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Un Joyeux Noël et de l’espoir pour l’humanité

Par François Marginean

Après cette longue année mouvementée, voici arrivé la fin de 2010 avec cette période des réjouissances qu’apporte Noël et le Jour de l’An. Nous avons couvert une multitude des sujets les plus chauds, incluant la « pandémie » de grippe A/H1N1, la catastrophe de BP dans le golfe du Mexique, les dessous de la crise économique mondiale, la fraude du réchauffement climatique, l’attaque barbare en eaux internationales par Israël de la flottille d’aide humanitaire destinée aux Palestiniens, la chute des médias traditionnels, la montée de la tyrannie, du terrorisme et de ses véritables origines, du fonctionnement du système, de la fluoration et de beaucoup d’autres. Vous pouvez d’ailleurs retrouver la compilation complète de tous ces articles sur Les Nouvelles Internationales.

Bien que cela puisse être parfois déprimant, nous devons nous rendre compte d’une chose qui est très positive: l’information circule et la conscience des individus et de l’humanité ne cesse de croître. Si nous voyons des mensonges, de la corruption, de la collusion et des fraudes partout, c’est que nous en avons pris conscience plus que jamais auparavant. Cette ère du pouvoir brut se termine et une nouvelle prend définitivement sa place. Il s’agit de l’ère de l’éthique et de la conscience universelle. Nous sommes en route vers une conscience universelle de co-création. Mais avec le pouvoir, vient la responsabilité devant la vie.

Alors, en ce temps des fêtes, au lieu de discuter de sujets difficiles et peut-être un peu déprimants, je préférerais jeter un regard à ce qui est positif. Malgré tout, je conserve une confiance inébranlable en l’esprit humain et l’humanité. La science est en train de prouver que la pensée est littéralement créatrice, qu’elle influence l’organisation de la matière et même des particules. Plus ça va, plus on réalise que la pensée est créatrice et que l’intention joue un rôle primordial dans les processus de la création, d’où notre prise de conscience graduelle que nous sommes des êtres co-créateurs. Est-ce la signification profonde de l’homme créé à l’image de Dieu?

En conséquence, il apparait donc que rien n’est plus important que ce que nous pensons. Dans cette perspective, on commence à comprendre pourquoi il y a tellement d’argent dépensé pour influencer et contrôler ce que l’on pense. Il y a clairement des avantages à maintenir une population dans la peur et l’insécurité. Il y a des raisons évidentes de mal informer les gens, de les arroser de désinformation, de propagande et de mensonges. De les abrutir via le système d’éducation. De les faire sentir impuissants et incapables de se gérer soi-même. Mais à force de manquer de vision pour nous-même en tant qu’humanité et pour notre futur, nous risquons de mettre en marche les mécanismes de notre propre disparition. Plusieurs peuples et civilisations sont venus et disparus. Nous ne serions certainement pas les premiers ni les derniers.

Certains peuples n’ont pas su s’imaginer de futur et donc, ils n’en ont jamais eu. Il faudrait songer à éviter ce piège.

La plus ancienne loi de l’univers est celle-ci: «Ce à quoi vous portez attention, est ce dont vous prenez conscience».

Ce dont nous sommes devenus plus conscients en 2010, c’est l’état de pourriture du système et aussi que nous sommes menés par des gens qui sont majoritairement inconscients et insensibles, sans empathie pour la vie en général. N’est-ce pas là la définition même de la psychopathie? Si cela a pu être possible, c’est parce que nous avons laissé les choses aller, nous avons remis notre pouvoir entre de mauvaises mains, s’en remettant à des autorités extérieures au lieu de l’autorité intérieure. Nous sommes responsables de l’état du monde. Même si nous n’avons pas directement causé tous les maux auxquels nous faisons face en tant qu’humanité, population mondiale, nous en sommes responsables en notre ignorance, notre indifférence et acceptation de l’inacceptable. Mais cela change, imperceptiblement en premier lieu, mais attention au jour où cela devient apparent dans la dimension physique, car ce jour-là, tout devient possible.

