Québec indépendant ? Quand vous voudrez…

Après le Canada, puis les USA, c’est le Québec qui va refaire bientôt son maquillage démocratique. À Pâques, ou à la Trinité… Un maquillage si discret qu’il en sera invisible, puisqu’on ne proposera rien de droite, ni de gauche, mais seulement, comme le dit ce personnage du Soulier de satin, « … du nouveau qui soit tout à fait semblable à l’ancien ». Surtout, on se fera une beauté en prenant bien garde de ne pas souligner les rides de l’idée d’indépendance.

Une idée que j’ai bien aimée quand elle était jeune, mais qui a si mal vieilli, qu’on ne se demande plus si on en veut, seulement s’il n’est pas discourtois d’y faire même allusion. On ne parlera pas d’indépendance, à ces prochaines élections au Québec. Pourtant, on ne pensera qu’à ça.

On ne parlera pas de référendum. Les deux-tiers des Québécois ne veulent pas d’un référendum; Ils savent bien que, quelle qu’en soit l’issue, les perdants se diraient « à la prochaine». D’ailleurs, on discute de la légitimité d’une sécession s’appuyant sur 51% des électeurs, mais veut-on vraiment choisir, entre vivre dans un pays dont 49 % des citoyens veulent sortir… et en créer un autre dont 49 % des gens ne veulent pas ? Est-ce bien ainsi qu’on créera au Québec plus de richesse et plus de justice ?

Le Québec ne veut pas d’un référendum qui le fera choisir entre être ou ne pas être canadien, car il sait que le meilleur scénario pour le Québec se situe probablement entre ces deux solutions simplistes. Il sait que la bonne question a poser est celle à laquelle répondra un consensus.

Il y a 45 ans que les Québécois tentent de dire ce qu’ils veulent et on ne les écoute pas. Ils veulent avoir, au palier du Québec, tous les pouvoirs qui garantiront le développement d’une collectivité francophone ; ils veulent AUSSI appartenir librement à un ensemble canadien qui leur donnera la masse critique pour exister à côté des USA et avoir une voix plus audible dans le monde.

Pour avoir ce qu’il veut, le Québec doit le négocier avec ses partenaires du Rest-of-Canada. Sereinement, mais sans complaisance. Cette négociation sera d’autant plus efficace que le gouvernement du Québec aura une plus grande marge de manoeuvre. C’est cette marge de manoeuvre que voulait René Lévesque quand il demandait un OUI à la souveraineté-association et il n’a jamais prétendu vouloir autre chose. La bonne question à poser, c’est celle qui donne au Qbec cette marge de manoeuvre.

C’est celle du vote de confiance, permettant au gouvernement légitimement élu du Québec de négocier, sans le fil à la patte de quelque consultation populaire ultérieure, une nouvelle constitution canadienne qui donnera au Québec ce qui est le mieux pour le Québec.

Le gouvernement du Québec doit pouvoir négocier habilement, donnant-donnant, avec le gouvernement fédéral, les concessions sur certains points qui permettront de se gagner des avantages sur certains autres. Il doit pouvoir négocier une constitution sur mesure.

Il doit recevoir pour le faire un mandat non équivoque confirmant qu’il parle au nom des Québécois et qu’il peut – ne DOIT PAS nécessairement, mais PEUT à sa discrétion, s’il le juge nécessaire – sortir du Canada en fermant doucement ou en claquant la porte. C’est ce mandat discrétionnaire – que ne demandait pas le premier référendum – qui devrait faire l’objet du prochain: le dernier.

La question ? Simple et claire :

« QUÉBÉCOIS D’ABORD, je donne au Gouvernement du Québec le mandat formel : a) de négocier avec le Gouvernement du Canada les termes d’une constitution qui instaurera un nouveau partage des pouvoirs, au sein d’une Confédération canadienne à laquelle le Québec appartiendra si elle est conforme à ses aspirations, et b) si telle négociation échoue, de procéder, à sa convenance, à la sécession du Québec du Canada, par une déclaration d’indépendance, unilatérale ou négociée selon qu’il le jugera opportun, à la seule condition de l’avoir clairement énoncé à son programme »

Un « OUI » à ce référendum ne signifierait PAS la sécession du Québec, mais signifierait que celle-ci peut être déclarée en tout temps par le Gouvernement du Québec… SI et quand il décidait de le faire. Dans la situation ainsi créée, le Québec choisit les modalités de sa participation à une ensemble canadien, disposant même du droit de ne pas y appartenir. Il EST donc souverain, puisque la souveraineté ne dépend pas des appartenances qu’on se choisit, mais du droit inaliénable de les choisir.

Ce référendum aboutit à une vraie « Souveraineté-Association ». Avec des dent, car toutes les élections subséquentes au Québec sont de fait référendaires. Si une majorité de la population soutient les exigences dont un parti fait ses conditions de l’appartenance du Québec au Canada, elle saura que celui-ci ne se borne pas à instrumentaliser l’idée d’indépendance pour se faire élire… et ne plus en parler. Il pourra la faire.

