA, Harding a servi pour J2, Intelligence Directorate, United States Southern Command, sous le général Barry McCaffrey et Wes Clark en tant que chef du renseignement. Il a aussi dirigé le renseignement avec le Joint Interagency Task Force dans la pseudo guerre contre la drogue. Entre 2003 et 2009, Harding était un consultant auprès du gouvernement sur le renseignement humain et autres domaines connexes.

La DIA, la CIA, et la NSA ne sont que sélectivement soumis à l’examen du Congrès américain. La transparence y est aussi fréquente que l’honnêteté des politiciens. Sous le règne de Bush, la DIA fut infiltrée par les néo-conservateurs et en 2004, un analyste de la DIA a révélé à quel point l’agence était compromise. Cette histoire a d’ailleurs fait l’objet d’une enquête du FBI à propos de l’espionnage israélien. Cette infiltration a fait en sorte que l’Office of Special Plans, dirigée par Douglas Feith à ce moment-là, a mené à l’invasion de l’Irak basé sur de fausses informations et faux prétextes.

Il y a de ces signaux, des symptômes, qu’on ne peut ignorer qu’à notre propre risque. L’Histoire se répète.

Un autre de ces signes qui devraient attirer notre attention, c’est le nombre d’armes à feu vendues l’année dernière aux États-Unis qui en hausse vertigineuse. Ne paniquons pas, il n’y aura pas plus de tueries et de crimes causés par arme à feu, les statistiques indiquent le contraire. Ces ventes d’armes à feu ont une tout autre signification.

Les statistiques pour l’année 2009, publiées par le National Instant Criminal Background Check System (NICS) du FBI, montrent une augmentation de 10% du nombre d’armes à feu vendues par rapport à 2008; totalisant plus de 14 millions de fusils vendus.

Pour mettre cela en perspective, c’est plus d’armes à feu que le nombre de soldats actifs des 21 premières armées du monde combinées.

Lorsque les gouvernements nous perçoivent comme étant la menace, l’ennemi à surveiller, il y a fort à parier que la population commence à comprendre que l’ennemi qui en veut vraiment à ses droits et libertés, à sa vie privée et son libre mouvement, est précisément ces gouvernements hors de contrôle.

Dès lors, toute notion de sécurité apportée par ces gouvernements est futile, en plus d’être dangereusement et gravement illusoire.

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Classé dans Actualité, François Marginean

Les terroristes gagnent

Il aura suffit de mettre un présumé terroriste aux explosifs sans passeport sur un avion pour voir s’envoler nos libertés individuelles. Les terroristes ont gagné. Peut importe si la sécurité de l’aéroport d’Amsterdam utilisait déjà les scanners corporels qu’on veut maintenant nous imposer ici, au nom de la sécurité, mais qui n’ont pas su détecter les explosifs. Peu importe que les services du renseignement américain étaient déjà au courant que Umar Farouk Abdulmutallab était fiché sur la liste des terroristes. Personne n’a été assez fiable pour empêcher cette menace de monter à bord du vol 253 de Northwest le jour de Noël dernier.

Peu importe.

C’est vos droits et libertés qui seront brimés, écrasée, encore une fois. Nous descendons plus profondément dans ce qui est déjà un État policier de surveillance où nos libertés individuelles sont anéanties au nom de la sécurité. Les terroristes ont gagné parce qu’ils haïssent qu’on soit libres. Et nous le sommes plus. Au nom de la sécurité. Dommage que l’histoire soit d’un tel ennui pour la population, parce qu’on se souviendrait peut-être que moins de liberté ne correspond jamais à plus de sécurité, mais résulte historiquement et invariablement à davantage de tyrannie.

Ainsi, nous allons devoir nous soumettre à ces scanners corporels pornographiques dans les aéroports alors que nos « experts en sécurité » n’ont même pas été capables d’arrêter le sans passeport Abdulmutallab. Ces crétins à la sécurité vont voir votre femme ou votre homme à poil, alors qu’ils ne sont même pas capables de faire la différence entre du miel et des explosifs…

En effet, saviez-vous qu’un aéroport en entier a dû être fermé et complètement évacué en Californie, parce que des agents de la TSA qui fouillaient les bagages d’un jardinier pensaient qu’il transportait des explosifs? Le FBI a interrogé le jardinier pendant quatre heures. Ce qui sentait comme des explosifs selon les agents de la TSA (agence de sécurité des aéroports américains) était en fait du…miel!

De plus, si vous pensiez qu’il est impossible de sauvegarder et transmettre ces images, détrompez-vous. C’est possible. Sans compter les dommages potentiels à votre ADN.

Voilà pour la sécurité accrue et les experts. Selon le scénario, c’est à ce moment-ci que la population doit se dire un « ouf  » de soulagement, se sentir davantage en sécurité et remercier nos gouvernements de réduire nos libertés individuelles au nom de la sécurité. Laissez fondre la petite pilule de soma sous votre langue. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Voyez-vous comment ils manipulent non seulement l’info elle-même mais (surtout) la perception de l’information? Ici la manipulation est dans le modelage de la perception du lecteur. L’intox se trouve moins au niveau des « faits » relatés qu’au niveau du point de vue lui-même, du référentiel.

À propos des scanners liberticides et des leurs irradiations cancérigènes et hautement dommageables pour l’ADN: il suffit que les grands médias suggèrent une « peur du profilage racial » pour que le problème entier soit réduit à ça dans l’opinion publique. Le débat est délimité et dévié dès le départ. C’est pas une question de profilage racial, c’est une question d’anéantissement pure et simple de nos libertés individuelles, par-delà toutes distinctions d’âge, de sexe, de culture, de nationalité, de race, etc. ils comptent sur le fait que les moutons vont dire : »pas grave, je suis pas un ‘ethnique’ pis j’ai rien à me reprocher, pis c’est pour attraper les terroristes qui tuent du monde, donc c’est un mal nécessaire. » – David V.

Voilà le véritable enjeu: nous perdons nos libertés individuelles et surtout notre dignité humaine.

Prorogation du Parlement par Harper

Notre mini dictateur canadien Harper vient de proroger le Parlement. Adios l’illusion de la démocratie, une seconde fois, un an après que Harper ait demandé à la Reine de fermer le Parlement. Cela veut dire que le travail que Harper faisait pour passer ses nouvelles pièces de législation bien souvent contre la population, tel que le Projet de loi C-6, sont à recommencer depuis le début. C’est une bonne nouvelle, mais c’est extrêmement louche. Harper doit avoir une motivation plus importante en tête, car il a beaucoup à perdre en devant recommencer ces dizaines de législations qui meurent ainsi au feuilleton. Pourquoi alors proroger le Parlement jusqu’en mars, après les Jeux Olympiques?

