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L’inflation, cette taxe cachée

Par François Marginean

Si vous pensiez que les déboires de l’économie avait déjà assez affecté votre budget, attendez de voir la suite. Attachez votre ceinture, car maintenant une nouvelle donne commence à se faire sentir – l’inflation. Puisque l’économie va de mal en pis, il est assez évident que l’inflation n’est pas principalement causée par l’emballement et la surchauffe de l’économie. Elle est plutôt un résultat direct et mécanique de la création démesurée d’argent par les banques centrales et privées. De plus, cet argent entre dans l’économie en tant que dette, puisqu’il doit être remboursé, avec intérêts en plus de cela. Donc, pour maintenir ce système(de Ponzi), on doit toujours créer plus de dettes pour le maintenir en vie. Cette présente crise économique n’est pas dû à un manque de liquidités, mais bien par un problème de solvabilité.

L’image présentée ci-bas, montre clairement qu’il n’y a pas que les gouvernements qui s’enfoncent dans la dette tellement profondément qu’il sera simplement impossible d’arriver à la rembourser; les particuliers doivent de plus en plus d’argent sur leurs cartes de crédit qu’ils utilisent régulièrement pour arriver à joindre les deux bouts et mettre de la nourriture sur la table et aller au travail, s’ils ont la chance d’en avoir un.

Les dettes accumulées sur les cartes de crédit représentent maintenant jusqu’à 15% du revenu familial moyen. La moyenne de la dette due sur les cartes de crédit en 1980 était de $670. Elle est maintenant de $7800 aujourd’hui. (Source)

Ainsi, les plans de sauvetage et les phases d’assouplissement quantitatif (quantitative easing) ne contribuent qu’à amplifier la masse monétaire, diminuant ainsi la valeur relative de chaque unité d’échange. De cette façon, il faut débourser plus de cet argent dévalué pour acheter les mêmes biens. La spéculation et d’autres facteurs entrent certainement en jeu, mais en fin de compte, l’inflation est une forme de taxation insidieuse et cachée dans les prix à la consommation. Ceux qui collectent les dividendes de cette taxe sont évidemment les banquiers privés. Et la solution privilégiée pour combattre cette inflation est de monter les taux d’intérêts… ce qui profite également aux banquiers privés. On se demande ensuite pourquoi ce sont les banques qui possèdent les plus hauts et luxueux édifices dans les centres-villes de la planète entière.

Puisqu’on dit que la chance favorise les esprits préparés, il serait peut-être nécessaire d’observer les multiples signes d’une grave inflation qui s’installe et qui risque de sévir dans les temps à venir et s’y préparer en conséquence.

C’est que le prix de pétrole et de l’énergie est concerné, ainsi que celui de la nourriture qui s’enflamme, sans compter d’autres produits de base, comme le coton et ainsi de suite.

Voici un portrait de la situation:

– Le prix du baril de pétrole brut vient d’atteindre sont plus haut point depuis deux ans. Au début janvier il avait passé la barre des $90 le baril. Aujourd’hui,  moins de mois plus tard, le baril atteint les $100 et plus. Le Brent Crude a fermé la journée de lundi à $105,74, suite aux soulèvements populaires au Moyen-Orient. Il a même atteint $108,70 le baril après la fermeture des marchés, causé par les inquiétudes par rapport aux évènements en Libye. Le prix du pétrole aux États-Unis a été gardé temporairement sous contrôle grâce à des surplus de réserves stratégiques de pétrole à Cushing, Oklahoma et a transigé à un peu plus de $94 le baril sur le New York Mercantile Exchange. Les jours du baril de pétrole à plus de $100 sont de retour.

– Joe Petrowski, le directeur général de Gulf Oil and the Cumberland Gulf Group, a déclaré au réseau CNBC que le prix du baril de pétrole brut pourrait atteindre $150 cet été.

– Depuis la création en 1870 du New York Cotton Exchange, le prix du coton a atteint un sommet historique en décembre 2010, un record en 140 ans.

– Selon les chiffres publiés aux États-Unis par le U.S. Bureau of Labor Statistics, pour la première fois depuis 2008, les consommateurs sont frappés dans l’estomac par l’inflation. Les coûts de la nourriture augmentent et le pire est encore à venir. Les prix à l’épicerie ont gonflé 50% plus rapidement que l’inflation générale cette dernière année, surpassée seulement que par les coûts de transport et de la santé. Les économistes prévoient que ce n’est que le début. Gonflé par les coûts plus élevés du blé, maïs, sucre, soja et de l’énergie, les consommateurs pourraient voir leur facture augmenter de 4% à la fin de l’année.

Le marché du maïs est extrêmement serré et des analystes s’attendent à des pénuries et une grande demande, ce qui devrait garder une pression à la hausse sur les prix du maïs en 2011. On recommande un rationnement du maïs disponible.

– Toutes les évidences pointent vers une augmentation dramatique des prix de la nourriture à l’échelle mondiale, incluant possiblement des pénuries. Les froides températures de cet hiver et les pertes de récoltes n’aideront certainement pas.

– Le monde pourrait faire face à des soulèvements sociaux, incluant des manifestations en avril contre le prix à la hausse des grains, a soutenu Philippe Chalmin, un conseiller auprès du gouvernement français. Les dommages causés aux cultures par les inondations en Australie et les sécheresses en Argentine vont sans aucun doute gonfler les prix des grains au cours des prochains mois, a déclaré le professeur en économie à l’Université de Paris- Dauphine. D’ailleurs, il est à noter que ce sont en partie les prix de la nourriture qui ont allumé la mèche des révoltes en Algérie, en Tunisie ainsi qu’en Égypte.

Les gouvernements autoritaires ont d’ailleurs commencé à emmagasiner des réserves de nourriture pour combattre la colère du public. Cependant, cette tactique ne pourrait qu’empirer la situation et pousser les prix en une spirale à la hausse, selon des analystes. Des gouvernements en Asie, au Moyen-Orient et en Afrique du nord ont récemment fait l’achat sur les marchés ouverts de larges quantités de nourriture. L’Algérie a acheté 800 000 tonnes de blé et l’Arabie Saoudite a acheté une réserve de blé de douze mois. L’Égypte devrait suivre. Le Bangladesh a triplé ses intentions d’importations de riz et l’Indonésie a acheté 820 000 tonnes de riz Thaïlandais. « Ce n’est que le début de la panique d’achat », a déclaré Ker Chung Yang, un analyste basé à Singapour.

Selon le New York Times, la sérieuse sécheresse qui a sévi au nord de la Chine, région où le blé est produit, pose un danger sérieux à la sécurité alimentaire globale, spécialement dans le monde d’importation des nations en développement. Une alerte publiée par la Food and Agriculture Organisation (FAO) avertissait que plus des deux tiers des récoltes de blé de la Chine sont menacées par des précipitations substantiellement sous la normale cet hiver.

– Des vagues de froid dévastatrices au Mexique, les pires depuis 50 ans, ont anéanti de 80 à 100% des récoltes qui fournissent normalement l’Amérique du nord en produits frais, tels que les haricots verts, aubergines, concombres, courges, poivrons, asperges et tomates. Le Mexique et des distributeurs majeurs tels que la Sysco Corporation ont dû recourir à des importations provenant de l’extérieur du pays pour rencontrer leurs engagements commerciaux, mais ils ont récemment signalé que cela ne sera plus possible. (Source: Sysco Release/Memo: Mexico Freeze [PDF])

Ces froides températures ont sérieusement endommagé les cultures de maïs dans la région du Sinaloa, au nord du pays, avec des pertes estimées à plus de quatre millions de tonnes de maïs. Plus de 400 000 hectares de récoltes ont été affectées par le froid et le gel, soit environ 16% des récoltes annuelles mexicaines.