Si le gouvernement fédéral ne conteste pas la validité du mandat qui découle de ce référendum — et la contester serait un suicide politique pour le parti qui le ferait — il reconnaît de facto la souveraineté du Québec. Je crois que c’est cette reconnaissance de la souveraineté du Québec, sans obligation de sortir du Canada, qui donnerait satisfaction à une majorité de Québécois. Pas à 51% des Québécois, mais à une majorité assez substantielle des Québécois pour qu’on puisse raccommoder la déchirure sociale qui persiste depuis le premier référendum et faire des choses ensemble.

Si je connais bien les Québécois, ils voteront OUI à ce référendum… puis s’empresseront d’élire un gouvernement qui négociera âprement pour le bien du Québec, mais tout en gardant un préjugé favorable au maintien de liens privilégiés avec le reste du Canada et en disant haut et fort qu’ils y resteront.

S’il le font ce sera leur choix et, pour normand qu’il soit, ce choix n’empêchera pas que le Québec soit alors devenu souverain et ait dès lors dans sa poche la clef de l’indépendance, si et quand il la voudra.

Pierre JC Allard

32 Commentaires

Classé dans Actualité, Pierre JC Allard

32 réponses à “Québec indépendant ? Quand vous voudrez…

  1. Vibrations

    Je trouve ce billet très intéressant, mais pourquoi dit-vous qu’un gouvernement fédérale décidant de rejeter un oui à ce genre de référendum se tirerait dans le pied?

    De plus, je suis convaincu que les québécois, dans la conjoncture actuelle, ne veulent absolument rien savoir d’un référendum qui a pour substance le rapatriement de pouvoir, que ce soit au niveau constitutionnel fédérale ou d’un État indépendant québécois. On doit travailler pour influencer l’imaginaire québécois, l’amenant à désirer plus de pouvoir, avant d’en parler sérieusement. Pour l’instant, je soutient que l’histoire référendaire est encore très présente dans le subconscient de la population: le traumatisme douloureux règne toujours. Le concept même de référendum est profondément associé à une grande douleur pour le québécois. Tout ce qui s’y rapporte, les québécois vont fortement l’éviter.

    Ce que je trouve particulièrement intéressant dans le billet, c’est votre idée de viser beaucoup plus que 51%.

    Une chose est sûr: le temps fil et le besoin de protéger notre nation en possédant tout les outils d’un État nation est de plus en plus pressante.

  2. @ Vibrations.

    Un gouvernement fédéral n’a pas le pouvoir d’empêcher un tel référendum, seulement d’en refuser le résultat. S’il en refuse le résultat, c’est que le référendum aura été approuvé par une majorité des Québécois; cette majorité ne pardonnera JAMAIS au fédéral de l’avoir privé de son droit démocratique et cela, s’applique autant a ceux qui voudraient demeurer dans le Canada qu’à ceux qui voudraient en sortir.

    En posant cette question, on sort du clivage entre independantistes et disons « confédéralistes » – un clivage où les indépendantistes sont minoritaires – pour lui en substituer un autre entre ceux qui veulent que le Québec ait le pouvoir de prendre cette décision et ceux qui ne tiennent pas à ce qu’il l’ait. Ici, ce sont ceux qui tiennent à ce pouvoir qui sont majoritaires.

    Un sondage en ferait la preuve

    Pierre JC Allard

    http://nouvellesociete.org/707.html

  3. Félix

    Il est rare d’entendre des raisons aussi sobre lorsque nous parlons d’indépendance. Je trouve votre ultimatum juste. Contrairement à vibrations, je crois que le peuple Québécois, principalement la nouvelle génération aurais le goût de s’exprimer sur ce débât. Malgré le mouvement populaire qui dit que le sentiment d’indépendance est mort, je trouve cela totalement faut et il est assez puissant. Il serait temps de demandé à ma génération ce qu’ils en pensent. Nous sommes hautement politiser et sommes apte à jouer sur cet échiquier avec une vigueur renouvlé.

    Bref, je crois que le moment est venu de nous poser la question et nous laissez le droit d’exprimer la direction dont nous voulons que le Québec se dirige par rapport au Canada. Et s’il vous plait, pas de mention que nous sommes trop endêtés. Nous avons les ressources necessaire (autant primaire que tertiaire) pour s’en sortir aisément.

  4. Redge

    @Felix: Totallement d’accord, mais il faut aussi un débat sur le pourquoi d’une séparation. Je suspecte beaucoup de genre de vouloir se séparer du Canada sans trop pouvoir donner d’argument pour. Un peu pour le simple « trip » d’avoir un pays.

  5. Première visite ici, très intéressant humm..
    Et bien je dois dire que j’ai tout dabord été attiré par votre commentaire qui m’a fait sourire laissé sur le blog de Patrick Lagacé à propos du billet « han »!! hiiii!

    Très heureuse de vous découvrir… Au plaisir

  6. @ Felix & Redge: Je souligne que je ne veux pas discuter des mérites de la séparation, seulement créer un consensus sur l’opportunité de demander aux Québécois s’ils veulent que le gouvernement du Québec ait le pouvoir de la faire s’il gagne une élection après l’avoir mis a son programme. Juste ça. Pas plus.

    PJCA

  7. @ Dianerhyme: Merci et revenez. J’irai un jour improviser sur votre site..