Comme il en était question dans l’article de la semaine passée ( Le terroriste nigérien Abdulmutallab prend le vol 253 de Northwest sans passeport; fiché dans la base de données sur le terrorisme ), la sécurité de l’aéroport d’Amsterdam était assurée par ICTS, la même compagnie israélienne qui était responsable de la sécurité à chacun des aéroports desquels les terroristes du 9/11 sont partis, apparemment en déjouant la sécurité.

En ce qui concerne l’aéroport international de Vancouver, c’est la compagnie Verint qui assure la sécurité depuis 2002. Verint est d’ailleurs aussi responsable de la sécurité du Métro de Montréal et du transit de Copenhague depuis 2004. Ils étaient aussi aux Olympiques de Beijing en 2008 et il n’y a aucun doute que Verint est aussi impliquée dans les Jeux Olympiques de 2010 à Vancouver.

Bien que ICTS est la compagnie qui assurait la sécurité de l’aéroport de Logan le 11 septembre 2001 et bien connue pour engager des anciens officiers du Shin Bet, Verint a aussi un passé troublant. Il n’y a pas de déni quant au fait que Verint est une branche de la compagnie israélienne Converse et était responsable majeur de la sécurité du Transit de Londres au moment des attentats à la bombe du 7/7. Les seules caméras qui n’ont pas fonctionné ce jour-là étaient exactement celles où les attentats ont eu lieu. Voilà pour les extraordinaires coïncidences.

Alors, dans l’éventualité d’un acte de terrorisme majeur durant les Jeux Olympiques de Vancouver, cela bénéficierait énormément à Harper qui aurait ainsi l’occasion de devenir encore un peu plus le grand dictateur qu’il aspire tant à être. Si telle situation venait qu’à se produire, la fermeture du Parlement lui laisserait les mains libres pour instituer des mesures restrictives au niveau des libertés individuelles, et surtout, distraire les Canadiens et Québécois de certains faits – que le Canada a participé à la torture, que Harper n’a pas l’intention de rapatrier les troupes d’Afghanistan en 2011 et que le Canada est dissout dans ce qui sera l’Union nord-américaine qui doit se compléter cette année.

Être un humain

En cette époque de darwinisme social, de transhumanisme et post-humanisme, idéologies autodestructrices et suicidaires, je vous convie à lire cette réflexion à propos des êtres humains et de l’humanité.

Ein Mensch, un être humain, est tout. Rien n’est d’une plus grande valeur qu’un être humain. Cette valeur ne peut être améliorée, ni enlevée. Elle est mienne pour toujours, mais seulement la mienne.

Je la partage avec chaque autre être humain sur Terre.
Il est certain que nous vivons à une époque où les êtres humains sont souvent considérés comme étant « rien », d’aucune valeur.

Nous vivons un âge où l’idéologie malthusienne fait un retour avec vengeance; où évidemment les êtres humains sont considérés être des « mangeurs inutiles », un « danger pour la planète ».

Nous vivons dans une époque où la valeur de la vie humaine est considérée comme négligeable par les maîtres du monde, « l’élite », les « joueurs mondiaux », les « rois philosophes ». Et lorsque la fin justifie les moyens, des centaines ou des milliers et souvent des centaines de milliers ou même des millions d’êtres humains peuvent être sacrifiés pour avancer l’agenda politique pour davantage de pouvoir et de contrôle pour ces élites. La torture et toutes formes d’humiliations sont justifiées pour atteindre ces buts, où la dignité humaine n’est d’aucun soucis pour ceux qui se perçoivent comme supérieurs, l’élite, les ultra riches, les intellectuels ou les génies scientifiques.

Ils recherchent des méthodes encore plus « parfaites » pour tuer des êtres humains ou produire des douleurs agonisantes pour terroriser et les pousser à se plier et à obéir, physiquement ou psychologiquement.

Un être humain n’est clairement rien pour eux, puisqu’ils se sont conditionnés eux-mêmes en un système de croyance anti-humain.

Ils croient que la race humaine détruit la planète ou que l’humanité est une forme de vie déficiente et chaotique qui est hors de contrôle et qui a besoin d’être ramené sous contrôle d’une certaine façon et par n’importe quel moyen, ou possiblement même altéré génétiquement.

Et bien, je crois que ce système de croyance élitiste est « fou », insensé et tout simplement faux. Et je crois que la fausseté de ces croyances élitistes peut être empiriquement prouvée.

Bien sûr, puisque ces élites sont de « vrais croyants », les gens comme David Rockefeller ou Henry Kissinger ne changeront pas d’idée de bientôt. Par contre, avec le temps plusieurs croyants vont le faire. Certains de ces convertis aux valeurs humaines pourraient même être les enfants et petits enfants des élites d’aujourd’hui, qui présentement se voient comme étant nés pour gouverner, contrôler, subjuguer et dominer.

Pour le mieux ou pour le pire, le changement est inévitable. Être humain signifie d’avoir à s’ajuster avec le changement et de s’y adapter. Être humain signifie d’avoir le potentiel pour l’espoir que le changement nous verrons sera inévitablement pour le mieux.

Je crois que ceux qui dénient la valeur de la plupart des êtres humains, pour augmenter leur propre valeur perçue, sont maintenant à se battre pour une guerre perdue contre l’inévitable perte de leur pouvoir. Ils ne gagneront pas, mais le plus longtemps qu’ils demeurent dans des positions de pouvoir trop important, plus ils causeront de terribles souffrances parmi les innocents.

Être humain signifie travailler ensemble vers l’objectif qu’un jour – le plus tôt possible – nous mettions fin au pouvoir de l’élite folle et barbare, pour qu’ils ne fassent pas plus de mal à l’humanité.

J’appartiens à la race la plus spéciale qui a vécu sur cette planète. La seule qui est consciente d’elle-même, avec la connaissance du passé et espoir pour le futur, capable de poser la plus importante question de toute: pourquoi? (Source)

Il semble que la principale guerre qui est menée est celle contre l’esprit humain; pour la déshumanisation totale des êtres humains. La vie en général et la valeur de la vie humaine sont réduites à rien. Notre dignité humaine est niée et détruite, peu à peu. On ne vous aime pas heureux, mais bien épeurés, terrorisés, obéissant.

Les terroristes gagnent et la résistance de masse ne semble pas surgir de nulle part.

Où sont donc passés notre dignité humaine, le sens et la valeur de la vie? Pourquoi avons-nous oublié notre génie humain, notre créativité, notre infini et incroyable potentiel de l’esprit humain? Où sont nos projets de société, nos visions du futur et nos valeurs humaines? Retrouvons rapidement nos esprits individuellement et collectivement. Il est temps de voir clairement qui sont les dangereux psychopathes qui sont au pouvoir et que nous avons malheureusement laissé faire trop longtemps.