L’univers et la vie ont un agenda, un sens et donc un but. Ils tendent tous deux vers plus de conscience et tout est instrument pour y parvenir. Si c’est en passant par l’expérience de fraudes monumentales, de manipulations et de sacrilèges contre la vie, ainsi soit-il. La vie est implacable. Nous avons le libre-arbitre, nous sommes libres de ne pas suivre le sens de la vie garant de la joie de vivre et de la satisfaction profonde et durable de la vie, mais nous ne sommes pas libres d’en subir les conséquences. Je vous le rappelle, des civilisations entières se sont détruites elles-mêmes, à plusieurs reprises, dans cette longue aventure de l’humanité. La vie et l’univers sont patients. S’il faut recommencer à partir de zéro, ainsi soit-il. Ceux qui ont le plus à perdre, c’est nous. Nous avons reçu le cadeau inestimable – la vie – et notre responsabilité est d’en faire le meilleur usage. Lourde responsabilité, d’où la crise d’adolescence que l’humanité traverse présentement. Nous sommes en train d’évoluer et de devenir une espèce adulte, plus mature et consciente. Voilà la vue d’ensemble qui nous manque parfois, noyés que nous sommes dans la vie quotidienne et ses aléas.

Malgré tout, ces regrettables évènements nous poussent à évoluer et faire grandir notre conscience. Et cette conscience grandit avec l’amour. Tout a un sens.

Nous sommes en train de redéfinir notre réalité et de nous redéfinir nous-mêmes en tant qu’espèce. Nos motifs, nos valeurs et ce que nous voulons être. C’est probablement ce qui se passe avec Noël aussi. Plusieurs, dont moi le premier, se plaignent de la commercialisation de Noël. Les grands magasins commencent à vendre les items de Noël au mois d’août et on voudrait nous faire croire que tout a rapport avec la valeur des cadeaux que nous distribuons. Noël est dénaturé et vidé de son sens. Bien sûr, pour la religion chrétienne, c’est la naissance du Christ et tout ce que cela signifie. Mais pour le non-pratiquant que je suis, cela signifie davantage une question de valeurs qui nous animent. C’est la famille, les amis, l’amour et la joie. C’est le partage, tendre la main et penser à l’autre. Noël, c’est donner et célébrer en famille et entre amis, être heureux, tous ensemble. Au lieu de se plaindre de la commercialisation de Noël, il nous suffit d’en faire ce que nous voulons. Ce n’est certainement pas à propos de celui qui a le plus gros cadeau, mais plutôt de profiter de ce moment pour réfléchir et méditer sur le sens de la vie en général et sur le sens de sa propre vie, incluant nos valeurs, ce que nous voulons être et ce dont nous voulons vraiment faire l’expérience, de manifester cette intention et d’être intègre.

Car si l’humanité a un espoir, c’est au coeur de chacun d’entre nous qu’il se trouve. Le Christ, c’est un symbole qui signifie «la bonne nouvelle». De nombreux prophètes ont incarné cette bonne nouvelle qui signifie qu’il est humainement possible et réalisable d’atteindre ce niveau d’achèvement et d’harmonie intérieure. C’est l’incarnation d’un niveau de conscience élevée qui nous a été démontré. Là réside toute l’importance du message et du symbole. Voilà la tâche essentielle de chaque être humain face à la vie: s’harmoniser intérieurement et s’orienter dans le sens de la vie. L’ennemi commun que nous avons tous, c’est la vanité, ou vanitas – ce qui est vide de sens. Il nous faut délaisser l’amour du pouvoir pour retrouver le pouvoir de l’amour. Il faut chercher constamment la victoire sur la vanité, mais éviter qu’elle ne se transforme en vanité de la victoire.