    PJCA

  8. Félix

    @Redge,
    Évidemment. Il faut voir un futur référendum comme un moyen de contester et démontrer au Canada anglais que nous sommes insatisfait de notre position dans le Canada et démontrer pourquoi nous le sommes. En cas de refus d’amélioration de cet état, nous nous séparons pour continuer notre chemin indépendamment. Je crois qu’il est temps de remettre les cartes sur table et de mettre à jour nos demandes face au gouvernement fédérale.

  9. Félix

    @Pierre Jc Allard,
    Nous en discutons pas des mérites de la séparation, mais bien des enjeux à mettre sur table. C’est, selon moi, la première étape à effectué. Cette discution pourrais devenir très intéressante si tout le monde y met du sien. Le peuple québécois en entier y gagnerais, y compris les fédéraliste, puisque cela leur permettrais d’exprimer d’éventuelles mécontentement envers la fédération.

  10. @pierrejcallard: Et bien se sera avec grand plaisir que je vous donnerai la réplique!.. 😉

  11. @ Felix: bien d’accord. Battez le rappel. Ici ou ailleurs… Aucun commentaire ne restera sans réponse.

    PJCA

  12. Pierre

    Bonjour M. Allard

    Très intéressant votre texte. Je crois que vous avez raison en ce qui concerne le contenu d’un éventuel référendum. Le seul problème est que ce dernier doit être initié par le gouvernement du Québec. Or, quel parti politique actuel a vraiment le désir et la capacité d’aller vers cette voie de manière crédible?

    Le PLQ est le parti du statu quo et je doute fortement qu’il puisse en venir à un quelconque référendum constitutionnel, une bonne partie de sa base électorale ne le lui permettrait pas.

    Le PQ aurait-il vraiment une crédibilité quant à la phase de négociations pour une nouvelle constitution? Je crois que la population aurait beaucoup de difficulté à croire en sa bonne volonté de ne pas bâcler les négos afin de légitimer l’indépendance. Les tenants de pouvoirs accrus pour le Québec sans l’indépendance flaireraient le danger et voteraient NON.

    Quant à l’ADQ, sa stratégie constitutionnelle n’est à mon avis pas encore assez peaufinée pour en arriver à une telle action. Sa réflexion semble être toujours en cours.

    Pour ce qui est des autres partis, le système actuel ne leur permet tout simplement pas de prendre le pouvoir dans un avenir rapproché alors à quoi bon en parler?

    Je suis convaincu que votre solution est la meilleure mais je ne vois tout simplement pas qui pourrait la porter dans le paysage politique actuel au Québec.

  13. Pierre:

    Tous vos faits sont corrects, mais vous en tirez la mauvaise conclusion. TOUS les partis au Québec ont avantage à ce référendum. Vous excuserez le cynisme de ce qui va suivre, mais c’est l’ équivalent de la donne de pratique pour enseigner à jouer au poker.

    Tout de suite apres avoir lu ce texte, on jouera pour vrai: chacun cache ses cartes et on ment comme d’habitude.

    1. Le PLC a interet a promettre ce référendum sur la « SOUVERAINETÉ ». Ça lui donne une réelection facile et ca projette Charest parmi les grands hommes de notre histoire. Il a interet a le faire, car il aura un OUI et donc une « victoire », en plus de distraire la population des problèmes économiques qui vont nous tomber dessus comme conséquence de la faillite du systeme monétaire global. Il sera pas la suite le parti qui s’oppose à l’INDÉPENDANCE, ce qui est une position majoritaire gagante pour l’avenir prévisible, tout en ayant en permanence une menace crédible dans sa besace pour ses négociations avec Ottawa.

    2. Le PQ peut considérer ce droit indiscutable a proclamer l’independance comme le triomphe ultime de la souveraineté, telle que la voulait Levesque. Comme tous les sondages diront par la suite qu’un parti qui met l’indépendance a son programme n’est pas élu – (car il pourrait la faire, ce que la population ne veut pas !) – il continue a parler d’indépendance totale, mais pour un horizon plus lointain et conduit une démarche d’information qui en convaincra un jour une majorité de la population. En attendant, il peut se recycler en parti de Gauche et devenir une alternative nécessaire aux Libéraux. C’est ce que le PQ veut vraiment.

    3. L’ADQ peut présenter ce référendum comme l’apothéose de l’autonomie et prétendre que ce sont eux qui en ont été les instigateurs. En fait, si l’ADQ se grouille un peu et récupere cette idée avant que Charest ne bouge, elle peut y trouver un nouveau souffle, faire oublier ses insuffisances passée et redevenir une alternative crédible. Je n’en dis pas plus, car ça pourrait compromettre la partie qui va se jouer…

    Pour les souverainistes, avec ce référendum, ils ont gagné; le Québec a toute l’indépendance qu’il veut et à eux de le convaincre qu’il devrait en avoir davantage.

    Pour les fédéralistes, la menace de sécession jointe a l’assurance que le Québec ne la fera pas est un outil pour obtenir plus d’avantages pour le Québec. C’est la position traditionnelle des Trudeauistes, celle qui nous a donné le French Power. Bon pour le Québec, bon pour eux… Ils gesticuleront pour ou contre ce referendum selon ce qui paraitra opportun… mais ils seront discrètement fous de joie quand il aura été gagné.