Nous sommes responsables de l’état du monde et tant que nous ne changerons pas de direction, nous nous dirigerons vers un mur de totalitarisme et de tyrannie au lieu de faire chemin vers plus de liberté, de respect, de dignité humaine et d’épanouissement de la race humaine, en équilibre avec la nature. C’est un choix à faire qui nous appartient tous. Le futur dépend de nous à cette cruciale intersection de l’Histoire. Le résultat sera que nos descendants seront soit des êtres libres ou des esclaves.

C’est littéralement le choix auquel nous faisons face en tant que race humaine entière. C’est la croisée des chemins : tyrannie ou liberté?

François Marginean

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Obama: le bilan après un an

« Yes we can » – Barack Obama, slogan de sa campagne électorale, automne 2008

« Au cours de périodes où règne le mensonge et la manipulation, dire la vérité devient un acte révolutionnaire » – George Orwell

« Vous pouvez avoir du pouvoir sur autrui tout aussi longtemps que vous ne leur enlevez pas tout ce qu’il possède. Mais lorsque vous avez tout volé à un homme, il n’est désormais plus sous votre pouvoir – il est libre de nouveau » – Aleksandr Solzhenitsyn

Voilà déjà une année d’écoulée depuis l’élection de Barack Obama. Comme je le prédisais à l’automne dernier, ce nouveau gouvernement élu sur un vent de changement, se révèlera n’être qu’une vaste illusion, une campagne de promesses vides et de faux espoirs. L’administration Obama n’est rien de plus que la continuité de celle de Bush. L’illusion du paradigme de la gauche et la droite, des Républicains et des Démocrates s’effondre. Il n’y a qu’UN parti politique aux États-Unis: Le parti de la guerre et de Wall Street, le tout orchestré par les banquiers privés de la banque centrale, la Federal Reserve Bank (Fed). Que les Américains votent pour un parti ou l’autre, l’agenda est le même. Il y a longtemps que les États-Unis sont tombés sous un coup d’État silencieux, probablement depuis la mort de JFK.

Voici de nombreux exemples de ce bilan négatif de l’administration Obama:

– L’administration Obama tente d’étouffer le dossier des courriels manquants de la Maison Blanche

Obama avait promis à l’Amérique plus de transparence. Cela ne s’est jamais vraiment concrétisé. Nombreux sont les exemples. L’administration Obama a décidé de suivre les pas de l’ancien président George W. Bush en tentant d’étouffer une poursuite judiciaire visant récupérer des millions de courriels manquants liés à la Maison Blanche pouvant contenir des informations importantes quant à la gestion de l’administration Bush, effaçant ainsi potentiellement des évidences de crimes.

– L’argument identique du « secret d’État » utilisé par Bush est mis de l’avant par l’administration Obama pour empêcher la divulgation d’informations troublantes et incriminant.

Le département de la Justice imite l’administration Bush en invoquant le privilège du « secret d’État » face à des poursuites judiciaires dans le dossier du programme de capture extraordinaire de la CIA (rendition program), mis en place par Bush, Cheney et Rumsfeld. La raison évoquée pour éviter que les poursuites judiciaires se poursuivent contre ce programme d’enlèvement de suspects à travers le monde, transportés secrètement vers des prisons non identifiées publiquement pour se faire torturer, est que ces poursuites pourraient révéler des informations secrètes relatives à la sécurité nationale.

– Barack Obama avait promis que les États-Unis ne torturerait pas sous sa garde.

Mais tout comme Bush, Obama se bat pour empêcher des milliers de photos documentant la torture made by America, alors que Guantanamo n’a toujours pas fermé ses portes et que la torture se poursuit inlassablement sous son administration, tel que rapporté par une enquête espagnole. Cette dernière explique différentes techniques pratiquées comme l’écrasement de testicules, la détention dans des cellules souterraines dans un les ténèbres totales avec privation de sommeil et de nourriture pour une durée de trois semaines, inoculation à l’aide d’injections de maladies canines, torture à l’eau (waterboarding), etc. Tout cela sous l’autorité de personnel militaire américain, parfois conduit en présence de professionnels médicaux.

Le président Obama refuse de rendre public les photos de torture parce qu’il « croit que leur publication pourrait mettre en danger les troupes ».

En réalité, non seulement Obama ne poursuivra pas les responsables de la torture en justice, mais en fait, il planifie donner de l’expansion à cette torture et continuer sa pratique. Des centres de détention secrets pour des suspects terroristes seront ouverts en Mauritanie, en Éthiopie, dans quelques pays de l’Afrique du nord, du Moyen-Orient et en Asie.

Obama a passé outre le Congrès américain pour permettre la détention de suspects terroristes pour une durée de temps illimitée, sans qu’aucune accusation formelle ne soit déposée. Dans d’autres pays du monde, on appelle cela des pouvoirs dictatoriaux.  Cela permet au président de détenir unilatéralement des « ennemis combattants » sans habeas corpus, un terme légal qui signifie que les plaignants sont forcés de vous accuser formellement d’un crime pour justifier la détention d’un suspect. Le terme « ennemi combattant » qui faisait en sorte que les Accords de Genève sur les prisonniers de guerre ne s’appliquaient plus, a été abandonné par Obama dans le cas des détenus de Guantanamo, mais il a gardé le terme pour les autres prisons à l’étranger, s’assurant ainsi encore une fois de conserver des pouvoirs exécutifs impérialistes.

– Obama est du même avis que Bush: les prisonniers de Bagram, Afghanistan n’ont pas de droits constitutionnels. Pourtant, les droits ne sont pas donnés par la Constitution, ils sont reconnus. Lorsque les droits peuvent être retirés, ce ne sont pas des droits, mais bien seulement des indulgences octroyées par un maître inspirant la crainte à des esclaves qui se comportent particulièrement bien.
Obama Sides With Bush: No Rights for Bagram Prisoners

– Obama est allé jusqu’à menacer l’Angleterre de cesser leur coopération d’échange du renseignement pour éviter que des évidences de torture soient révélées.

Trois provisions controversées du Patriot Act instauré Bush reçoivent l’appui d’Obama.

Le département de la Justice a indiqué que l’administration Obama donne son soutien pour le renouvellement de trois sections controversées du USA Patriot Act qui expire en décembre. La première est la Section 206 qui permet au FBI de faire de l’écoute électronique des lignes téléphoniques ou des ordinateurs des Américains. La suivante est la Section 215 qui permet aux enquêteurs d’obtenir les archives médicales, d’affaires, de librairie, bancaires et autres de quiconque, avec l’approbation de la Foreign Intelligence Surveillance Court. La dernière, surnommée le « loup solitaire », permet d’accumuler des renseignements à propos de personnes qui ne sont pas suspectées d’être part d’un gouvernement étranger ou d’une organisation terroriste.