Un moyen de demeurer humble devant la vie est de prendre conscience du côté sacré de la vie, ce qui n’a rien d’une religion, mais tout d’un sentiment de religiosité face à tout ce qui EST. De prendre régulièrement le temps de contempler ce côté sacré de la vie, d’être plein de gratitude face à tout l’univers et de montrer notre appréciation pour toute la création. Nous en faisons partie, nous ne sommes pas à l’extérieur de la création, de la vie, de l’univers et même de Dieu, pour les croyants. Il n’y a pas que des lois dans le monde physique, le monde extérieur, gérant le fonctionnement de la matière. Il existe aussi des lois immuables déterminant le fonctionnement du monde intérieur. Les découvrir, c’est aussi révéler le sens de la vie et les conditions de satisfaction de notre être. Ces lois n’ont rien à voir avec les dogmes religieux, le moralisme ou l’amoralisme. Ce sont des lois biogénétiquement fondées. Voilà, en fin de compte, pourquoi l’autorité extérieure est toujours appelée à être un échec. Seule l’autorité intérieure détient la vérité et toutes les réponses. Nous savons tous faire la différence entre ce qui est bien et ce qui est mal… à part peut-être les psychopathes inhumains jonchant cette planète. À nous d’en prendre conscience et d’agir conséquemment.

Pour terminer, j’aimerais vous partager une pensée qui sera mon cadeau de Noël pour, chers lecteurs. Il s’agit d’un passage du livre du Docteur Marianne Sedar, à la découverte de soi-même, basé sur la pensée et l’oeuvre de Paul Diel, que j’estime énormément pour sa lucidité à propos du fonctionnement du monde intérieur, ayant débouché sur l’élaboration de La psychologie de la motivation.

Pour ma part, je vous souhaite donc un vrai Joyeux Noël!

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Comprendre d’une part ce que la vie exige de chacun de nous et, d’une autre part, comment et pourquoi – pour quels motifs – nous nous détournons de cette exigence est le seul moyen de retrouver un critère de valeur sensé et de nous affranchir de tous préjugés, les croyances ou les superstitions qui nous conditionnent depuis l’enfance.

Nul ne peut changer les circonstances de sa vie passée, l’éducation qu’il a reçu,le milieu dans lequel il a grandi, les influences qu’il a subies, les frustrations de toutes sortes dont il a souffert. Mais chacun peut prendre conscience de la manière dont il réagit face à ces circonstances, de son attitude en face des accidents de la vie, et finalement des motifs qui le pousse à réagir toujours de la même manière. Pourquoi l’un se sent-il toujours coupable et inférieur? Pourquoi un autre n’admet-il jamais qu’il ait tort? Pourquoi un autre se prend-il sans cesse en pitié chaque fois qu’il lui arrive quelque chose de déplaisant? Pourquoi a-t-on peur de vivre? Pourquoi tant de personnes sont-elles angoissées, déprimées, inquiètes? Pourquoi souffre-t-on d’insécurité et de solitude?

Il y a le monde et la vie avec ses drames et ses conflits, et il y a notre manière propre de réagir face à eux. Cesser de réagir selon l’ornière creusée par nos motifs inconscients, par tous les faux jugements de valeur que nous avons emmagasinés, et agir selon des motifs plus justes et un critère plus satisfaisant est la seule démarche qui puisse faire de chacun un être responsable, libre et heureux de vivre.

Cela, c’est vivre pleinement. C’est devenir entièrement soi-même. C’est accepter de se voir tel que l’on est et c’est accepter les autres tels qu’ils sont. C’est donc devenir capable d’aimer authentiquement.

Comment y parvenir? En écartant les masques dont on est tenté de s’affubler, les comédies que l’on est tenté de se jouer, les mensonges que l’on est tenté de se raconter dans l’espoir vain de se prouver que l’on est bien tel que l’on «devrait» être. Pour devenir soi-même, il faut donc se connaître et se connaître c’est, avant tout, être capable de dépister toutes ces tentations qui menacent notre être authentique.

Être soi-même c’est finalement admettre que l’on est tour à tous bon et mauvais, juste et injuste, tendre et cruel, jaloux, possessif ou envieux et désintéressé et généreux, au lieu de se réduire à l’un ou l’autre de ces aspects de soi. C’est intégrer tous les sentiments, les émotions, les désirs qui font partie de nous-mêmes afin que de leur confrontation résulte une attitude plus sensée et plus satisfaisante.