    Je suis trop vieux pour monter aux barricades, mais si quelqu’un le fait… cette idée se réalisera. VITE.

    Pierre JC Allard
    http://nouvellesociete.org/707.html

  14. Pierre, intéressant comme hypothèse, mais qui au fond n’est pas aussi différente que ce qui a été élaboré et proposé jusqu’à maintenant.

    Je ne comprends pas autant de différences, significatives, entre les 2 premiers référendums et ce que vous proposez de ce qu’il devrait-être.

    Supposons un instant qu’une proposition est faite telle que vous l’imaginez.
    Sérieusement, vous pensez sérieusement que les fédéralistes et leurs agents ne sortiront pas l’artillerie lourde et toutes les tactiques aussi malhonnêtes soit-elles pour contrer qu’une majorité de Québécois ne l’adopte…comme cela c’est passé pour les 2 autres référendum?

    Et pour cette fois-ci, on suppose, que la proposition est adoptée par 65% de la population.
    Vous pensez que les fédéralistes ne feront pas tout ce qui imaginable et même ce qui ne l’est pas en ce moment pour contrer les effets, les pouvoirs de négociations et les prétendus droits que la population du Québec aurait donnés à ses représentants: comme la contestation de la légitimité de la question, des prétendus pouvoirs, du mandat et de quoi d’autres? Dans un premier temps dans une joute oratoire et d’intimidations sans précédents, puis par le refus de négocier dans ses conditions, les institutions canadiennes actuelles ne se prêtant pas à un tel exercice et rien n’y est prévu pour le faire ou pour changer les règles et comment, et en dernier lieu, devant la cour suprême.

    Dans un scénario comme le vôtre ou dans tout autres, la condition première à sa réussite, avant même d’établir les détails de ceux-ci, de la question et du reste, il faut d’abord des gens qui y croient et y tiennent mordicus…contre vent et marées…en y mettant même leur carrière et avenir politique en jeu. C’est le combat d’une vie. Deuxième condition: il faut-être de bons vendeurs.
    Un tier de la population Québécoise serait favorable à une souveraineté immédiate.
    Lorsqu’une compagnie met en marché un nouveau produit, s’attend elle d’abord que 51% de la population pourrait s’y intéresser avant de le faire? Mais surtout, attend-elle que les clients montent les marches menant à ses bureaux et cognent à sa porte, pour les supplier de lui vendre ce produit…qui n’est pas encore sur le marché ou encore qui est sur le marché mais qui n’intéresse pas 51% de cette population dont ils font parti? Pas du tout.
    Ceux qui vendent, même des produits qui autrement resteraient sur les tablettes, les compagnies qui réussissent le mieux, nous martèlent de messages publicitaires, encore, encore et encore. Même si les gens disent en être écoeuré: ça marche. Les canaux et les émissions spécialisés dans la mise-en-marché de produits des plus farfelus pour plusieurs, même si les gens de votre entourage vous diront ne pas les regarder, une chose est certaine, c’est que les produits ainsi annoncés se vendent suffisamment pour que ses publicités reviennent et reviennent. Ses publicitaires, attendent-ils que 51% ou plus de la population les veulent et les supplient à genoux de les produire avant de diffuser ses publicités?
    Hors, ceux qui pourraient vendent la souveraineté aux 70% de clients potentiels et qui, à ce qu’il semble, ne veulent pas en entendre parler, ne sont que des preneurs de commandes téléphoniques et encore. J’engagerais bien peu d’entre eux comme vendeurs demain matin, si non je fermerais mes portes à brèves échéances!

  15. Rajout: « …les marches menant à ses bureaux « à genoux»… »
    Corrections: « …ne sont que des preneurs de commandes téléphoniques … »
    remplacer par: « …ne sont que des commis aux pièces…qui attendent les clients au comptoirs ou les appels téléphoniques et encore! »

  16. @ Le pointilleux:

    Je respecte votre opinions mais ne modifie en rien la mienne, qui est qu’il y a une différence essentielle entre vouloir la sécession du Québec.. et vouloir que le Québec ait le droit de la faire. Je ne discuterai pas ce point qui me semble une pure question de fait: un sondage auprès de la population est le seul argument sérieux…

    Je serais surpris qu’un ou l’autre des partis, ou une organisation intéressée, ne trouve pas quelques milliers de dollars pour ce sondage, la bonne question au sondage étant … la question elle-même telle que je l’ai proposée.

    Etes-vous d’accord pour que, plutôt que de spéculer, vous comme moi nous en remettions au résultat d’un tel sondage ?

    PJCA

  17. Pas du tout. Je suis tout à fait contre.

    Un sondage n’est qu’un sondage.

    Au dernières élections fédérales, les résultats dans de nombreux comtés pour ne pas dire la majorité ont été différent et très différent pour certains de ce que prétendaient les sondages.

    D’ailleurs je suis contre la publication de sondages journaliers pendant les périodes d’élections et aussi contre la publication des éditoriaux et des opinions journalistiques sur ses élections. Mais ça c’est une autre histoire.