– Le prix du maïs sera d’autant plus affecté à la hausse que les importations chinoises devraient se multiplier par neuf, selon les projections officiellesComme le rapporte le Financial Times, les prix du maïs « – et avec eux, le prix de la viande – devraient exploser si les dernières estimations de l’importation en provenance de Chine sont corrects. Le US Grain Council, l’organisme de l’industrie de l’agriculture, a déclaré qu’il a reçu des informations montrant que les importations chinoises vont atteindre 9 millions de tonnes en 2011-12, comparé à seulement 1,3 million en 2010-11. En d’autres termes, toute la prévision d’équilibre entre l’offre et la demande est sur le point d’être déchiré en lambeaux . Le prix du maïs pourrait donc augmenter de 15% cette année.

Pour ceux qui pensent qu’il y a un quelconque espoir, même distant, d’un répit dans la montée sans fin des prix, nous vous suggérons de lire ce qui suit:
Le plus de maïs que la Chine a importé dans l’histoire moderne est 4,3 tonnes en 1994-95 et 3 millions de tonnes en 1978-79. Pour la majorité des 50 dernières années, Beijing a été largement absente du marché international, la production intérieure ayant été suffisante pour répondre à la demande. « Nous notons que la Chine pourrait devenir un importateur net de 25 millions de tonnes de maïs dès 2015 », ont déclaré des cadres supérieurs de la maison de commerce Rabobank.

– La Floride est normalement un important producteur de fruits et légumes, mais ils ont eux aussi été frappé par de sévères froids et gels qui ont endommagé les cultures en décembre et janvier. Ils avaient alors eu recours à des achats de produits du Mexique pour assurer leurs engagements commerciaux, mais comme on le sait maintenant, le Mexique n’est plus une option lui-même. Le Sud-Ouest américain est aussi aux prises avec les pires froids depuis 60 ans, détruisant des récoltes entières. Il a déjà été rapporté que certains supermarchés américains ont doublé, voire triplé, le prix de certains produits frais, tels que les légumes.

Le distributeur Sysco Corporation a rapporté qu’ils seraient forcés de monter les prix des produits laitiers et de la viande, mettant de la pression à la hausse des produits fabriqués par les géants comme Kellogg. C’est qu’ils ont des hausses de 10%  et plus dans le prix de la production de la viande, produits laitiers et des fruits de mer. L’inflation des prix de la nourriture constitue une inquiétude au niveau mondial. Une récente étude d’une agence de l’ONU a montré qu’ils sont atteint un niveau record en janvier et qu’ils ne s’amélioreront pas. On peut s’attendre à ce que ces coûts montants d’opération et de production viennent heurter les consommateurs durant les prochaines semaines et prochains mois.

– Le prix d’une série d’items de nourriture de base a augmenté de façon précipitée au début de l’année, affichant la plus forte hausse mensuelle depuis plus de cinq ans. Un autre coup pour les familles. L’inflation en Angleterre a sauté à 4%, le double des prévisions initiales, et se dirige vers 5% d’inflation rapidement, selon l’index des prix au détail (RPI).

La Banque Mondiale a publié un rapport indiquant que les prix de la nourriture sont à « des niveaux dangereux » et pourraient contribuer à de l’instabilité politique, poussant des millions de personnes dans la pauvreté et faisant monter les coûts d’épicerie.

Vous savez comment la bulle hypothécaire a rendu les banquiers riches et vous sans-abri? Et bien il y a maintenant une nouvelle bulle, une bulle de la nourriture, qui rend les banquiers plus riches et qui vous fait mourrir de faim. Comprenez-vous maintenant comment le monde fonctionne? Comprenez-vous pourquoi les Islandais ont viré leur gouvernement et mis en prison les banquiers criminels? Et pourquoi les Égyptiens et les autres pays de la région font de même?

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Le Manuel du Sceptique – Réchauffement climatique et CO2

Suite à l’article de mon collègue Yan Barcelo – Et la vérité fut : la Terre n’est pas plate! – et des nombreux autres que j’ai publié dans le passé – Climategate – La fraude à propos du climat s’effondreMaurice, Al & le Chicago Climate ExchangeÇa donne froid…Réchauffement ou refroidissement du climat ?De la documentation sur les changements climatiquesLe culte du réchauffement climatique et les 31 000 scientifiques qui s’y opposent – j’aimerais vous présenter le Manuel du Sceptique qui résume fort bien où nous en sommes dans cet épineux dossier du réchauffement climatique. Vous pouvez trouver ce document en cliquant sur ce lien:

Manuel du Sceptique

Par Joanne Nova (pdf 4,7 Mo)

Ce document est fort bien présenté et va droit au but, en plus du mérite d’avoir été traduit en français. Je vous laisse donc le soin de le lire par vous-mêmes. Mais j’ai quand même cru bon en extraire les plus importants passages pour vous simplifier encore plus la tâche, dans le cas où vous n’auriez pas le temps de lire ce court manuel de 16 pages. Donc, tout le crédit revient à l’auteur Joanne Nova qui a produit ce manuel portant le titre original de The Skeptic’s Handbook, dont 200 000 copies ont déjà été distribuées et traduit en dix langues.

François Marginean

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Il temps de dépasser les arguments de bas étage dans le débat sur le réchauffement climatique pour éviter les fausses pistes et les pièges. Être sceptique n’a rien à voir avec la folie ou la maladie mentale, ni le déni. Un sceptique est une personne non disposée à accepter qu’une majorité ou une autorité quelconque ait le pouvoir de déclarer une opinion comme étant une vérité.

Ne nous laissons pas prendre par l’argument de la « complexité » et n’acceptons pas de réponse vague. Certe, le climat est complexe et c’est aussi la raison pour laquelle nous sommes encore loin d’avoir tout élucidé dans les balbutiements de notre science météorologique. L’argument central auquel nous sommes confrontés par les réchauffistes repose sur l’hypothèse que l’ajout de CO2 dans l’atmosphère rendra la planète beaucoup plus chaude.

Tout dépend de cette question. Si le CO2 n’est pas une cause déterminante, alors il n’y a pas lieu de démoniser le carbone, les taxes sur celui-ci est les accords sur le climat sont une inutile perte d’argent et de temps.

Quelle est donc la preuve que davantage de CO2 conduira à des températures encore plus élevées? Un VRAI débat est nécessaire pour notre environnement. Les non-croyants n’ont rien à prouver. Les sceptiques ne demandent pas au reste du monde de l’argent ou du pouvoir. Les croyants doivent expliquer leur cause et ils doivent répondre aux questions qu’on leur pose..

Ne nous laissons pas berner et confondre par deux phénomènes différents: d’une part le réchauffement global et d’une autre, les gaz à effet de serre. Un réchauffement climatique attesté n’est pas la preuve que des gaz à effet de serre sont à l’origine de ce réchauffement.

Dans les discussions scientifiques, aucune théorie n’est sacro-sainte. Les dogmes appartiennent aux religions.

Principalement, il y a quatre points importants à retenir:

1- La signature des gaz à effet de serre est inexistante

Les ballons-sondes météo ont parcouru l’atmosphère pendant ces dernières années, mais n’ont mis en évidence aucun des points chauds qui devaient résulter des gaz à effet de serre. Même pas l’ombre d’un seul … Le réchauffement vient d’ailleurs.

Ceci est l’argument massue. Si la Terre est bien réchauffée par les gaz à effet de serre, on devrait en voir les premiers signes à 10 kilomètres au-dessus des tropiques. Mais ce »point chaud » n’est tout simplement pas là.

2- La principale preuve reposait sur les carottes de glace, mais les analyses plus récentes et détaillées ont inversé la théorie

Durant les 500 000 dernières années, ce n’est plus le CO2 qui a fait monter les températures mais l’accroissement des températures qui a précédé le niveau du dioxyde de carbone. Et ce, en moyenne 800 ans avant le pic de CO2. Cela annule complètement la relation initiale de cause à effet.

…Le réchauffement vient d’ailleurs.

Les carottes glaciaires montrent que les taux de CO2 suivent les changements de température plusieurs centaines d’années après. VOIR LES GRAPHIQUES DE VOSTOK.