Il ne s’agit pas de se changer par un effort de volonté, mais de s’accepter. Car s’accepter avec sa force et ses faiblesses, c’est changer. Se donner pour but de changer est au contraire refuser d’assumer ce que l’on est. C’est projeter dans un avenir plus ou moins lointain son espoir de mieux vivre. C’est se préparer sans cesse à vivre alors que la vie est ici et maintenant.

Se découvrir soi-même à chaque instant, sans se condamner ni se justifier, et à travers soi, découvrir l’humanité entière est l’expérience qui donne à la vie son prix et sa richesse. Cette expérience est à la portée de tous ceux qui cherchent à s’orienter dans un monde incertain et secoué, à trouver la voie de l’épanouissement.

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Depuis des années nous assistons, impuissants, à une détérioration croissante de la qualité de la vie – de notre vie. L’incommunicabilité entre les êtres, l’indifférence générale, le «chacun pour soi» qui en témoignent, sont devenus mots courants de notre langage, lieux communs ou presque exprimant un état de fait, une réalité avec laquelle chacun s’habitue à vivre et dont il ne se sent pas personnellement responsable. L’absence de motivation dont souffre une partie de la jeunesse n’est qu’une autre manière d’exprimer ses réticences, ses hésitations, son manque d’enthousiasme à l’égard de cette réalité qu’il lui est demandé d’assumer comme si elle était l’unique réalité de la vie: une vie sans amour et sans joie, une vie réduite à sa seule dimension matérielle, économique, une vie horizontale, linéaire et quantitative.

Dans cet océan d’indifférence quotidienne, seules surnagent les passions politiques et religieuses. Mais elles dressent l’homme contre l’homme par la conviction sur laquelle elles se fondent de détenir la vérité, à l’exclusion de tout autre. Reste la science. La science porteuse de tout l’espoir du XXe siècle. Mais une science dont il faut bien dire qu’elle est en train d’accélérer notre chute en réduisant l’être humain à l’état de matière, en niant l’esprit humain sous prétexte qu’il n’est pas constatable.

Crise de civilisation, décadence de la société, perte de nos valeurs morales, quels que soient les termes employés, ne recouvriraient-ils pas tous une même question angoissée: notre passion de vivre, notre passion pour la vie, serait-elle éteinte? Le courage, l’espoir et la foi en la vie nous auraient-ils abandonné? Nos âmes seraient-elles mortes, étouffées par nos préoccupations matérielles, nos tracas quotidiens, par les menaces de toutes sortes – chômage ou guerre – qui pèsent sur le monde et qui ne le spiritualisme des religions, ni le matérialisme scientifique ne nous apprennent à affronter calmement, véridiquement.

Entre la religion qui exalte l’esprit au détriment de la matière et le matérialisme scientifique qui exalte la matière au détriment de l’esprit, n’y a t-il pas place pour autre chose, d’autres certitudes, d,autres valeurs à partir desquelles nous pourrions réinventer notre vie? Entre le moralisme de la religion et l’amoralisme de la science entre lesquels le monde vacille alternativement, n’y aurait-il pas place pour une autre morale, une morale authentique sur laquelle nous pourrions fonder notre vie et l’épanouir? Qui ne serait pas fondée ni sur une idéologie spiritualiste, ni sur une idéologie matérialiste, qui ne serait pas croyance mais certitude, qui donnerait à notre existence une orientation et un sens, qui pourrait enfin nous servir de critère de valeur et donc de guide pour penser mieux, pour aimer mieux. Un guide pour mieux vivre, qui nous conduirait vers la satisfaction profonde de nous-mêmes et de la vie.

Un tel critère existe et au milieu de la désorientation angoissée et angoissante qui est la nôtre, il est possible à chacun de nous, individuellement, de le découvrir au fond de lui-même et de ranimer ainsi son espoir en la vie et sa joie de vivre. Paul Diel disait toujours: «Je ne vous offre pas une croyance mais une expérience».

Cette foi en la justice de la vie n’est autre que la certitude sentie et réfléchie que la vie a un sens et des lois, que s’y opposer conduit inéluctablement à la souffrance psychique, affective et même corporelle, et que s’y conformer nous conduit vers la liberté, la joie de vivre et l’amour.