– Toutes les pièces de législation adoptées sous l’administration Bush qui étaient profondément liberticides et allant à l’encontre de la transparence, de la Constitution et de la démocratie, sont maintenant embrassées par le régime de continuité d’Obama, qui a brisé une fois de plus une importante promesse électorale. Il en est de même pour le Commissions militaires (Military Commissions Act), qui permet de juger des détenus dans des tribunaux militaires établis à Guantanamo Bay, Cuba.

La NSA a filtré toutes les communications des Américains et a ciblé des journalistes depuis l’instauration de ces mesures draconiennes par Bush, dans le cadre de sa guerre bidon au terrorisme. Tout le trafic de ces communications transigeant par de grandes firmes privées de communication comme AT&T étaient directement reliées à la NSA, agence d’espionnage américaine. Depuis que les Démocrates sont au pouvoir, rien n’a changé. Obama ne veut pas tenir Bush et ses acolytes responsables de leurs crimes et violations de la Constitution parce qu’il veut conserver ces pouvoirs. Idem pour l’enlèvement d’individus étrangers, leur transport vers des nations étrangères pour ensuite être torturés.

Ainsi, l’administration Obama bloque les poursuites judiciaires contre les écoutes électroniques illégales, donne de l’expansion à la défense légale de Bush en ce domaine et invoque constamment le « secret d’État » pour défendre le programme envahisseur et criminel de surveillance de Bush.

– Le parti de guerre est toujours l’oeuvre. L’industrie de la mort poursuit ses bonnes affaires sous Obama

Les États-Unis planifient déployer 25 000 troupes militaires en Géorgie d’ici 2015, à la frontière de la Russie. Les Américains ont l’intention de construire deux bases militaires sur le territoire de la Géorgie et une base navale. Ce déploiement fait suite à la provocation de la Russie en août 2008 par les États-Unis et Israël, via l’Ossétie du sud. Une guerre contre l’Iran signifierait une confrontation contre la Russie qui a déclaré qu’elle considèrerait une attaque contre l’Iran comme une attaque personnelle.

Quoi de mieux que d’avoir le prix Nobel de la Paix pour plaider en faveur du recrutement de mineurs pour l’armée? Obama veut son armée, il entend lever une armée de jeunes qui ne serviraient pas la Constitution, mais le président directement. Le plan d’Obama se nomme le « Generations Invigorating Volunteerism and Education Act», ou plus simplement, le « GIVE Act ». Ce projet de loi a été voté, à 321 contre 105, le 18 mars 2009. Ce projet de loi H.R. 1388 est donc présentement « à l’étude » au Sénat américain.

Obama a d’ailleurs annoncé, de pair avec Rahm Emanuel, qu’il comptait avoir un corps de volontaires de type milice paramilitaire aux États-Unis aussi bien financé et équipé que l’armée US elle-même.
Heil Obama! Des enfants-soldats sur tout le territoire américain…

La guerre est toujours une option sur la table, comme on a pu le voir toute l’année dans le cas de l’Iran., quitte à nommer un anti-iranien pour gérer cette situation.

L’administration Obama continue la doctrine américaine de dominance militaire globale.

Obama n’a pas diminué le budget militaire, au contraire. Il n’y aura pas de renversement de l’agenda militaire ni de la politique étrangère des États-Unis. Surtout pas avec Hillary Clinton, Robert Gates et Rahm Emanuel et son frère. Les États-Unis viennent de briser son record de la guerre du Vietnam en étant en Afghanistan depuis plus de 8 ans. Cela n’est pas près de se terminer, au contraire de ce Obama avait promis durant sa campagne électorale.

– Obama, son administration et différentes agences gouvernementales comme la NSA reçoivent d’ailleurs leurs instructions et conseils par la même élite dirigeante, dont fait partie Henry Kissinger, la Ford Fondation, et la quatrième branche du gouvernement, Goldman Sachs et les banquiers et financiers de Wall Sreet qui pullulent au sein du gouvernement Obama, comme Geithner.

– Obama refuse toujours de toucher à la Fed. Tant qu’il ne forcera pas une reforme entière de la Fed pour récupérer le pouvoir de la création de la monnaie, au lieu de le laisser entre les mains de banquiers la créant de nulle part et la prêtant à crédit au gouvernement (lire le peuple) avec intérêts, l’économie entière sera sous l’étroit contrôle des banquiers privés qui ont ruiné les États-Unis depuis 1913, date de la création de la Fed.

– Obama avait promis que les lobbyistes ne se retrouveraient pas dans son organisation. Une autre fausse promesse lamentablement vendue au public américain. Une douzaine de lobbyistes ont trouvé un poste au sommet de l’administration Obama. On y trouve des gens nommés au département de la Défense ayant travaillé pour Raytheon, un manufacturier d’armement, un ancien VP de Monsanto à la FDA, des anciens généraux et du Pentagone partout dans le gouvernement, et ainsi de suite.

– Obama agit de manière similaire à Bush dans le domaine des pétrolières, des énergies et est même allé jusqu’à approuver la décapitation des montagnes pour y retirer du charbon, une politique qui fut sévèrement condamnée lorsque Bush s’y adonnait. L’étroite collaboration entre les exécutifs du pétrole et Washington se poursuit de plus belle.

Il y a fort à parier qu’avec un tel bilan, les Américains ne seront pas dupes très longtemps et qu’Obama sera un président d’un terme seulement. En attendant le prochain poulain de l’establishment, du parti de la guerre et de Wall Street, nous pouvons aussi parier que l’Amérique aura le temps de s’appauvrir énormément, au point où la classe moyenne aura pratiquement disparue et où le pays sera complètement ruiné et en banqueroute, affligé d’hyperinflation et de la plus grande dépression depuis les années 30. On annoncera alors l’arrivée d’un autre président… sauveur de tous, charismatique au sourire charmeur.

« Yes we can »

« Change we can believe in »

François Marginean

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Internet – Un champ de bataille

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Il devient de plus en plus évident que l’Internet est en passe de se transformer en un véritable champs de bataille. Un espace virtuel, mais une guerre réelle. La blogosphère dérange, les échanges d’idées et d’information s’effectuent en temps réel, dépassant le filtre des médias traditionnels. C’est une guerre de l’information.

Les exemples sont nombreux, mais allons-y avec quelques-uns.

On apprenait cette semaine qu’un nouveau projet de loi déposé à Ottawa vise à octroyer plus  de pouvoir à la police et aux agents du renseignement (SCRS) pour surveiller et espionner l’Internet en leur permettant l’écoute et l’interception électronique de communications sur Internet ainsi que la collecte d’informations personnelles sur les utilisateurs. Selon ce nouveau projet de loi annoncé par Peter Van Loan, le ministère de la sécurité publique, les fournisseurs de services Internet (ISP) pourraient se voir obligé de partager les données concernant la consommation d’un client, ce qui les pousserait donc à stocker ces informations pour tous leurs clients, en tout temps.