En 1985, les carottes glaciaires extraites au Groenland ont permis d’établir des courbes de température et de CO2 depuis 150 000 ans. Température et CO2 semblaient être liés. Ce fut déterminant : l’effet de serre attira l’attention.

Mais, en 1999, il devint clair que le carbone augmentait ou diminuait après la température.

En 2003, des données de meilleure qualité ont montré que le décalage est de 800 ans plus ou moins 200 ans. Le CO2 suit la température.

Les pro-réchauffement répliquent que ce décalage est approximativement de 800 ans, mais que même si le CO2 n’initie pas le réchauffement, il l’amplifie.

Cependant, si le CO2 était une cause majeure, alors les températures devraient s’emballer. Rien de tel ne s’est produit durant les 500 derniers millions d’années, donc, soit un mystérieux facteur bloque cet effet d’emballement, soit le CO2 joue très peu.

Autrement dit, soit le CO2 est négligeable, soit les modèles ignorent la

cause principale. L’amplification par le CO2 reste de la spéculation ; c’est une théorie qui n’est pas confirmée par la réalité.

3- Les températures n’augmentent pas

Les satellites qui font deux fois par jour le tour de la planète montrent que le monde n’a PAS subi de réchauffement depuis 2001.Combien d’années sans réchauffement supplémentaire cela va-t-il durer ?

Alors que les températures sont restées stables, le CO2 a continué à augmenter. MAIS quelque chose a changé la tendance.

Les modèles informatiques ne peuvent pas dire quoi.

4- Tout le réchauffement que le CO2 peut générer est déjà là

Doubler le CO2 dans l’atmosphère ne doublera pas la différence de température.

Les faibles teneurs en CO2 ont beaucoup d’effet, mais son accumulation a peu de conséquences.

En fait, les taux de CO2 ont été dix fois plus élevés dans le passé alors que la planète allait en se refroidissant. Le Carbone est aujourd’hui un acteur négligeable dans le climat.

Quelque chose d’extérieur agit sur notre climat plus que ne le fait le CO2 et aucun des modèles climatiques ne sait ce que c’est.

Voici pourquoi le doublement de la teneur en CO2 ne changera pas grand chose:

Le carbone présent dans l’atmosphère absorbe presque toute la lumière qu’il peut absorber : il n’absorbe que certaines longueurs d’onde et il en absorbe presque la totalité.. Il peut certes en capter un peu plus dans des longueurs d’onde proches des bandes optimales mais il ne fera guère plus, parce qu’il reste très peu de photons disponibles dans ces longueurs d’onde.

L’effet de serre naturel existe, il réchauffe, mais il est à son maximum. Le carbone supplémentaire dans l’atmosphère ainsi que les autres gaz n’ont quasiment pas d’effet.

Les pro-réchauffement disent que les modèles climatiques intègrent la courbe logarithmique d’absorption et l’utilisent. Mais les sceptiques répondent que les modèles climatiques sont erronés et produisent des valeurs incorrectes. Le « Réchauffement de laboratoire » ne se retrouve pas nécessairement au niveau de la planète. Il n’y a pas de courants océaniques, de glaciers ou de nuages dans les tubes à essais. La vapeur d’eau domine le spectre infrarouge, et les nuages sont notoirement difficiles à prédire et modéliser: selon le type de nuage, il peut y avoir réchauffement ou refroidissement.

Personne ne se soucie de savoir si les nuages génèrent une contre réaction positive ou négative. (Les modèles postulent que celle-ci est positive, et cela fait plus que de doubler l’effet du CO2). Chaque molécule de CO2 en plus augmente le réchauffement d’une très faible quantité, « ad infinitum », mais avec au total moins d’effet que le CO2 déjà présent.

L’effet est tellement faible qu’il n’est pas mesurable. Si le fait ajouter du CO2 dans l’atmosphère jouait, on le verrait dans les carottes de glace et avec les températures. Or on ne voit rien. L’effet du carbone est donc probablement mineur.

Des croyants qui deviennent sceptiques

Ces personnes renommées ont toutes adhéré au fait que le réchauffement global était un problème jusqu’à ce que de nouveaux éléments les fassent changer d’avis. En voici quelques exemples.

Voici un effet collatéral curieux et potentiellement amusant. Quelle que soit leur compétence, leur sensibilité verte ou leur implication, leurs noms et leurs opinions ne prouvent rien car ”l’argument d’autorité » ne prouve rien en soi. Mais cela montre que le débat a évolué car en plus du groupe des “réchauffistes” et du groupe des “sceptiques”, il y a désormais un nouveau groupe, celui d’anciens pro-réchauffement qui ont changé d’avis. Et leur nombre ne cesse d’augmenter.

Ivar Giaever, Prix Nobel de physique, a dit : « Je suis un sceptique… Le réchauffement global est devenu une nouvelle religion. »

Le géophysicien Claude Allègre, auteur de plus de 100 articles scientifiques et l’un des premiers scientifiques à avoir annoncé les dangers du changement climatique, il y a 20 ans, dit maintenant que la cause du changement climatique est « inconnue ».

Le géologue Bruno Wiskel de l’Université d’Alberta avait commencé à construire une « Maison de Kyoto », en l’honneur du Protocole du même nom, mais a écrit récemment un livre intitulé « Le Climat Neuf de l’Empereur: démystification du réchauffement global. »

L’astrophysicien Nir Shaviv, un des jeunes scientifiques les plus récompensés d’Israël, pense que de plus en plus de scientifiques se convertiront au scepticisme lorsqu’ils découvriront l’absence de preuve. »

La spécialiste de l’atmosphère Joanna Simpson, première femme au monde docteur en météorologie : « Maintenant que je ne fais plus partie d’aucune organisation et que je ne reçois plus de financements, je peux parler franchement ». Anciennement à la NASA, elle a écrit plus de 190 études.

Le mathématicien et ingénieur David Evans a consacré six ans à la comptabilisation des émissions de carbone, et à élaborer des modèles pour le Bureau de l’Effet de Serre Australien. Il a écrit le modèle (FullCAM) qui évalue le respect des obligations par l’Australie au regard du Protocole de Kyoto pour les secteurs « occupation des sols et forêts ». Evans est devenu sceptique en 2007

Le météorologue Reid Bryson, considéré comme un des « Pères de la Météorologie », est devenu un des leaders du scepticisme sur le Réchauffement Global dans les dernières années avant son décès en 2008.

Le botaniste David Bellamy, environnementaliste anglais connu, ancien maître assistant à l’Université de Durham, et animateur de séries TV populaires sur la vie sauvage, dit : « le réchauffement global est pour une large part un phénomène naturel. Le monde est en train de dépenser d’énormes sommes d’argent en essayant de stabiliser quelque chose qui ne peut l’être”.

Le chercheur climatologue Tad Murty, professeur de Sciences de la Terre à l’Université de Flinders, a dit: « Au début, je croyais fermement au réchauffement global, jusqu’à ce que je travaille dessus moi-même« .

Le climatologue Chris de Freitas de l’Université d’Auckland, Nouvelle-Zélande, de croyant au réchauffement global anthropique, est devenu sceptique.

Le Docteur Kiminori Itoh, docteur ès sciences ayant reçu de nombreuses récompenses en physique et chimie de l’environnement, a déclaré que la peur du réchauffement est « le pire scandale de l’histoire. Lorsque les gens connaîtront la vérité, ils se sentiront trompés par la science et les scientifiques. »

Andrei Kapitsa, géographe russe et spécialiste des carottes de glace en Antarctique, a dit : « Les théoriciens de Kyoto ont mis la charrue avant les boeufs. C’est le réchauffement global qui déclenche de hauts niveaux de CO2 dans l’atmosphère,non l’inverse… »

Le physicien de l’atmosphère James A. Peden note que « Beaucoup de [scientifiques] sont en train de chercher un moyen de revenir doucement en arrière [après avoir répandu la peur du réchauffement], sans ruiner leur carrière. »

Le Docteur Richard Courtney, relecteur expert du GIEC et consultant en science du climat et de l’atmosphère basé en Angleterre : « Jusqu’à maintenant, aucune preuve convaincante du RCA (réchauffement climatique anthropique) n’a été découverte« .