    Il y a un parti qui a été fondé au Québec pour faire peur au reste du Canada, un peu comme vous le proposez, et qui s’appelle le Parti Québécois.
    Il est parti d’un groupe qui voulait la séparation qui a finit par céder ses convictions à un autre qui voulait que faire peur sous la direction du plus représentatif des Québécois: René Lévesque. Homme qui comme les Québécois, veut aujourd’hui ce qu’il n’est pas certain de vouloir demain et qu’il reconsidèrera la journée d’en suite, mais que de toutes façons s’il finit par aller jusqu’au bout, s’excusera de l’avoir fait et pour le dérangement.
    Ceux qui menacent n’agissent jamais.
    Ceux qui agissent ne menacent pas, ne préviennent pas.

    Le parti Québécois de 2008 de toutes façons à part cette option a très peu de différences significatives avec les libéraux.

    Ce que je veux, c’est que les « leaders » pâlettes et tièdes du PQ, s’y mettent une fois pour toutes, qu’ils entraînent avec eux le tiers de la population qui croit à l’indépendance sur la route de la promotion de cette alternative.
    Je veux que l’ADQ et Québec Solidaire se décident, de suivre ou d’être contre.
    Et que l’autobus de la souveraineté sillonne le Québec.
    Que les députés du PQ disent les choses clairement: un vote pour le PQ est un vote pour l’indépendance…il n’y aura pas de référendum.
    Si le PQ échoue il devrait plier bagage et disparaître ou encore enlever cette option qui est sa raison d’être, de sa charte. D’autres attendent pour prendre la relève pour mener à bien ce combat!
    Au pire, s’il y avait encore un référendum, que les règles soient clairement expliquées, et qu’une d’entre elles, précisent, que si la loi référendaire n’est pas respectée selon les règles du Québec et à la satisfaction du directeur général, même par des entités habitants à l’extérieur du Québec, il pourrait arriver que le référendum soit recommencé aussi souvent que nécessaire. Une autre de ses règles, empêcherait la venu d’autobus d’amoureux soudains et passagers, les employeurs d’intervenir auprès de leurs employés, de la publication de sondages et des éditoriaux et opinions de professionnels, et la diffusion sur les ondes de ses sondages et opinions. Le droit de parole serait uniquement à ceux qui veulent le faire publiquement dans des assemblés ou sur les ondes offertes gratuitement et également au camp du oui et au camp du non.
    Voila ce que je voudrais!

    p.s: Et les français et leur empereur espérant étendre son emprise à l’Europe et même en Amérique peuvent tous garder leurs opinions pour eux tout comme Washington. L’avenir des Québécois c’est au Québec que ça doit se décider et que par des Québécois.
    Les appuis seront importants pour la reconnaissance…mais il faudra traverser un long processus avant qu’elle soit nécessaire.
    On est encore à réfléchir si on peut, ou on doit ou si on doit et on peut…1 et 2 et 3…et 1 et 2 et 3…la, la, la

  18. On peut tous apprendre la valse, mais certains auront toujours les deux pieds dans la même bottine…et à défaut d’apprendre, faute de talent et/ou de persévérance ils se réjouiront de sauter sur place (20,000 personnes dans un festival: 19,990 sautent sur place)!
    Peut-on blâmer qui que ce soit de se contenter de peu?
    Oui si l’on pense qu’il peut faire mieux!
    Le monde est cruel et il n’y a pas de place pour les lâches!

  19. @ Le pointilleux: je vous encourage à aller au bout de votre démarche, mais je crois toujours que l’approche que je propose donnera de meilleurs résultats.

    PJCA

  20. J’ai bien peur que vous comme moi n’irons jamais au bout de notre démarche.
    Il y a trop d’obstacles.
    Si ceux qui y croient se chamaillent encore apprends 30 ans et en plus si les porteurs de flambeaux n’ont plus la flamme, il faudrait être un surhomme pour y changer quoi que ce soit.
    Je vous rappelle que le super hôpital anglophone va ouvrir ses portes dans moins de 3 ans. Les tergiversations sur le CHUM ne sont pas encore terminés…à quand la première pierre?
    C’est tout-à-fait à l’image de la souveraineté et des Québécois.
    Où sont donc nos leaders et nos décideurs?
    Ils discutent les décisions à la suite des discussions qui ont été discutées par des discuteurs dans des groupes de discussions qui avaient pourtant finit par s’entendre sur la discussion…à discuter!

  21. Merci Pierre de nous donner l’opportunité de partager sur ce sujet passionnant.
    J’ai cependant bien peur que cette passion ne se conclura comme Barabas dans la passion, c’est-à-dire au ciel pour ceux qui y croient! 🙂

  22. Félix

    @Lepointilleux,
    Le plus gros problème sera de convaincre la population et les médias que ce référendum est pour le bien du Québec et que la séparation n’est que le résultat de l’échec de cet entreprise. Malheureusement, la majorité voit, en le référendum, uniquement le désire de se séparer et non de revendiquer des droits qui vont nous permettre de mieux gérer notre société comme nous le désirons et, principalement, sauvegarder notre culture.