«Ça voudrait donc dire qu’on serait surveillé, en quelque sorte, en tout temps,» expliquait au Globe and Mail Richard Rosenberg, président de la B.C. Freedom of Information and Privacy Association, une association de défense de la vie privée et de la liberté d’information basée en Colombie-Britannique. (Source)

Un autre projet de loi introduit par Nicholson exigerait entre autre:

  • Que les forces policières puissent obtenir des données de transmission (informations sur le routage) qui est envoyé ou reçu via le téléphone ou l’Internet si autorisé par un mandat.
  • Des compagnies de télécommunications de garder les données relatives à des communications spécifiques ou abonnés si ces informations sont nécessaires à une enquête et demandé par une ordonnance.
  • De permettre à la police d’activer à distance des dispositifs de repérage qui sont inclus dans certaines voitures et autres bidules électroniques tels que les téléphones cellulaires.

Le même type de loi permettant la surveillance de l’Internet sont en place dans plusieurs autres pays. En Angleterre, il s’agit du Regulation of Investigatory Power Act de 2000. Aux États-Unis, le USA PATRIOT Act de 2001 donnait de l’expansion aux surveillances électroniques de l’Internet qui sous l’administration Bush, autorisait la National Security Agency (NSA) à le faire sans mandats. Le Protect America Act de 2007 et le FISA Amendments Act de 2008 augmentaient encore plus ce pouvoir. En Australie, le Surveillance Devices Bill de 2004 et le Intelligence Services Act de 2001 donnent à peu près les mêmes pouvoirs aux autorités australiennes et leurs services du renseignement. En Nouvelle-Zélande, c’est la même histoire avec le Search and Surveillance Powers Bill qui a été introduit en septembre 2008. En Suède, le parlement a approuvé de nouvelles lois permettant les services du renseignement de filtrer les appels internationaux, les fax et courriels sans ordre de la cour.

Facebook

Facebook qui compte presque que 12 millions d’utilisateurs au Canada seulement et environ 250 mondialement, ne se gêne pas pour violer la vie privée de ses abonnés. On accumule vos données personnelles et les garde de façon indéfinie, même si vous fermez votre compte. Toutes ces informations personnelles deviennent la propriété de Facebook et seront partagées avec un million de fournisseurs tiers, sans compter la CIA.
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La stratégie de cyberdéfense d’Obama

Aux États-Unis, un plan pour créer un poste de commande de la cyberespace sous le contrôle du Pentagone menace le droit à la vie privée et soulève de nombreuses inquiétudes diplomatiques. L’administration Obama soutient qu’elle veut protéger la nation de cyber-attaques et va de l’avant pour se préparer pour de possible opérations offensives contre des réseaux d’ordinateurs adversaires. Le Pentagone au contrôle d’un poste de commande d’intervention sur l’Internet. Tout ce qui a de plus rassurant. Les libertés civiles sous la responsabilité militaire du Pentagone et de ses contractants privés du secteur militaro-industriel.

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Le futur de la censure sur Internet

Nous connaissons tous la censure de l’Internet par le régime communiste chinois. Mais l’Australie vient de nous donner un autre aperçu de ce que sera le futur de la censure sur Internet. Le gouvernement australien vient de produire une liste de 1 370 sites Internet bannis. Présentement, il s’agit d’un projet pilote volontaire auquel les fournisseurs d’Internet peuvent se soumettre. Mais si l’expérience est concluante est qu’ils en fassent une loi, quiconque mettra un lien sur son site vers l’un de ces sites interdits par la liste noire du gouvernement sera passible d’une amende de $11 000 par jour. Non seulement il sera un crime de reproduire le contenu d’un site Internet interdit, mais même le simple fait de reproduire son adresse le sera.

Ce n’est pas uniquement similaire à  l’interdiction de certains livres. C’est comme interdire des livres et interdire de prononcer leur titre. Cela représente beaucoup d’interdictions. Mais voici la partie tortueuse: le gouvernement ne va même pas dire quels sont les sites interdits! C’est un secret. Alors, il existe 1 370 sites Internet qui pourraient résulter en une poursuite judiciaire contre vous si vous vous trouvez en Australie, mais vous ne pourrez pas savoir lesquels jusqu’à ce que vous tombiez sur l’un d’eux.

La police de la pensée

Le Ministre des affaires étrangères d’Israël a annoncé la création d’une nouvelle police de la pensée pour mener une guerre sur l’Internet. Le gouvernement va commencer à payer des anciens militaires et autres jeunes pro-israéliens parlant différentes langues pour se promener sur différents sites, blogs et forums sur Internet et ainsi influencer les débats en faveur d’une image positive d’Israël. L’establishment lui donnera le nom «d’escadron de guerre Internet». Cela va probablement par leur sauter en plein visage comme un vieux pétard parce que la blogosphère va maintenant simplement assumer que TOUS les commentaires pro-Israël sont de la propagande payée. Il faut contrôler la pensée, criminaliser certains segments de celle-ci, intimider. On va même chercher à criminaliser les comparaisons entre les israéliens, sionistes et juifs avec les nazis.

Peu à peu, la police de la pensée s’installe. C’est sur Internet que cette guerre va bientôt faire rage. Vous êtes sur le champ de bataille, avec vos pensées, votre ordinateur et vos données privées. Plus rien ne vous appartient, tout pourra être retenu contre vous. On commence par criminaliser certaines choses, puis peu à peu, c’est la dissidence politique et la critique du gouvernement qui deviendra un crime. C’est le gouvernement et les militaires qui vous dicteront ce qui est permis de penser et ce qui ne le sera pas. À moins qu’on renverse la vapeur et qu’on réalise qu’Internet est le dernier vrai bastion de la liberté au sens large et de la liberté d’expression en particulier.

François Marginean

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Projet de loi C-6 – Loi canadienne sur la sécurité des produits de consommation

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Nos bons mandarins à Ottawa travaillent fort pour notre bien et ils ont plusieurs manières de le manifester. Cette fois, cela prend la forme du projet de loi C-6 ou Loi canadienne sur la sécurité des produits de consommation. Selon la présentation que Santé Canada en fait sur son site officiel, ce projet de loi C-6 «est une proposition législative qui aiderait à protéger les familles canadiennes contre les produits de consommation dangereux.»

«Le gouvernement du Canada a déposé le projet de loi C-6 le 29 janvier 2009. La Loi canadienne sur la sécurité des produits de consommation remplacerait la partie I de la Loi sur les produits dangereux et instaurerait un nouveau régime règlementaire. Elle a pour but de moderniser et de renforcer les lois sur la sécurité des produits en modifiant les règles actuelles pour mieux protéger la santé et la sécurité des Canadiens. La nouvelle loi permettrait d’adopter les mesures concrètes nécessaires pour rendre les produits de consommation plus sécuritaires pour les Canadiens et leur famille grâce à l’interdiction de fabriquer et d’importer des produits dangereux. La nouvelle loi donnerait en outre au gouvernement le pouvoir d’ordonner le rappel de produits dangereux.»