Qu’est-ce qu’une preuve?

La science repose sur des observations, faites par des gens à différents moments et à différents endroits. Des choses qui peuvent être vues, touchées, entendues et notées.

Il y aurait des preuves que le carbone est la cause principale du réchauffement global:

Si les températures suivaient les teneurs en CO2 dans le passé (ce n’est pas le cas), si l’atmosphère montrait la signature thermique caractéristique d’un accroissement du réchauffement par effet de serre (ce n’est pas le cas).

Pourquoi les modèles informatiques ne prouvent-ils RIEN ?

Ils sont complexes, créés par des experts, et s’améliorent tout le temps. Mais même s’ils pouvaient correctement prédire le climat (mais ils ne le peuvent pas), même s’ils étaient basés sur des théories solides (ce qu’ils ne sont pas), ils n’en seraient pas plus une preuve.

Les modèles de systèmes complexes sont basés sur un grand nombre de postulats de départ et des estimations reposant sur des dizaines de théories. Aucun des modèles actuels n’a pu prédire que les températures cesseraient de s’élever entre 2001et 2008. Donc, il y a au moins un autre facteur qui compte plus que le CO2 et les modèles ne l’ont pas identifié.

Beaucoup de scientifiques ne se trompent pas, mais en fait, ils ne travaillent pas sur la question centrale. Au contraire, ils font des recherches sur les effets du réchauffement, pas sur les causes. Que les orangs-outangs de Bornéo soient face à une perte d’habitat, ne nous dit rien sur ce qui influence la météo. De même : l’efficacité des fermes éoliennes, la séquestration du carbone, et les épidémies transmises par les insectes. Un temps plus chaud change ces choses, mais ces choses ne changent pas le temps qu’il fait.

Le consensus ne prouve rien. Il suffit d’un seul scientifique pour prouver qu’une théorie est fausse. Les théories correspondent aux faits ou non. Au lieu de dire « De quel côté y a-t-il le plus de diplômes ?  » il vaut mieux demander : « Où est la preuve ? ». Il fut un temps où les gens pensaient que le monde était plat, qu’aucune machine ne pourrait voler et que le soleil tournait autour de la Terre…

Là est TOUTE la question. Toute variation naturelle, ou tout bruit, a une cause. Et en ce moment, quelle qu’elle soit, cette cause est plus importante que les gaz à effet de serre.

Dans le cas actuel, ce bruit n’est pas magique, il affecte le climat de la planète. Si on pouvait mettre ceci en évidence, et l’intégrer dans les modèles informatiques, ceux-ci pourraient peut-être être plus fiables.

Le dioxyde de carbone nourrit les plantes. C’est un engrais puissant. Nous pouvons remercier le CO2 supplémentaire dans notre atmosphère pour l’amélioration de 15 % de la croissance des plantes au cours du dernier siècle. (Quinze pour cent !). Les producteurs ajoutent du CO2 dans leur serres pour accroître la production, et nous ne parlons pas de 2 minuscules ppm en plus par an. C’est plutôt : « Allons-nous doubler le CO2 ou le multiplier par cinq ? » En d’autres mots, il y a des gens qui vivent grâce à ce carbone supplémentaire dans l’atmosphère.

Il est scientifiquement exact de dire: Le dioxyde de carbone peut aider à nourrir ceux qui ont faim.

Le carbone atmosphérique est à des niveaux plus élevés qu’à n’importe quel moment des derniers 650 000 ans. Oui. Mais revenez 500 millions d’années en arrière.

Là, les teneurs en CO2 n’étaient pas juste 10 à 20% plus élevées, elles étaient 10 à 20 fois plus élevées . La Terre a testé à fond l’effet de serre, et rien n’est arrivé. En fait, la Terre est entrée dans une période glaciaire alors que le CO2 était à des niveaux bien plus élevés que ceux d’aujourd’hui. Quel que soit l’effet réchauffant d’un CO2 super-concentré, il n’a pas pesé par rapport aux autres forces du climat. En outre, que le CO2 soit d’origine anthropique ou océanique n’a pas d’importance. Il s’agit de la même molécule.

Au siècle dernier, les températures sont montées de 0,7 °C (et la plus grande partie de ce gain vient d’être perdue au cours de ces 12 derniers mois). Mais vers 1700, il y a eu une montée de 2,2 °C en seulement 36 ans. (Telle qu’elle a été enregistrée dans la Série des Températures d’Angleterre Centrale, l’une des seules séries d’enregistrements fiables de cette période).

Elle a été trois fois plus forte et plus rapide que celle du siècle passé. Cette variation naturelle a été bien plus forte que ce que l’humanité aurait (ou n’aurait pas) provoqué récemment. Pendant la plus grande partie du dernier 1,5 million d’années, le monde était couvert de glace et environ 10°C plus froid qu’aujourd’hui.

Voilà ce qui était extrême.

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La population est considérée comme étant un « ennemi d’État »

François Marginean

Nous avons vu la semaine passée que CANADA Inc., comme toute bonne compagnie privée, a pour importante mission de faire du profit, souvent en extorquant et taxant à mort sa ressource naturelle, la population.

Nous avons aussi vu que cette extraction, ce vampirisme économique se fait souvent au nom de belles prétentions et motivations de façade, comme par exemple, la « sécurité », la « santé », la « démocratie », etc.

Au nom de la sécurité, on va vous taxer de quelques milliards. Au nom de la santé et d’une peur d’un certain H1N1, on va vous inoculer avec des produits non-testés et contenant des ingrédients toxiques, qui n’ont aucune efficacité prouvée à part des croyances aveugles et naïves. Au nom de la démocratie, on va aller bombarder et occuper militairement des pays du Moyen-Orient où on a déjà entrainé la mort de 1.3 million d’Irakiens et des dizaines de milliers d’autres en Afghanistan. Un génocide. Et un biocide: on a contaminé la place avec de l’uranium appauvri qui sert à fabriquer des armes dont on se sert pour libérer les gens de ces pays, un truc radioactif pour au moins 4.5 milliards d’années. Tout ce qui a de plus humain; à la fine pointe de l’humanité.

Des « guerres humanitaires », sorties tout droit du dictionnaire des plus fameux oxymores de nos temps dits « modernes ». Dans le temps des barbares, on se battait avec des massues. Dans nos temps barbares modernes, on se bat avec des massues nucléaires. C’est beau l’évolution. Des guerres d’agression – anciennement punies par les tribunaux de Nuremberg comme constituant le « crime suprême » international, parce que ce crime renfermait tous les autres – sont devenues des guerres « préventives ».

Peut importe l’étiquette qu’on utilise pour masquer la réalité, le résultat sur le terrain est le même. La souffrance, signe qui avertit d’une fausse motivation, d’une pensée erronée, d’un faux calcul de satisfaction, inharmonieux et déphasé du sens de la vie. Cette guerre préventive est menée sur le plan physique est aussi menée insidieusement sur le plan psychologique et mental. Une guerre est menée contre notre humanité, pour contrôler ce qu’on pense. Les frontières de ce qui est acceptable de penser, de débattre et de questionner sont établies pour vous. C’est le conditionnement de masse des masses, l’influence de l’opinion publique, la manufacture du consentement, le contrôle du paradigme de pensée, tels que Noam Chomsky le décrivait ou mieux encore, tel que Edward Bernays le préconisait, celui qu’on a surnommé « le père de la propagande ».

Ceci étant dit, voyons la suite des évènements suite à ce que nous avons vu la semaine passée, avec la venue de ces nouvelles mesures de sécurité complètement inutiles, mais qui devront néanmoins être payées par les voyageurs, à leur détriment (implémentation d’un État policier, exposition à une irradiation potentiellement dangereuse pour la santé, atteinte directe à son droit fondamental à la vie privée et liberté).