  23. @ Felix: rien n’est possible aussi longtemps qu’une majorité effective de ceux qui conduisent le Québec ne comprennent pas que, si les grands changements – comme l’indépendance – doivent naitre d’un grand enthousiasme populaire, les condition propices à cet enthousiasme répondent à des considérations aussi terre-à-terre que le budget et la voirie. Duceppe a géré la dernière campagne du Bloc avec le froid cynisme des grand joueurs de poker. Madame Marois n’a pas cette aptitude.

    072. Talleyrand de Boisbriand

    http://nouvellesociete.org/5110.html

    Pierre JC Allard

  24. Je ne partage pas du tout l’idée que les grands changements, comme l’indépendance et de quoi que ce soit de toutes façons proviennent des populations ou alors que dans de rarissimes occasions.

    C’est comme si vous me disiez que les parades sont fait par la population. La population regardent ceux qui paradent. Et ceux qui paradent le font, parce que quelques uns les ont convaincu et/ou convié à le faire.

    Les changements proviennent d’un ensemble de facteurs, qui permettent à des visionnaires, des fonceurs, des leaders de se réunir et ensemble de conduire la population vers une destinée et des développements différents. Généralement un ou deux de ses visionnaires ont un charisme extraordinaire et bingo: c’est parti.

    J’ai l’impression que plusieurs intellectuels mélangent souvent les choses.
    Il ne faut pas s’enfermer dans des thèses et se laisser aveugler à ce point.
    Le meilleur exemple de ça, actuellement s’appelle: Stéphane Dion.

    Et je persiste dans mon analogie avec la vente et les vendeurs.
    Vendre un produit ou une idée c’est la même chose.

    Attendre que cette option soit populaire au point qu’une majorité la réclame, est d’une naïveté incomparable. D’autant plus, au fur et à mesure que des immigrants font du Québec leur terre, car plusieurs d’entre eux viennent ici pour fuir la controverse. Quoi que suis en accord avec l’immigration, il reste que Charest n’est pas ignorant de cette carte qu’il joue à merveille!

    Il faut parler et vendre le projet de société qui pourrait venir avec la séparation…mais où sont donc les vendeurs?

  25. Reblochon

    « Quelle qu’en soit l’issue, les perdants se diraient « à la prochaine»

    Avec tout le respect que je vous dois, c’est du grand n’importe quoi. Une fois independant le Quebec n’aura probablement jamais de referendum pour reintegrer le canada.

    -1- le canada ne sera surement pas chaud de reprendre le quebec meme avec une victoire des federalistes ayant 50%+1 :o)

    -2- une bonne partie des anglos fanatiques, les nationalistes canadiens purs et durs ne reconnaissant pas la nation quebecoise et vivant au Quebec auront surement mis les voiles (des electeurs de moins)

    -3- les neo-quebecois qui par reflexe en nouvel arrivant favorise toujours le plus fort vote aujourd’hui pour le canada, ils ont eu le droit en prime à un beau lavage de cerveau à leur arrivé avec des discours de propagandes honteux (faits vecus, je suis un neo-quebecois). Dans un quebec independant, ils pencheront de la meme facon pour la plupart avec la majorité, qui ne sera alors plus canadienne, mais quebecoise !

    -4- bon nombre de petits quebecois craintifs reprendrons courage et ne voudront une fois la liberté gagnée revenir dans le canada. Les souverainistes desillusionnés redeviendront actifs voyant que le combat a ete gagné (donc faisable) et les nationalistes de tous poils changeront surement de camp par la meme occasion.

    Si referendum pour integrer le canada il y aurait, ca serait sans aucun doute une raclée pour les nationalistes canadiens. Dans l’Histoire du monde, AUCUN pays n’ayant eu sa souveraineté n’a fait marche arriere. Et je doute fort que nous soyons les premiers !

    Alors, les arguments des federalistes disant que ca sera une chicane eternelle … à la poubelle avec le reste de leur propagande malhonnete. La souveraineté est LE projet rassembleur pour la nation quebecoise, LE seul projet qui peut mettre fin aux deux solitudes. Jamais les souverainistes deviendront des canadiens ! Alors il n’y a reellement plus qu’une voie à suivre, transformer TOUS les quebecois en fier quebecois et seul un pays peut y arriver. Avancons ensemble dans la meme direction au lieu de se chicaner jusqu’à la fin de nos jours, ensemble entre quebecois… et avec nos freres canadiens avec qui nous conclurons obligatoirement des accords uniques et privilegiés.

  26. Reblochon

    … et avec nos freres canadiens avec qui nous conclurons obligatoirement des accords uniques et privilegiés. Oui, un deuxieme message pour aborder ce sujet.

    Une confederation, une vraie. Bien sur que ca se peut. Mais surement pas en la negociant à l’interieur du canada. Nous n’aurions ni les cartes en main, ni les pouvoirs, ni le poids necessaire pour faire plier le ROC pour obtenir notre juste part.

    Alors la souveraineté n’est pas un simple objectif de separation, c’est de construire un pays ouvert au monde et au canada. D’ailleurs c’etait tres clair dans les questions de 1980 et 1995, malgré ce que voulaient nous faire les federalistes.

    Le canada ne pourra pas refuser de negocier avec un pays qui coupe le sien en deux ! Il ne pourra pas se permettre de tuer dans l’oeuf des echanges economiques plus qu’interessant. Il ne pourra pas faire les fier à bras et risquer de creer une crise majeur tant chez nous qu’en son sein.