C’est toujours une bonne nouvelle de savoir que notre gouvernement veille à notre sécurité et qu’il travaille ardemment pour nous protéger. Alors pourquoi ce fait-il que des personnes comme Shawn Buckley, avocat constitutionnel et président de la Natural Health Products Protection Association, sont inquiets?

C’est que le projet de loi C-6, se trouve à être l’ancien projet de loi C-52, mais sous un nouveau nom. Ce dernier avait été rejeté en juin 2008, suite aux énormes pressions de plusieurs Canadiens et de groupes de pression qui sont montés aux barricades contre les projets de loi C-51 et C-52. Le ministre de la Santé, Tony Clement, avait dû accepter les demandes de modification de la part de l’industrie des produits naturels pour la santé qui avait alors organisé des campagnes contre les restrictions sur la médecine homéopathique et des herbes médicinales. C’est que lorsque Clement avait proposé des amendements à la Loi sur les aliments et drogues en avril 2008, les herbes médicinales avait été placées sous la même catégorie que les produits pharmaceutiques, soulevant des inquiétudes qu’ils deviendraient ainsi sujets au même type de surveillance qu’eux.

La Natural Health Products Protection Association avait alors lancé une campagne pour dénoncer les pouvoirs de type «État policier» qui permettaient aux agents de Santé Canada de fouiller à leur gré des propriétés privées pour chercher et perquisitionner des produits illégaux. Il y avait des préoccupations quant au manque perçu d’absence de garanties pour protéger nos droits et libertés et la propriété privée dans l’exercice des nouveaux pouvoirs prévus par les inspecteurs. Le gouvernement avait alors été forcé de modifier ses amendements pour clarifier les termes dans lesquels les inspecteurs peuvent saisir des produits et des biens et la durée de temps permise parce que ces confiscations ont évidemment des impacts financiers potentiellement significatifs dans le cas particulier des petites compagnies.

Maintenant, nous avons ce projet de loi C-6 qui est introduit au nom de la «sécurité publique». S’il est finalement adopté, il va créer un dangereux précédent en ce qui a trait au type de pouvoirs que les inspecteurs de Santé Canada auront à leur disposition ainsi que la façon dont ils seront appliqués.

Pour le moment, il est à noter que sous la loi C-6, les médicaments et la nourriture sont spécifiquement exemptés de cette juridiction. Mais il n’y a pas de mention spécifique quant aux produits de santé naturels. En regard de la règlementation, les produits de santé naturels sont considérés comme une sous-catégorie de «médicaments». S’agirait-il d’une échappatoire sémantique délibéré? Pour éviter la confusion, nous devons insister que les produits de santé naturels soient spécifiquement exemptés. De ne pas le faire pourrait mettre en péril et éliminer des milliers de ces produits naturels.

De plus, le gouvernement peut à tout moment passer un nouveau règlement, sans qu’il soit nécessaire d’être débattu au Parlement ou que la population soit consultée, et y inclure les produits de santé naturels.

Mais attention, le projet de loi C-36 ratisse large, très large. Son nom l’indique bien: Loi canadienne sur la sécurité des produits de consommation. Cela revient à dire que tous les produits de consommation dans votre domicile sont concernés par cette loi. Il donne le pouvoir aux inspecteurs gouvernementaux de bloquer l’importation ou la vente de produits, de saisir des propriétés et des documents et tout cela, basé sur «des motifs raisonnables de croire qu’un produit de consommation présente un danger pour la santé ou la sécurité humaines» (section 30. (1)).

Il n’y a aucune exigence pour l’inspecteur de produire quelconque preuve documentée ni d’évidence scientifique appuyant son jugement. Par contre, il y a exigence de se procurer un mandat de perquisition si les biens et évidences qui sont l’objet de la saisie se trouvent dans un domicile personnel; mais ce mandat peut être obtenu par téléphone, d’un juge qui baserait sa décision entièrement sur les présomptions de l’inspecteur.

L’inspecteur qui saisit une chose en vertu de la présente loi peut :

Entreposage

a) l’entreposer dans le lieu où elle a été saisie ou dans un autre lieu, sur avis et aux frais de son propriétaire ou de la personne qui en avait la possession, la responsabilité ou la charge au moment de la saisie;

b) ordonner à son propriétaire ou à une telle personne de l’entreposer à ses frais dans le lieu où elle a été saisie ou dans un autre lieu. (section 23. a) & b))

Les amendes exorbitantes peuvent atteindre jusqu’à $5 000 000 et un emprisonnement de deux ans.

Les inspecteurs auront aussi un droit de passage sur votre propriété privée, ce qui est contraire au fondement de la loi depuis des centaines d’années en plus d’obtenir le droit de vous épier chez vous. Sommes-nous en danger à un point tel avec les produits de consommation que nous devons abolir la loi ancestrale sur le droit de passage sur les propriétés privées?

L’inspecteur qui agit dans l’exercice de ses attributions et toute personne qui l’accompagne peuvent pénétrer dans une propriété privée et y circuler, et ce, sans encourir de poursuites à cet égard. (section 20.(4))

Le propriétaire ou le responsable du lieu visité, ainsi que quiconque s’y trouve, sont tenus d’accorder à l’inspecteur toute l’assistance possible dans l’exercice de ses attributions et de lui fournir les renseignements qu’il peut valablement exiger. (section 20.(5))

Le projet de loi C-36 donne aussi à Santé Canada le pouvoir de prélever des pénalités criminelles pour ce qui n’est ni plus ni moins des allégations de violations de règlements départemental. La seule chose qu’une personne a à faire pour commettre une «violation» est de contrevenir à un «ordre» bureaucratique. Que la violation soit non-intentionnelle ou qu’aucun dommage n’ai été causé à personne n’importe plus. C’est le fondement de notre système judiciaire qui est jeté par la fenêtre. La présomption d’innocence est changé en présomption de culpabilité jusqu’à preuve du contraire et les principes de l’état de droit qui nous protègent contre les confiscations arbitraires de nos biens et propriétés par gouvernement disparaissent soudainement. Les personnes accusées de violations règlementaires et présumées coupables ne pourront plus se prémunir des deux défenses légales de base, soit le plaidoyer de diligence raisonnable et de croyance erronée mais sincère.

Les agents gouvernementaux pourront ainsi confisquer ces biens et propriétés et les garder pour un temps indéterminé ou même dans certains cas les détruire, sans ordre spécifique de la cour et sans avoir à les déclarer. Tout cela à vos frais. Si vous êtes jugé coupable de violations aux règlements bureaucratiques par des agents du gouvernement, qui conservera les biens et propriétés confisqués? Ce même ministère gouvernemental. N’y a-t-il pas conflit d’intérêt important ici?