Cette semaine, nous apprenons que les États-Unis vont déterminer qui pourront embarquer sur un avion… ou pas. « Commençant en décembre », décrit l’article du Montreal Gazette, « certains passagers sur des vols commerciaux canadiens volant vers, ou en provenance des États-Unis, ou même seulement en transit au-dessus du territoire américain sans y atterrir, ne seront pas autorisés à monter à bord de l’avion avant d’avoir reçu la permission du département de la Sécurité intérieure des États-Unis (U.S. Department of Homeland Security) après avoir déterminé qu’ils ne sont pas des terroristes ».

« Secure Flight, la plus récente arme dans la guerre américaine contre le terrorisme, donne aux États-Unis des pouvoirs sans précédent sur quiconque veut prendre un vol qui passe à travers l’espace aérien de ce pays ». Une autre preuve tangible que notre souveraineté est dissoute dans l’Union nord-américaine. Nous ne sommes plus maitre chez soi.

« Sous ce programme, Secure Flight, les compagnies aériennes canadiennes vont transférer les informations personnelles des voyageurs au département de la Sécurité intérieure des États-Unis, préférablement 72 heures avant le décollage ». Ensuite, l’agence nationale américaine de sécurité dans les transports (TSA) utilisera Infoglide, un programme d’identification complexe pour trouver et regrouper de l’information provenant de plusieurs sources, pour vérifier l’identité des passagers.

« Si nécessaire, les analystes de la TSA vérifieront d’autres banques de données classifiée secrètes ou publiques sur le terrorisme du gouvernement, de la police et des services du renseignement, incluant les bases de données du département de la Sécurité intérieure des États-Unis, du département de la Défense, du Centre national du contre-terrorisme et du FBI », tel que noté dans le document gouvernemental qui définit le programme Secure Flight.

Et après les scanneurs corporels, la dissolution de vos droits et libertés fondamentaux, va venir la prochaine version de l’État policier sous forme de scanneurs de la pensée, le règne où les machines vont devenir jugent de nos intentions et pensées, une technologie qui sera installée en premier dans les aéroports et bientôt un peu partout.

Déjà, ces mesures portent préjudices aux voyageurs et causent bien des malheurs. Elles briment les personnes et font en sorte que ceux qui font vivre l’industrie aérienne et du tourisme, les voyageurs, sont traités comme des criminels pour exercer le droit fondamental au libre déplacement et leur font manquer des vols.

La question de vous empêcher de voyager par des « autorités » américaines est des plus révoltante et insultante. Mais le plus pernicieux, c’est ce transfert arbitraire de données personnelles sans consentement vers des entités étrangères à l’extérieur du pays qui sont complètement incontrôlables et d’une transparence plutôt opaque.

À ces inquiétudes pressantes, s’ajoute le fait que le président Barack Obama vient de nommer à la tête de la TSA un ancien officiel militaire du renseignement. Sous le commandement de Robert Harding, la TSA, qui est responsable de la sécurité dans les aéroports américains suite au 9/11, sera probablement encore plus militarisée et transformée en une opération du renseignement. Cette nomination par Obama d’un ancien général de l’armée pour gérer la TSA indique que le gouvernement a un désir grandissant de militariser les aéroports civils.

Dans le passé, Robert Harding a travaillé comme adjoint au service de renseignement de l’Armée US G2. Il était responsable de la planification et de l’exécution des programmes du renseignement. De 1997 à 2000, il fut le directeur des opérations pour la DIA (Defense Intelligence Agency) et il a rempli les fonctions d’officier senior du renseignement humain au département de la Défense.

Avant de travailler pour la DIA, Harding a servi pour J2, Intelligence Directorate, United States Southern Command, sous le général Barry McCaffrey et Wes Clark en tant que chef du renseignement. Il a aussi dirigé le renseignement avec le Joint Interagency Task Force dans la pseudo guerre contre la drogue. Entre 2003 et 2009, Harding était un consultant auprès du gouvernement sur le renseignement humain et autres domaines connexes.

La DIA, la CIA, et la NSA ne sont que sélectivement soumis à l’examen du Congrès américain. La transparence y est aussi fréquente que l’honnêteté des politiciens. Sous le règne de Bush, la DIA fut infiltrée par les néo-conservateurs et en 2004, un analyste de la DIA a révélé à quel point l’agence était compromise. Cette histoire a d’ailleurs fait l’objet d’une enquête du FBI à propos de l’espionnage israélien. Cette infiltration a fait en sorte que l’Office of Special Plans, dirigée par Douglas Feith à ce moment-là, a mené à l’invasion de l’Irak basé sur de fausses informations et faux prétextes.

Il y a de ces signaux, des symptômes, qu’on ne peut ignorer qu’à notre propre risque. L’Histoire se répète.

Un autre de ces signes qui devraient attirer notre attention, c’est le nombre d’armes à feu vendues l’année dernière aux États-Unis qui en hausse vertigineuse. Ne paniquons pas, il n’y aura pas plus de tueries et de crimes causés par arme à feu, les statistiques indiquent le contraire. Ces ventes d’armes à feu ont une tout autre signification.

Les statistiques pour l’année 2009, publiées par le National Instant Criminal Background Check System (NICS) du FBI, montrent une augmentation de 10% du nombre d’armes à feu vendues par rapport à 2008; totalisant plus de 14 millions de fusils vendus.

Pour mettre cela en perspective, c’est plus d’armes à feu que le nombre de soldats actifs des 21 premières armées du monde combinées.

Lorsque les gouvernements nous perçoivent comme étant la menace, l’ennemi à surveiller, il y a fort à parier que la population commence à comprendre que l’ennemi qui en veut vraiment à ses droits et libertés, à sa vie privée et son libre mouvement, est précisément ces gouvernements hors de contrôle.

Dès lors, toute notion de sécurité apportée par ces gouvernements est futile, en plus d’être dangereusement et gravement illusoire.

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Classé dans Actualité, François Marginean

CANADA Inc. (et la taxation à mort pour votre sécurité)

Prenez le temps de bien analyser cette image:

Il existe un problème conceptuel d’envergure lorsqu’on parle du Canada, de l’économie, de ses lois, de son fonctionnement en général ainsi que la place que nous y occupons et le rôle que nous jouons dans cette machine.

L’image que vous voyez provient du site de la U.S. Securities and Exchange Commission (SEC).  Vous pouvez trouver cette page en cliquant ici. Ce que vous avez devant vous est la preuve ultime que le Canada n’est pas un pays, tel qu’exposé dans ce texte précédent: Le Canada, ce pseudo-pays; mais bien une compagnie privée enregistrée sur la SEC.

La Securities and Exchange Commission (SEC) est l’organisme fédéral américain de règlementation et de contrôle des marchés financiers. C’est en quelque sorte le «gendarme de la Bourse» américain. (Source)

La compagnie privée «CANADA» fonctionne alors comme une société privée qui échange et transige sur les marchés boursiers et est inscrite comme telle à la SEC. Les Canadiens et Canadiennes sont ainsi des actionnaires de cette société et sont soumis à ses stratus qui passent pour des «lois», à ses taxations et impôts, et au pouvoir de ce gouvernement de facto qu’est le Parlement impérial à Ottawa tant et aussi longtemps qu’ils acceptent de faire partie de cette «société».

Déjà plusieurs hommes et femmes libres ont décidé de quitter cette société, cette compagnie privée, pour retrouver leur souveraineté individuelle et se soustraire aux statuts et à la juridiction du Canada qui ne s’appliquent qu’aux membres consentants de cette société (privée). Voilà le remède.

Lorsque le gouvernement s’endette en empruntant de l’argent à des banquiers privés pour mener des guerres à l’étranger, pour donner de l’argent des fonds publics à des banques canadiennes privées, ou pour la dépenser de toute autre façon odieuse, il le fait en garantissant le remboursement sur votre dos, sur votre labeur et celui des futures générations.

Ces instruments de négociation financiers sont échangés sur la SEC et leur valeur est assurée par vous. Tant que vous faites partie de cette société, vous lui appartenez. C’est la signification du «Security» de la Securities and Exchange Commission.