    Arretons les discours de peur ! Business is Business. Ce n’est pas parce que nous aurons un passeport à nous que les hommes d’affaires arreterons de venir au Quebec ! Ils s’en fouteront completement que l’on soit un pays ou une province… meme qu’un pays leur proposant une fiscalité interessante pourrait bien plus les attirer. Devenons la suisse d’amerique du nord, une porte d’entree priviligiée pour l’Europe avec l’aide de nos cousins francais.

    Les Quebecois sont trop craintifs et se posent trop de question. Leur revendications nationales sont legitimes et naturelles. Ils appartiennent à un peuple adulte, mature, competent. Comme un enfant devenu adulte, c’est normal qu’il quitte le foyer familial. Ni par haine, ni par rebellion, ni pour devenir plus beau ou plus riche… juste pour etre l’egal des autres nations, avoir son destin entre ses mains et etre responsable de ses decisions et assumer ses choix.

    Apres, si les mous veulent rester dans le confort d’un statu quo faussement protecteur au sein d’un canada qui soit-disant les protege… libre à eux. On repart pour 40 ans de chicanes steriles qui nous immobilise, tant à Quebec et à Ottawa (gouvernement minoritaire, depense pour lutter contre les souverainistes, accords difficiles, deux solitudes, etc…) et pendant ce temps les pays emmergeants profitent de la globalisation et de la mondialisation pour nous rattraper et nous depasser. Ceux qui defendent cette federation disfonctionnelle n’ont aucune vision du monde, aucune vision à long terme et ne font que perpetuer les deux solitudes, le chialage ininterrompu des quebecois envers ottawa (cause de tous leurs problemes puisqu’ils n’assument pas leurs propres decisions), la confrontation et cette chicane puerile !

    Les souverainistes disparaitrons seulement quand le quebec deviendra une nation egale aux autres. Alors il va falloir obligatoirement trouver une solution pour les accomoder. Surtout qu’AU PLUS BAS ils representent 40%… et qu’à la prochaine crasse du federal ils remontront ! Vous attendez quoi ? D’avoir la souveraineté suite à une action de haine, d’aigreur envers le canada ? Ou avoir la souveraineté parce que c’est normal et legitime, dans le calme en discutant intelligemment avec nos freres canadiens.

    La souveraineté se fera, là n’est pas la question. La question c’est comment elle se fera. Et j’aurais tant aimé qu’elle se fasse pour les bonnes raisons, dans le calme et le respect, par des Hommes fiers et libres. Malheureusement il va falloir attendre que le canada nous pile dessus pour reveiller cette fierté, dommage.

    Amis confederationnistes… une confederation c’est une union d’etats SOUVERAINS… qu’est-ce que vous n’avez pas compris ?

    Vive la souveraineté, vive le Quebec libre, inclusif, pluraliste et ouvert sur le monde. C’est un grand projet d’amour, constructif, rassembleur, arretez de lire du Pratte et du Dubuc ! Et non le canada ne sera pas detruit ; il existera encore apres notre depart… enfin ca depend d’eux, on verra enfin si c’est reellement une nation … ou une union bancale de province, mais si ca pete, ca ne sera pas de notre faute. On a le dos large mais il ne faut pas pousser.

    Soyons fier de ce que nous sommes et epanouissons-nous dans le monde sans devoir nous justifier pendant dix minutes que non nous ne sommes pas canadiens mais quebecois meme si sur notre passeport c’est marqué canada et que nous ne sommes pas un pays mais voyez vous ma bonne dame nous sommes distinct meme que c’est le ministre du canada qui l’a dit oui oui il faut que ca soit un canadien qui nous le permette mais on est libre meme si le monde entier dit que celine dion, bombardier et le cirque du soleil son canadien c’est quand meme quebecois parce qu’il faut comprendre que nous sommes une nation fiere et que nous n’avons pas besoin d’un pays pour faire comprendre aux gens qui nous sommes … comment ca vous ne comprennez pas ?! Attendez, je vous re-explique !

    PA-THE-TIQUE !

  27. @ Le pointilleux. Nous utilisons un vocabulaire différent pour des idées qui sont fort semblables. Pensez résultats.

    @ Reblochon:

    1. Il n’y a pas de majorité au Québec en faveur de l’indépendance. Je vous propose un détour intéressant Vous devriez en examiner les conséquences.

    2 « AUCUN pays n’ayant eu sa souveraineté n’a fait marche arriere. Et je doute fort que nous soyons les premiers !  »

    Aucun pays n’avait voté « non » deux fois à son indépendance. Nous avons été les premiers.

    PJCA

    http://nouvellesociete.org/707.html

  28. Reblochon

    Mais ouais… et en 1995 on ne s’est pas fait voler le resultat ! Et alors deux fois c’est quoi. Le pays evolue, les gens dedans aussi, tant qu’il y aura des souverainistes et qu’on sera sous la domination du canada on en fera des referendums… au pire on s’en passera si le mouvement populaire est assez fort et clair. Ca change quoi. Un referendum c’est un peu comme une revolution dans d’autres contextes… nous on fait cela de facon pacifique, dans d’autres pays il faudrait le comparer au nombre de soulevements violents qu’il y a eu pour leur accession à la souveraineté. Encore des arguments de la propagande federaliste essayant de nous rabaisser parce que notre petit peuple a dit (soit-disant) deux fois non. Moi personnellement je vois une fois et un viol de la democratie !