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Les médias traditionnels sont maintenant obsolètes 1/2

Voici la première partie d’un excellent article écrit par Giordano Bruno à propos de la situation précaire dans laquelle se retrouvent les médias traditionnels et corporatifs depuis plusieurs années versus la montée en flèche des médias alternatifs. Le texte original est en anglais. Mais il s’agit d’une telle précise et claire analyse que cela demandait d’être traduit et rendu disponible aux lecteurs francophones, ce que j’entreprends ici avec la pleine permission et les chaleureux encouragements de l’excellent auteur, Giordano Bruno. Elle vous sera présentée en deux partie vu sa longueur pour en facilité la digestion. La situation décrite concerne la scène médiatique aux États-Unis, mais elle reflète parfaitement ce qui se déroule partout à travers la planète.

Alors sans plus tarder…

Traduction par François Marginean

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Les médias traditionnels sont maintenant obsolètes 1/2

La progression de la société humaine repose sur la distribution régulière de l’information. La qualité de cette information, sa précision et son honnêteté, détermine la santé générale des cultures que nous créons. Quand une source d’information est compromise par l’ambition politique malsaine, le dogme social, ou par les mains étrangleuses de l’élitisme, c’est comme un puits empoisonné, répandant la peste et la pestilence dans tout le pays, voire dans monde. La diffusion massive de mensonges inspire le délire et la folie des masses plus vite que la fièvre typhoïde.

Dans l’Amérique d’aujourd’hui, la personne recherchant une source pure de vérité dans les médias trébuche inévitablement sur de nombreux puits empoisonnés.

Même s’ils ne sont pas encore activement à poursuivre des sources alternatives d’informations, beaucoup de gens sont au courant, au moins intuitivement, lorsque quelqu’un essaie de les rouler. Vous pouvez nous présenter avec assurance de délicieux steaks de surlonge sur des plateaux en argent orné, mais si nos visages sont frappés par l’odeur nauséabonde de pourriture, nous ne mordrons pas. Grâce à sa malhonnêteté et son manque flagrant de substance, les médias traditionnels ont repoussé plus de nez que n’importe quel tranche de viande putride laissé à pourrir. Les données brutes sont impitoyables en ce qui concerne l’implosion des médias…

Les plus grands fournisseurs de presse écrite (journaux), y compris les figures de proue tels que le Washington Post et le New York Times, ont vu leur lectorat plonger au cours des dernières années. L’année dernière, l’ensemble de la diffusion quotidienne des journaux a chuté de 10.6%, suivie par une autre baisse de 8.7% jusqu’à maintenant cette année:

http://www.wired.com/epicenter/2009/04/top-25-newspapers-lose-1-million-readers-since-last-march/

http://finance.yahoo.com/news/US-newspaper-circulation-apf-436809869.html?x=0

Les journaux ont perdu environ un quart de leurs employés depuis 2001, et leurs revenus devraient plonger jusqu’en 2012:

http://www.editorandpublisher.com/Headlines/forecast-more-pain-ahead-for-publishers-through-2012-61677-.aspx

Parler de faillite a été hantise de nombreux médias imprimés depuis 2008. L’argument commun ici est que la technologie a rendu l’impression obsolète et non pas la qualité de leur nouvelles, et que lorsque les journaux feront enfin la transition vers le Web, ils seront couronnés de succès à nouveau. Toutefois, ces journaux qui ont jeté leur poids et de l’argent derrière les nouvelles sur le Web ont jusqu’ici échoué lamentablement. L’empire de nouvelles de Rupert Murdoch, qui inclut le Wall Street Journal, Fox News, le New York Post, et Hulu, a été incapable d’attirer suffisamment de lecteurs et de recettes publicitaires à ses sites Web pour maintenir ses profits. La réponse de Murdoch a été de blâmer Google et d’autres de «lui voler son contenu, menaçant de retirer ses sites des moteurs de recherche au complet et d’ériger des «paywalls» (frais à payer pour voir les sites):

http://news.cnet.com/8301-31001_3-10393209-261.html

Les «paywalls» de Murdoch ont été une catastrophe financière pure et simple, sans mentionner l’embarras journalistique que cela a causé:

http://www.techdirt.com/articles/20100903/16545310903.shtml

De nombreux autres sites de médias ayant institué des «paywalls» ont eut des résultats similaires.