À la lumière de toutes ces informations, est-ce que vous vous sentez plus en sécurité que:

-l’État puisse abolir la loi sur les droits de passage sur votre propriété?

-l’État puisse obtenir un mandat pour entrer dans votre domicile sans évidence de crime?

-que le gouvernement puisse saisir votre maison sans mandat et la conserver sans le déclarer à une cour de justice?

-que le gouvernement puisse détruire vos biens ou votre propriété sans ordre de la cour?

Selon l’avocat constitutionnel Shawn Buckley, il s’agit de la pièce de législation la plus dangereuse qu’il n’ait jamais vu, et avec raison. Nous sommes dans un nouveau paradigme où nous ne pouvons plus assumer que le gouvernement protégera nos droits et libertés.

Je vous invite à voir cette éloquente présentation de cet avocat canadien qui explique comment le gouvernement passe des lois pouvant limiter la liberté des gens. (En anglais, mais l’essentiel des informations sont reproduites dans ce billet).

François Marginean

Partie 1

Partie 2

Image Flickr: archer10 (Dennis)

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Pandémie et restrictions des libertés individuelles – partie III

Cet article est la suite de: La salve des virus de la grippe porcine, aviaire et humaine – partie I et de La salve des virus de la grippe porcine, aviaire et de la bêtise humaine – partie II.

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«Un gouvernement assez puissant pour nous donner tout ce que nous voulons est un gouvernement assez puissant pour nous prendre tout ce que nous avons.» – Président Gerald Ford

507215876_f525d3eecfDans ce dernier volet qui clôture cette série spéciale, nous allons aborder l’aspect des mesures d’urgences, de vaccinations de masse et des quarantaines qui risquent d’être imposées, restreignant ainsi nos libertés. L’utilisation de camps d’internement est envisagée et préparée, ainsi que l’utilisation de pouvoirs accrus par la police et l’intervention des forces armées.

Mesures d’urgences et vaccinations de masse

Lorsqu’on sait ce que les gouvernements préparent en cas de pandémie, on peut se demander si ce n’est pas cela qui inquiète davantage que la pandémie en soi. Les mesures d’urgences mises en place, les programmes de vaccinations de masse et quarantaines imposées sont clairement définies et préparées. Ce n’est pas tant le virus qui menace que la réaction prévue des instances gouvernementales, de la police et de l’armée qui devrait attirer notre attention.

Le virus H1N1 a causé moins de décès qu’on s’attendrait à ce que la grippe conventionnelle cause, mais la structure de la loi martiale dans la forme de mesures draconiennes prêtes à combattre la pandémie a été fermement mise en place. Les autorités de la santé ont maintenant calmé leur crise d’hystérie avec leurs scénarios apocalyptiques d’une pandémie de la grippe porcine après qu’il a été déterminé que le virus n’était pas aussi virulent que ce que l’on craignait. Les autorités espèrent que vous avez eu bien peur tout en vous promettant une deuxième vague probablement plus sérieuse cet automne ou hiver. C’est gens sont omniscients, que voulez-vous. Ils ont un agenda, vous savez. «Avec les pandémies, vous avez deux phases. La première est souvent plus bénigne et ensuite une autre à l’automne ou en hiver qui est beaucoup plus sérieuse», a déclaré le Secrétaire de la santé Alan Johnson, «Alors nous devons non seulement nous occuper de cette contagion actuelle, mais nous préparer, peut-être, pour une seconde phase.»

Nous savons maintenant, avec cette série de trois articles, ce que les préparations vont signifier: la création d’un vaccin pour combattre l’influenza, qui si l’on se fie au passé récent, sera plus dangereux que le virus lui-même. Le vaccin sera offert sur une base volontaire dans un premier temps, mais dès qu’une prochaine pandémie se déclarera et que la peur soit montée en mousse par nos chers médias de masse, les appels pour la vaccination obligatoire se feront entendre en crescendo et les médias nous préparent déjà à accepter cette grande finale. Le Time Magazine nous indique que nous devrions être indulgents envers le gouvernement et lui faire confiance puisqu’il ne travaille que pour le bien collectif, nous implorant du même souffle d’être patient dans le cas où il devra imposer «des mesures draconiennes».

Les quarantaines, la loi martiale et l’Ordre Exécutif 13375

Aux États-Unis, le département de la Sécurité intérieure des États-Unis (Department of Homeland Security, DHS) a établi des lignes directrices pour mandater les agents du Bureau of Alcohol, Tobacco, Firearms and Explosives (BATF) avec leurs SWAT Teams, du FBI et de la police fédérale pour imposer des quarantaines obligatoires dans l’éventualité d’une épidémie de la grippe porcine ou autre, sous l’Ordre Exécutif 13375. Si les citoyens tentent d’échapper à l’isolation involontaire, ils sont sujet à une amende de $250 000 et un an de prison. Cet Ordre Exécutif 13375 est un amendement apporté par George Bush se rapportant à l’Ordre Exécutif 13295 du 4 avril 2003 en lui ajoutant une nouvelle section de maladies contagieuses pouvant requérir l’imposition de la quarantaine. À l’origine, étaient nommés le choléra, la diphtérie, la tuberculose infectieuse, la peste, la variole, la fièvre jaune, les fièvres hémorragiques virales et le syndrome respiratoire aigu grave (SRAS). À cela s’ajoute de la nouvelle catégorie de Bush en avril 2005 qui est plutôt large et vague pouvant inclure à peu près n’importe quoi, à la discrétion des autorités:

«(c) Influenza causée par des virus nouveaux ou réémergents qui causent, ou ont le potentiel de causer, des pandémies.»(Source)

Avec une telle définition, tout individu ou groupe d’individus qu’on «suspecte» d’être infecté, peut être arrêté sans procès, mis en isolation indéfinie ou détenu contre son gré selon les indications des autorités, une décision qui est laissée à leur propre discrétion. (Voir vidéos #1 et #2)

Jusqu’à tout récemment, les dernières quarantaines forcées aux États-Unis furent en 1963 et en 2007 lorsque Andrew Speaker, un avocat d’Atlanta a été placé en quarantaine dans un hôpital de Denver parce qu’on le soupçonnait d’avoir contracté une forme du tuberculose résistant aux antibiotiques. Il se trouva que la CDC avait commise une erreur et que M. Speaker avait une forme moins sérieuse de la maladie. Cette erreur n’est qu’un exemple des sérieuses questions que soulève le prospect des quarantaines par rapport aux libertés civiles. Si un individu ou des groupes plus ou moins vastes sont mis en isolation pour une semaine ou plus, qui paie la facture ou la perte d’emploi? Qui s’occupe de la famille et des enfants? Selon un document que le Secrétaire assistant du DHS Bridger McGaw a fait parvenir à différents intervenants de la santé et obtenu par CBSNews.com, le département de la Justice a établi l’autorité légale pour les autorités fédérale pour imposer des quarantaines et le tout est effectif dès maintenant pour répondre à une pandémie d’influenza. À vrai dire, c’est une mesure qui a déjà été employée au Texas.