Et on va vous taxer à mort – pour votre sécurité –

Le mois de décembre dernier, Umar Farouk Abdulmutallab a tenté de détoner une bombe à bord du vol 253 en partance d’Amsterdam vers Détroit. Nous savons maintenant qu’un agent des services du renseignement américain l’a mis à bord de ce vol volontairement, sans passeport et ce, même si l’aéroport d’Amsterdam était déjà munie de ces scanneurs corporels qu’Ottawa veut maintenant nous imposer partout dans les aéroports canadiens.

Donc, un dispositif de «sécurité» extrêmement couteux et inutile puisqu’il ne règlera pas le problème qui a fait en sorte que Abdulmutallab ait pu se retrouver sur le vol 253.

Mais le gouvernement persiste (et les terroristes gagnent) à nous dire qu’il va falloir augmenter la sécurité dans les aéroports, se soumettre à des fouilles à nu virtuelles, faire du profilage ethnique à fond, attendre en file des heures, le temps de nous créer de nouveau une illusion de sécurité et de nous faire frire aux rayons X potentiellement mutagènes et cancérigènes.

Qu’à cela ne tienne, l’imposition d’un État policier est plus important et on va vous refiler la facture, bien sûr. Nous finançons joyeusement notre propre descente en enfer. Et ça coute cher, vous savez.

Alors, Ottawa a annoncé la semaine passée que tous les voyageurs aériens étaient pour payer ces nouvelles mesures de sécurité (inutiles) que nous n’avons jamais demandées et qui ne seraient pas nécessaires si les services secrets américains n’avaient tout simplement pas laissé monter Abdulmutallab à bord du vol vers Détroit.

On a appris que le cout serait de 1,5 milliard de dollars dur les cinq prochaines années. Pour couvrir ces dépenses inutiles et liberticides, les voyageurs devront débourser $2,50 de plus pour un vol simple au Canada, $4,37 pour un vol intercontinental et $8,91 pour un vol international. Ces nouvelles taxes devraient entrer en vigueur le 1er avril si le Parlement les approuve.

Bien sûr, John Baird, le ministre des transports, a déclaré qu’il s’agissait de «frais d’utilisation et non pas d’une taxe». On a peur du mot, vous savez. Donc, ce n’est pas une taxe, c’est… une «taxe», quoi. Et elle va venir siphonner encore plus d’argent de nos poches, tuer un peu plus l’industrie du tourisme et affaiblir les compagnies aériennes qui sont déjà en mode survie.

Norm Payne, un consultant pour Uniglobe Travel explique que «si vous prenez un vol d’ici vers Londres ce soir, le prix du billet est de $764. Les taxes sont de $394. Si vous ajoutez un autre $8 ou $10 pour la taxe sur la sécurité, cela signifie que la moitié du prix du billet est en taxe».

Mais Baird insiste, ces nouvelles mesures viennent en réponse à l’attentat de Noël par Umar Farouk Abdulmutallab et sont qualifiées de «nécessaire pour assurer la sécurité des voyageurs».

En conclusion, toutes les raisons sont bonnes pour CANADA Inc. pour vous taxer à mort et vous imposer une quantité grandissante de «lois» (statuts) liberticides, parce que ce qui est bon pour cette société privée n’est pas votre bien commun, mais bien son propre profit personnel, à vos dépends.

François Marginean

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Finances publiques : se donner les moyens

Par lutopium – Pour faire suite au billet publié par Philippe David hier, c’est à mon tour d’amener mon modeste grain de sel dans cette discussion : comment pourrions-nous assainir les finances publiques?

D’entrée de jeu, il faut s’entendre sur le rôle de l’État avant de s’aventurer dans ce débat. Il n’est donc pas question ici de remettre en question sa responsabilité dans la prestation de services publics ou sa légitimité de percevoir des impôts. Lorsqu’on ne peut plus payer ses factures, il faut se demander si l’on doit réduire ses dépenses, augmenter ses revenus ou emprunter l’argent qui nous est nécessaire. Le gouvernement actuel semble vouloir explorer le terrain de la tarification de certains services publics (éducation, électricité) et hausser la taxe de vente. Des mesures qui, pénaliseraient en premier lieu la classe moyenne et les Québécois ayant un revenu modeste. D’un autre côté, les porte-parole de la droite politique tiennent toujours un discours flou qui suggère de réduire les dépenses gouvernementales sans jamais préciser exactement où et comment.

Dans cette optique et, contrairement à l’approche imprécise de la droite politique québécoise, j’aimerais apporter ici les propositions qui ont récemment été formulées par la formation politique Québec solidaire. Ces propositions visent à augmenter les revenus de lÉtat québécois afin de lui permettre de soutenir et d’améliorer la prestation des services publics :

  • Redevances sur l’eau pour l’industrie minière et certaines entreprises manufacturières : 775 millions
  • Maintien de la taxe sur le capital pour les entreprises financières : 503 millions
  • Diminution de l’aide aux entreprises de 20 % : 1,2 milliard
  • Nouveau palier d’imposition pour les contribuables ayant un revenu de plus de $115,000 et réduction du plafond des REERs : 533 millions
  • Imposition à 100% de certains gains en capital pour les particuliers et les entreprises : 818 millions
  • Suspendre le versement au Fonds des générations prévu pour 2010 : 880 millions
  • Imposer des redevances aux entreprises minières : 340 millions

Ces mesures, totalisant 5 milliards $ en revenus additionnels, permettraient au gouvernement du Québec de retrouver l’équilibre budgétaire en un an ou deux plutôt qu’en 5 ans comme le suggèrent les économistes cités par Philippe David hier. Du même coup, l’État québécois pourrait en plus réduire ses dépenses en luttant contre la collusion dans la construction et en créant un organisme centralisé d’achat de médicaments. Tout cela permettrait de non seulement conserver nos services sociaux, mais de préparer plus sereinement les années à venir.

Rien ne sert de détruire notre patrimoine collectif pour donner l’impression de réduire les dépenses publiques. Ayons le courage de se donner des objectifs équitables et tout à fait réalisables pour remettre le Québec sur le sentier de la prospérité. N’est-ce pas là un beau projet de société?

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Le nouveau scandale des commandites

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« La vérité première est que la liberté de la démocratie est en danger si les gens tolèrent la croissance du pouvoir du privé jusqu’à un point où il devient plus puissant que l’état démocratique lui-même. Ceci, dans son essence, est le fascisme – le gouvernement qui devient la propriété d’un individu, d’un groupe, ou de n’importe quel autre pouvoir contrôleur privé. » – Franklin D. Roosevelt, le 29 avril 1938, dans un message au Congrès

Il y a des semaines où il y a tellement d’évènements importants qui se déroulent qu’il est difficile de tout couvrir en un billet. Voici en bref ce qui devrait attirer notre attention.

Vous vous rappelez du scandale des commandites? 332$ millions (de notre argent) avait été versé par le gouvernement du Canada à des agences de publicité pour prévenir un vote favorable à la souveraineté du Québec. Cette histoire avait choqué beaucoup de personnes et avec raison. C’est une somme d’argent considérable et l’intention était malveillante, malhonnête, pour ne pas dire carrément antidémocratique.

Tenez-vous bien, car nous avons un nouveau scandale des commandites et cette fois, il s’agit non pas de quelques centaines de millions de dollars, mais bien de quelques centaines de MILLIARDS. Je le nommerai donc le scandale des commandites des banques à charte canadiennes. Mes confrères Pierre R. Chantelois et Michel Monette vous en faisaient part la semaine passée.

Voici ce que le professeur en économie de l’Université d’Ottawa, Michel Chossudovsky, avait à dire à propos de ce 200$ milliards octroyés aux banquiers:

Déjà, le gouvernement Harper avait débloqué en catimini un premier montant de 25 milliards $ le 10 octobre dernier, puis un autre de 50 milliards le 12 novembre, pour racheter des prêts hypothécaires des institutions financières. Malgré l’importance des montants en jeu, ni les partis d’opposition, ni les médias n’ont crû bon de poser des questions au gouvernement, d’analyser les implications de cette « aide » aux grandes banques canadiennes.