Les sources de nouvelles télévisées ne s’en sortent pas mieux. Les programmes de nouvelles du soir de ABC et CBS perdent de plus en plus de téléspectateurs chaque trimestre:

http://www.businessinsider.com/nbc-abc-cbs-evening-news-continue-to-lose-viewers-2010-4

CNN a perdu environ 50% de ses téléspectateurs au total au cours de la dernière année. Larry King et Anderson Cooper en particulier sont devenus des poids morts faisant glisser le réseau dans les profondeurs suffocante:

http://tvbythenumbers.com/2010/08/31/cnns-primetime-viewership-hits-10-year-low-in-august-as-ratings-woes-continue/61722

MSNBC, la croûte visqueuse au fond de la fosse des médias traditionnels, se classe maintenant au 25e rang des nouvelles télévisées. Son petit auditoire est éclipsée par de nombreuses sources internet de nouvelles alternatives.

Keith Olbermann, par exemple, a perdu environ 50% de ses téléspectateurs dans la tranche démographique des 25-54 ans au cours de la dernière année:

http://www.businessinsider.com/quarterly-ratings-keith-olbermann-is-slipping-in-the-key-25-54-age-demographic-2010-6

MSNBC a diminué globalement, parmi les téléspectateurs âgés de 25 à 54 ans. «Hardball» de Chris Matthews a perdu environ 46% par rapport à l’année écoulée:

http://tvbythenumbers.com/2010/04/09/msnbc-declines-broadly-among-adults-25-54-vs-2009-q1/47859

L’âge moyen des téléspectateurs de CNN est de 63. MSNBC est de 59. ABC est de 51, et NBC est de 49.

Ce n’est pas une question d’un faux parti politique surpassant un autre faux parti politique. Les deux côtés du faux paradigme médiatique sont rejetés par toute personne assez jeune pour être exposée aux nouvelles alternatives provenant du web, et de nombreux lecteurs plus âgés commencent à se tourner vers l’Internet aussi. Essentiellement, les médias alternatifs sur l’Internet sont maintenant en phase de remplacer les médias traditionnels. Non seulement cela, mais au fur et à mesure que la récession se fait sentir, il est de plus en plus évident que les consommateurs devant réduire leurs coûts sont beaucoup plus disposés à débrancher leur câble qu’ils ne le sont de déconnecter de leur service Internet. Le nombre d’abonnés au câble commencent maintenant à décliner à mesure que les utilisateurs d’Internet continuent d’augmenter:

http://www.digitaljournal.com/article/296624

http://www.nypost.com/p/news/business/tw_cable_concern_i3sdnOb6y9p9PQy1o0V89H

Cela ne veut pas dire pour autant que les médias traditionnels sont morts. De toute évidence, ils fonctionnent encore aujourd’hui et ils sont toujours ancrés dans l’un des piliers vieillissants de notre société, même si le modèle qu’ils suivent va finalement les conduire à la désintégration. Nous, dans les médias alternatifs, faisons encore référence à l’occasion à des sources provenant des grands médias, car ils représentent l’idéologie de l’establishment (et souvent des  mondialistes). Si cette idéologie se contredit elle-même dans ses propres lieux d’informations, ceux qui animent les médias alternatifs doivent être prêts à le souligner.

Où est-ce que les médias traditionnels ont-ils commencé à faire fausse route? Il y a quinze ans, ils semblaient absolument imparables. Leur capacité à dominer le flux d’information a été sans pareil! Comment un tel mastodonte a-t-il pu être paralysé par un groupe de journalistes amateurs et (*soupir*) de blogueurs? Examinons les raisons pour lesquelles tant d’Américains ont dorénavant placé leur confiance en des sources de nouvelles underground plutôt qu’en les divagations d’experts corporatifs.