L’administration Bush a publié le National Strategy For Pandemic Influenza en novembre 2005. Le document envisage une coordination plus étroite entre les différentes agences fédérales, l’emmagasinage et la distribution de vaccins et de médecine anti-virale, et si nécessaire, des «quarantaines» imposées par le gouvernement ainsi que «des limitations sur les rassemblements».

Un document de planification du département de la Défense, résumant les plans de contingence militaires, indique que le Pentagone si dit préparé pour assister «à la mise en quarantaine de groupes de personnes dans le but de minimiser la contagion durant une épidémie d’influenza» et pour aider avec les «efforts pour restaurer et maintenir l’ordre». L’appareil militaire américain a reçu l’ordre de placer la contagion du virus H1N1 sous leur observation.

Toujours aux États-Unis, pendant que les médias actionnaient le bouton de la panique à répétition, l’État du Massachusetts a passé en douce, mais à l’unanimité, le projet de loi S18 qui n’attendait que le moment propice pour sortir des tablettes. Ce dernier donne le pouvoir au gouverneur de l’État d’autoriser le déploiement et l’utilisation de la force pour distribuer du matériel et de l’approvisionnement. Le S18 donne la permission aux autorités locales d’entrer dans les résidences privées pour enquêter et de mettre ses habitants en quarantaine. En d’autres mots, durant n’importe quelle « état d’urgence », cet État peut et va déclarer la loi martiale, alors que les résidents perdront leurs droits et libertés garantis par la Constitution américaine. Comme nous savons, les camps d’internement du FEMA sont déjà prêts pour servir à toute occasion.

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La situation Canada et dans le monde

Il y a quelques années, durant la crise du SRAS, le Canada a répondu en fermant des écoles et certains hôpitaux dans les régions touchées. Mais malgré tous ces mesures et environ 10 000 personnes qui se retrouvèrent sous une forme ou une autre de quarantaine, le SRAS a continué de se répandre au-delà des frontières des patients isolés.

Mais là, on se prépare en grande. En Alberta, 300 militaires canadiens ont menés en pleine ville de Medecine Hat, au milieu de fausses explosions et manifestations, une pratique de style loi martiale, le tout sous le couvert pratique d’un entrainement en vue d’un futur déploiement en Afghanistan. Loi martiale au Canada? Ils l’ont bien fait durant la Crise d’octobre de 1970.

En France, les autorités nous expliquent dans ce document, au point 2.2, les mesures d’urgences qui s’imposeront dans le cas d’une situation pandémique et ce qui adviendra de l’exercice des libertés publiques:

L’une des premières mesures visant à restreindre les libertés, concerne la mise en place d’un contrôle sanitaire aux frontières qui a pour objectifs de détecter toute personne contaminée afin de l’isoler, voire à terme de suspendre toute correspondance avec les zones à risque. Une autre mesure barrière consiste à la restriction -pouvant aller jusqu’à la suppression- des transports de personnes. De la même manière, des limitations, voire des interdictions de déplacements (arrêt des transports publics) et de rassemblements peuvent être édictées (notamment la fermeture des écoles, crèches, salles de spectacle, etc., sera prononcée, voire même des interdictions pour la plupart des personnes de se rendre à leur lieu de travail).

En Australie, il a été annoncé que «les gouvernements régionaux pouvaient invoquer des pouvoirs «draconiens» si le virus de la grippe porcine prenait des tournures pour le pire, allant de la surveillance des gens dans leurs propres domiciles et de prendre contrôle de leur entière économie». Le plan du gouvernement australien permet de prendre des «mesures extraordinaires», incluant le pouvoir de gérer l’approvisionnement des biens et services, lui octroyant ainsi le contrôle effectif de l’économie.

Les gouvernements n’auraient pas pu établir des plans de réponses aussi draconiens sans l’aide des médias qui ont terrorisé les populations et maintenant que ces mesures ont été mises en place, nous ne pouvons qu’attendre qu’elles soient mises en action la prochaine fois qu’une autre épidémie se déclare, comme les politiciens nous promettent de façon si enthousiaste.

Le Plan nord-américain de 2007 du Partenariat pour la Sécurité et la Prospérité (PSP)

Dans l’article – Qu`est-ce que l`Union nord-américaine? – il était expliqué que le PSP avait pour but de:

…créer un espace économique, politique et militaire commun et les structures militaires du Canada et des États-Unis sont déjà intégrées – les troupes américaines et canadiennes ont déjà le droit de se déployer dans ces deux pays en cas «d’urgence», accord signé sans votre approbation ni celle du Parlement, et passé sous silence dans vos chers médias.

«Une entente [avec les États-Unis] afin d’harmoniser les règles du commerce, de la sécurité ou de la défense, obligerait, en bout de ligne, le Canada et le Mexique à … céder aux États-Unis le pouvoir réel sur le commerce international, l’investissement international, la règlementation environnementale, l’immigration, et, en grande partie, sur la politique étrangère, et même sur les politiques fiscales et monétaires. » – Roy McLaren, ex-ministre libéral fédéral

Le Plan nord-américain met en place un «Corps sénior de Coordination pour faciliter la planification et la préparation efficace à l’intérieur de l’Amérique du nord dans le cas d’une épidémie de grippe aviaire et/ou humaine, sous l’autorité du Partenariat pour la Sécurité et la Prospérité (PSP)». Le plan identifie ce Corps de Coordination comme étant de «décideurs».  Le Plan fait mention de l’éventuelle «utilisation de pouvoir incluant l’administration de vaccins, de mesures de distanciation sociale, dont la fermeture d’écoles et la prohibition de rassemblement; …d’isolation et de quarantaine». (Source) (Voir aussi le journaliste américain, Lou Dobbs, à ce sujet)

Tout ceci revient à dire que dans le cas d’une réelle pandémie, l’excuse en or sera fournie pour appliquer les mesures du PSP et ainsi éliminer de facto les frontières entre le Mexique, les États-Unis et le Mexique.  Adieu aux souverainetés nationales. Ces mesures d’urgences s’appliqueront automatiquement aux trois pays sous l’Union nord-américaine, gérées par des bureaucrates non-élus. Les forces policières et militaires du Canada et de notre voisin du sud ont un accord commun sous le NORTHCOM de déploiement sur nos territoires mutuels en cas d’urgence.

Voilà de quoi de troublant et sur lequel nous devrions tous réfléchir. Cela sera apparemment l’objet de discussion à l’agenda du sommet des Bilderbergs du 14 au 19 mai; un groupe de globalistes qui travaillent pour une gouvernance mondiale et l’implantation du Partenariat pour la Sécurité et la Prospérité.

François Marginean

(Photo Flickr de pschuffert)

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