Le gouvernement finance son propre endettement

Les bénéficiaires du renflouage bancaire sont également les créanciers du gouvernement fédéral. Les banques à charte sont les courtiers de la dette publique fédérale. Elles vendent des bons du Trésor et des obligations au nom du gouvernement. Elles détiennent aussi une portion de la dette publique.

Ironiquement, les banques prêtent de l’argent au gouvernement fédéral pour financer le plan de sauvetage et grâce à l’argent récolté par la vente d’obligations et de bons du Trésor, le gouvernement finance le plan de sauvetage par le biais de la Société centrale d’hypothèque et de logement. C’est un processus circulaire. Les banques sont à la fois les bénéficiaires du renflouage et les créanciers de l’État. Dans un sens, le gouvernement fédéral finance son propre endettement.

Les banques à charte canadiennes utiliseront l’argent du renflouage à la fois pour consolider leur position et financer l’acquisition de plusieurs institutions financières américaines « en difficulté ».

La déstabilisation de la structure fiscale fédérale

Il s’agit de la plus sérieuse crise de la dette publique dans l’histoire du Canada.

Le plan de sauvetage déstabilise la structure fiscale fédérale incluant la péréquation (transferts aux provinces). Il entraîne une montée en flèche du déficit budgétaire, lequel doit être financé aux dépens des contribuables. C’est toute la structure des finances publiques qui en affectée.

Le renflouage de 200 milliards de dollars sera d’une part financé par l’augmentation de la dette publique et d’autre part par des coupures dans le dépenses incluant les transferts aux provinces.

On peut s’attendre à un mélange de compressions budgétaires combinées à une hausse de la dette publique. La plupart des catégories de dépenses publiques (excluant la Défense) en seront probablement affectées.

La structure fiscale fédérale est compromise. La montée en flèche du déficit budgétaire finance le plan de sauvetage bancaire. (Source)

Financer son propre endettement? Pour que ces banques puissent concentrer et consolider leurs avoirs en allant acheter des banques en difficulté aux États-Unis, avec notre argent que nous devrons rembourser avec intérêts! On nous prend pour qui? Ces politiciens à gogo nous rabaissent les oreilles sans cesse nous disant qu’il faut se serrer la ceinture, couper dans les programmes sociaux pour rembourser la dette (ou seulement les intérêts sur le dette!), ils grattent les millions, ils nous disent qu’il n’y a pas assez d’argent pour aider les pauvres et entretenir les routes, mais abracadabra (!!!): ils trouvent des dizaines de milliards pour le budget et l’occupation militaire de l’Afghanistan et des centaines de milliards pour les banques à charte qui ne sont même pas en difficulté!

Hey! Si vous voulez stimuler l’économie, pourquoi ne pas redonner aux Canadiens et Québécois ce 200$ milliards de nos impôts et taxes? Idée folle! Hérétique! Ennemi d’État, brulez-le au bucher! Il doit être membre de l’Al Qaïda.

Le dernier acte officiel de n’importe quel gouvernement est de piller la nation. Ils vident les coffres et endette la population en parallèle avec la vente aux enchères de notre infrastructure publique. Attendez-vous à ce que Hydro-Québec soit privatisé pour financer ce don majestueux aux banques. Ça fait trois fois que le gouvernement canadien octroie des milliards aux banques canadiennes, et aux États-Unis, c’est la même situation. On nous dit qu’il faut aider les banques, mais un coup que le processus est enclenché, les banquiers reviennent à la charge à répétition pour absorber une quantité faramineuse et grandissante de notre argent en nous enfonçant dans un trou abyssal d’endettements impossibles à rembourser. Nous en sommes à un point où nous devons trois fois plus d’argent que toute la masse monétaire canadienne! En d’autres mots, si nous utilisions demain matin la totalité la masse monétaire disponible en dollar canadien et en argent électronique pour rembourser la dette accumulée du gouvernement, des provinces, municipalités et des particuliers, il nous resterait encore deux fois ce montant en dettes à rembourser. Plus les intérêts! Il n’y aurait plus d’argent du tout en circulation, zéro, et il nous resterait encore le 2/3 de nos dettes à payer! Absolument délirant!

Nous devons plus d’argent qu’il y en a en existence. Ceci est la nature même d’un système monétaire basé sur le crédit/dette. Les banquiers privés et nos banques centrales contrôlées par eux, créent de l’argent de nulle part lorsque vous signez pour un prêt ou une hypothèque. C’est une chaine de Ponzi, un système de vente pyramidale. Ce Système (voir le brillant billet de Pierre JC Allard à ce sujet) fonctionne tant et aussi longtemps qu’une foule grandissante d’emprunteurs est créé pour permettre la création de nouvel argent avec lequel on pourra rembourser les anciennes dettes. Mais parce que nos gouvernements ont subventionné le déménagement des emplois du secteur manufacturier bien rémunérés vers d’autres pays et que les dettes des individus ont atteint des proportions intenables, les Nord-Américains ont cessé d’emprunter. Maintenant, la pyramide est en train de s’effondrer avec son système de dettes imaginaires.

Le fait est que plus d’argent est dû par les banques dans le marché des produits dérivés qu’il en existe réellement. Tout comme les intérêts perçus sur l’argent créé de nulle part, il s’agit de dette imaginaire. Elle existe uniquement sur le papier et dans les esprits des individus qui croient en cette réalité du Système. Vu de cette manière, ceci ressemble à un casino. Même si le casino ne vous donne en fait rien de valeur, vous pouvez en sortir ruiné par une série de mauvais jets de dés et de la malchance.

Donc maintenant, les joueurs de casino de Wall Street et de nos institutions canadiennes ont manqué de chance et ils veulent que les serveuses des restaurants et les plombiers payent les pertes. N’oubliez pas qu’on privatise les profits, mais on socialise les pertes. Lorsqu’ils reçoivent de l’argent de nos gouvernements, donc de nous, ils retournent en courant aux tables du casino pour jouer un autre tour; car c’est exactement ce qu’ils ont fait l’année passée avec les premiers plans de sauvetage. Ils sont retournés directement acheter des produits dérivés qui sont à l’origine de la crise actuelle…

C’est ici que nous en sommes, avec les banques qui nous demandent encore plus d’argent, mais cette fois ils vont RÉELLEMENT nous la prêter, avec intérêts bien sûr. Juré craché!

Chers lecteurs, ils ne peuvent PAS réparer l’économie. Tout ce qu’ils peuvent faire c’est de piller la population pour s’assurer d’avoir leurs propres parachutes dorés et c’est ce qu’ils font présentement, avec des clins d’oeil et de coups de coude: mais où est donc passé tout cet argent?

L’élément à garder en tête est que nos gouvernements vont continuer à distribuer de l’argent gratuit aux banquiers et vous coller la facture ainsi qu’à vos descendants uniquement si vous les laissez faire sans impunités. Il est difficile d’expliquer ceci en de plus simples termes.

Qu’est-ce que ça va prendre avant que les Canadiens et Québécois trouvent le courage de faire ce que les Islandais ont fait?

Les « experts » de la finance et la majorité des économistes vous diront que personne n’a vu venir cette crise, que personne ne pouvait la prédire. Un beau sac de mensonges. Ça fait des années que les gros joueurs ont retiré leurs billes du marché, mis à l’abri leurs avoirs. Ils vous regardent en riant dans leur barbe avec votre air surpris et effrayé, vous qui êtes laissés derrière pour porter le fardeau des pertes, avec les poches vides. Cette crise a été volontairement engendrée pour le plus grand profit des riches possédants de cette planète. On vous plonge dans un état de chaos et de désespoir, on vous effraie. Ensuite, tels des vampires, ils viennent vous dire qu’il faut sauver ce système fractionnaire bancaire. Aux États-Unis, ils ont poussé l’affaire jusqu’à menacer les congressistes d’écroulement total de l’économie et de loi martiale dans le pays. Comme de fait, rien de tout cela ne se produisit après que le plan de sauvetage fut accepté (ils sont quand même chanceux d’avoir eu le droit de voter, ici au Canada, cela a été fait sans débat tant au Parlement que dans les médias, personne n’a été informé ni consulté!). Par contre, la moitié de l’argent sera secrètement distribuée aux copains de Wall Street et aux banques centrales de l’Angleterre et de la Chine, pour ne nommer que celles-ci.