La vérité est un droit, non pas un produit

Les nouvelles sont d’abord et avant tout une fonction du progrès social, elles ne sont pas conçues pour être un produit préemballé construit de manière générique sur une ligne d’assemblage et vendu aux masses avec une marge de profit scandaleuse. La philosophie mécanique corporatiste dominante ne fait pas bon ménage avec la distribution naturelle et organique de l’information. Elle va tout simplement contre tout ce qui engendre la communication humaine. Notre capacité à partager des connaissances ne peut être empêchée sans causer une anxiété culturelle. Cette anxiété se traduit souvent par un besoin désespéré d’un point de vue alternatif, même si nous ne reconnaissons pas ce qui a inspiré notre besoin en premier lieu.

Les médias corporatifs ont connu un grand succès dans le passé, alors qu’il tout aussi corrompus, donc pourquoi est-ce que les Américains ne se sont pas détournés d’eux il y a de cela des décennies? Ce n’est pas parce que les Américains ne le voulaient pas. Les médias traditionnels ont des bailleurs de fonds mondiaux avec des milliards de dollars de capitaux à leur disposition. Ils ont budgets publicitaires de la taille de certains petits pays ainsi que des armées de professionnels en marketing. Ces chaînes se font de la promotion elles-mêmes et réciproquement même s’ils prétendent représenter différentes idéologies, s’alimentant les unes les autres dans une frénésie de parrainage consanguine. Mais rien de cela ne signifie beaucoup à la fin. Le seul avantage que les médias traditionnels ont vraiment eux au fil des temps, c’est qu’ils n’avaient pas de concurrence! (Rappelez-vous, que lorsque vous regardez Fox News, ou CNN, vous ne recevez qu’un point de vue, celui des mondialistes) Et, comme pour toute entreprise qui n’a pas de concurrence, le public est obligé de consommer son produit sans le bénéfice d’une comparaison. L’internet offre un milieu exempt de domination des entreprises, et ainsi donc, une opportunité. Remarquez la vitesse à laquelle les Américains ont abandonné les grands médias le moment même qu’il s’est finalement présenté une autre option sur la table, une option que les journalistes et les analystes alternatifs étaient bien équipés pour offrir.

Les méthodes «Copyleft» des médias alternatifs ont également laissé l’establishment perplexe. Les médias traditionnels ont toujours perçu les nouvelles comme étant une source de revenus, un produit, quelque chose à être surveillé et mis en cage. Observez comment Rupert Murdoch à misé hâtivement sur l’instauration de «paywalls» sur ses sites Web. Les médias alternatifs, en revanche, ont traité les nouvelles comme un droit de premier et comme une source de revenus en second lieu. L’objectif des nouvelles alternatives sur le Web n’est pas nécessairement faire de l’argent, son but est d’obtenir la vérité aussi rapidement que possible, de la partager avec le plus grand nombre de gens que possible, aussi précisément que possible, et c’est pourquoi nous dominons les médias traditionnels. Nous permettons le partage et la re-partage de nos articles, analyses et vidéos. Nous invitons nos sceptiques à vérifier nos informations, à mettre nos idées sous microscope (et ils le font toujours, pour ne trouver que rarement des fautes concrètes dans nos reportages, recourant souvent à des arguments vides attaquant le messager). Nous explorons les faits et les possibilités que les grands médias sont conçus pour éviter.

La «méthode de partage» apparaît en contradiction avec le capitalisme de marché libre traditionnel, mais en réalité, il complimente le capitalisme parfaitement. Comme il a été dit précédemment, l’information n’est pas un produit, mais une idée peut l’être. Aujourd’hui, le public ne cherche pas des «nouvelles», il recherche une analyse intelligente et concise des nouvelles. Il recherche une présentation honnête des faits, ainsi que la capacité à montrer les liens pertinents entre ces faits. Il veut toute la vérité et non pas des bouchées préfabriquées et emballée. Le public ne veut pas de présentateurs lisant un prompteur. Si les médias traditionnels savaient le faire, ou même s’ils avaient voulu faire cela, ils pourraient facilement faire de l’argent à la manière américaine, mais ils évitent de donner aux gens ce qu’ils veulent à tout prix, malgré les bénéfices potentiels. Pourquoi est-ce ainsi?

C’est ce que nous découvrirons la semaine prochaine, dans la deuxième partie de ce reportage…

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