Problème-réaction-solution.

C’est toujours l’agenda de l’élite financière qui dirige. Nous avons un problème avec ce casino mondial qu’est la globalisation et la dérégulation du secteur bancaire? Solution: nous avons besoin d’un nouvel ordre financier mondial, vous répondront vos bienfaiteurs. Les gens deviennent trop rapidement bien informés grâce à l’Internet; l’Union nord-américain est presque terminé d’être implémenté, mais il va falloir accélérer la machine car les globalistes, les quelques propriétaires de la moitié de la richesse du monde en veulent plus. La prochaine étape est d’unifier la matrice financière de contrôle transcendant nos souverainetés nationales entre le bloc nord-américain avec celle de l’Europe.

Pour les visuels, voici deux tableaux qui devraient vous aider à comprendre ce que ces chiffres signifient. Ils présentent l’argent emprunté par les banques américaines de la banque centrale privée, la Federal Reserve:

Le premier tableau montre les emprunts bancaires effectué de 1919 à décembre 2007:

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Ceci est le même tableau, mais de 1919 à décembre 2008:

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.

Se trouve-t-il encore des personnes qui ne pensent pas que des temps difficiles sont à venir?

Ces têtes à claque, les artisans de cette débâcle qui ne fait que commencer, se sont rencontrés ces derniers jours à Davos, en Suisse. Avoueront-ils leur culpabilité? La grande rédemption? On entend les mouches voler. Pendant que ces clowns déguisés en habit-cravate se demandent quoi faire pour régler cette situation, c’est 25 000 milliards de dollars qui est parti en fumée depuis le début de cette crise. 46 des 50 états américains seront en danger de banqueroute en 2009-2010.

L’incontournable problème avec ce système bancaire fondé sur le principe de l’argent-crédit est que plus il y a d’imprimerie et création de monnaie-crédit dans le système, plus il y a d’inflation, causée directement par la perte de valeur relative de chaque billet qui se trouve dilué.

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Le cas du Zimbabwe l’illustre dans des proportions inimaginables: ils viennent d’abandonner leur monnaie après avoir eu des taux d’hyperinflation historiques de – tenez vous bien – 231 000 000%. Nous qui paniquions avec une inflation de 5 à 10%!!!

Les derniers billets imprimés étaient des billets de 100 000 000 000 000$Z. C’est un extrême, mais c’est par ce mécanisme qu’on s’appauvrit, qu’on perd notre pouvoir d’achat, une sorte de taxe cachée.

Un autre exemple est le prix de la nourriture qui continue d’augmenter mondialement. Le prix manipulé du pétrole va demeurer bas, mais celui des denrées essentielles et de l’or vont en montant. Indicateurs importants. Ce n’est pas une période de déflation que nous allons traverser, mais bien une de « stagflation ». Économie stagnante combiné à de l’hyperinflation.

Prenez le cas de General Motors: ils reçoivent des milliards des contribuables encore une fois, après toutes ses années de subventions par l’État, ensuite ils vont réinvestir cet argent dans des chaines de montage au Brésil et demandent de ne pas payer d’impôts. Ils font tellement pitié. Snif. Cette flamboyante compagnie de voiture qui a tué son propre véhicule électrique qui allait révolutionner le marché, par peur de ne plus avoir de pièces et de maintenance à vendre à l’avenir. Les voitures à essence sont beaucoup plus profitables pour ces constructeurs automobiles. Il y a aussi le facteur du cartel pétrolier qui entre dans l’équation. GM a été condamné en cour fédérale aux États-Unis avec la Standard Oil de Rockefeller et la multinationale de pneus Firestone pour avoir conspiré ensemble, en pensant à leur plus grand profit, pour démanteler les réseaux de tramways électriques bien développés à l’époque dans les villes américaines. Plus de voitures, de pneus et de pétrole. De quoi faire sourire un capitaliste. L’amende imposée à GM après que le réseau fut démantelé était de 5000$USD et le responsable de GM qui était impliqué dans cette affaire a reçu une amende de 1$. Comparez cela aux dommages qui ont été causés: la ville de Los Angeles estime qui lui faudra une vingtaine d’années et autour de 150$ milliards pour rebâtir une partie de ce système de transport public.

Je terminerai avec cet exposé en citant Thomas Jefferson, une citation qui demande de s’arrêter et de bien réfléchir à ce qui nous attend tous si nous continuons dans cette direction:

« La banque centrale est une institution de la plus haute mortelle hostilité contre les principes et forme de notre Constitution… si les Américains permettent aux banques privées de contrôler la création de la monnaie, en premier par inflation et ensuite par déflation, les banques et les corporations qui vont grandir autour d’eux vont priver le peuple de toutes leurs propriétés jusqu’à ce que leurs enfants se réveillent un jour en sans-abri sur le territoire conquis par leurs pères. »

Ce que cela signifie est que nous allons dans un état où nous ne serons plus les propriétaires, mais que les locataires sur les terres de nos ancêtres. Tranquillement, nous glissons dans un système de gouvernance communiste-socialiste-fasciste. Le capitalisme n’est que le revers de la médaille du communisme. Dans le communisme, toutes les corporations et les ressources naturelles appartiennent au gouvernement alors que dans le capitalisme, le gouvernement et toutes les ressources naturelles appartiennent aux corporations. Ça revient au même. Considérez cette nouvelle: Freddie Mac, la dernière agence d’hypothèque et de logement américaine de proportion gigantesque à être nationalisé par le gouvernement, fait tellement de reprises de finance avec les maisons impayables par les acheteurs, qu’ils ont décidé qu’au lieu de chasser les propriétaires de leur maison et de voir des milliers de maisons sans occupants décrépir, ils vont permettre à ces ex-propriétaires de demeurer chez eux en louant la maison des banques. N’est-ce pas fantastique! Vous êtes ainsi dépossédés de votre maison, mais vous gagnez à la louer des banques pendant que vous continuez de l’entretenir pour eux, à vos frais! Bon esclave, va!

« Il serait plus approprié de nommer le fascisme de corporatisme parce qu’il représente l’union de l’État au pouvoir corporatif. » – Benito Mussolini (1883-1945), dictateur fasciste d’Italie.

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Coups de théâtre pour le PLC

Avec la gaffe monumentale de Stephen Harper qui disait « que la chute des bourses était l’occasion pour les investisseurs de faire de bons achats », une autre nouvelle est venue donner à Stéphane Dion des munitions et, de ce fait, l’aura tant espéré d’hypothétique futur Prime Minister. Il s’agit d’« une lettre ouverte qui doit être dévoilée mardi » prochain, signée par « quelque 230 économistes [qui] exigent l’imposition d’une taxe sur le carbone », car ils pensent qu’on ne peut « soutenir une économie saine sans un environnement sain ».

Ce groupe se réclame de ne pas faire dans la partisanerie, un peu comme les artistes… mais il est clair que ces voix vont de pair avec le programme libéral, d’autant plus que ces « économistes proposent de redistribuer les sommes engrangées par la taxe en baisse d’impôt ».

Le vent de cette campagne, qui pourtant pointait une défaite majeure des Libéraux, semble depuis quelque temps se retourner. Même avec l’entrée en scène de Jean Chrétien, Chantal Hébert donne cet avertissement :

Mais ne sautez pas à la conclusion que c’est un signe indéniable de ce que les libéraux sont en voie de renverser la vapeur et de gagner les élections.

L’avenir se chargera de nous le dire.

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