    Il n’y a pas de majorité en faveur de la souveraineté, bien sur on est dans le creux de la vague avec 40% d’appui !!! Il n’y a pas plus de majorité pour tolerer le federalisme actuel que je sache. Encore une raison qui n’explique pas pourquoi la souveraineté ne pourrait pas etre la voie qui nous rassemble et nous permet d’aller de l’avant… surtout que c’est la seule voie que nous n’ayons pas encore essayée.

    Ecoutez sur les archives de radio-cadenas les chefs federaux de 90 et 95 dire que c’etait un message clair du Quebec pour que le canada et le federalisme change… et ca a changé quoi ? Rien, on s’est bien foutu de notre gueule et aujourd’hui on nous demande d’y croire encore ?

    Mais bon sang, citons un classique : « Vous êtes pas tannés de mourir bandes de caves ! »

    Un pays ca se prend, on ne va pas vous l’offrir, que les quebecois descendent dans la rue manifester leur soutien à ce projet et fasse d’eux des hommes ! Pareil pour les autonomistes… si ils sont comme Mario le pretend des gens voulant aller au bout de leur conviction et de leur projet pour l’epanouissement au sein du canada (allez, juste pour rire montrez nous ca !)

    Rever de confederation ou d’un renouveau du federalisme tout en restant dans le canada, c’est encore une attitude plus « pelleteuse de nuage » que de croire que la souveraineté va regler tous nos problemes. JAMAIS le ROC ne lachera un pouce de reel pouvoir et permettra au peuple quebecois de s’epanouir en son sein tandis que nous ne representons (au quebec si on ne tient pas compte des quebecois vivant dans le ROC) que 23% du pays voire moins.

    Nous sommes une ecrasante majorité revant d’une confederation au Quebec tant chez les souverainistes que les nationalistes (adq et quelques liberaux). Et il faut etre completement aveugle et avoir aucune vision à long terme pour ne pas voir que c’est seulement en faisant d’abord la souveraineté que nous pourrons la construire ! Et ne croyez pas une fois de plus la propagande federaliste voulant qu’un Quebec souverain se fermerait au canada et au reste du monde, bien sur que l’union fait la force… mais une union entre freres, pas une « union » où une nation domine l’autre.

    Ca ne prendrait pas grand chose pour que le peuple quebecois se reveille… et deja ca prendrait du courage de la part de tous les gens politisés se voulant pour un Quebec epanoui pour enfin admettre que le Canada n’a plus rien de bon à nous offrir à ce sujet, pas le canada tel qu’on le connait. Apres qu’on fasse partie d’une confederation avec le canada en tant que nation libre et souveraine… mais avec le plus grand plaisir et ca, la grande majorité des souverainistes vont vous le dire.

    Le vrai probleme vient de la desinformation vehiculée par cette poignee de canadien-francais colonisés à Ottawa et par les medias relayant plus souvent le message negatif des federalistes. Le vrai probleme vient des quebecois qui ne peuvent s’empecher de rabaisser l’un des leur lorsque celui devient un peu trop brillant aux yeux de l’occupant. Le probleme ce n’est pas le canada, ce sont les barrieres que les quebecois se mettent eux memes face à leur destin et les oeilleres qui se collent dans la face pour eviter de voir la realité en face… Le CANADA ne nous donnera JAMAIS de vrai pouvoir ! Prenons-les !

  29. @ Reblochon: Moi je veux bien, mais la réalité c’est que les Québécois ne feront pas ce que vous voulez et que vous ne voulez pas vous adaptez à la réalité pragmatique de ce que les Québécois feront. Ce faisant, malgré les bonnes intentions dont je vous donne le bénéfice du doute, vous devenez l’allié circonstanciel de ceux qui ont pour mission de s’assurer que les Québécois ne feront rien.

    On en reparle l’an prochain…

    PJCA

  30. Reblochon

    Mais si les Quebecois vont faire ce que je dis… ils vont devenir souverain à la prochaine crasse du federal, genre quand on ouvrira la constitution ou quand ils refuseront trop nos demandes (venant directement de federalistes comme Dumont ou Charest). Et c’est justement ca qui me desole. Ils ne le feront pas pour la bonne raison, soit etre fier de ce qu’ils sont et avoir envie de devenir maitre de leur destin. Ca sera juste une question de frustration, de chicane puerile, rien de bien glorifiant. Ce pays on va le gagner par l’ecoeurement.

    On se reparle au prochain referendum, dans deux, sept ou 12 ans… mais il y en aura un autre.

    C’est l’histoire du Quebec, un perpetuel renouvellement qui s’amplifie à chaque passage. On etait à 49.6 avec la triche la derniere fois, maintenant imaginez la prochaine ! Attachez votre tuque les federalistes ! On va l’avoir notre pays et plutot que les gens, sans vision ou se delectant de la propagande federale voulant faire croire que nous sommes à l’agoni, le pense.

    Regardez d’ailleurs comment les federalistes paniquent car ils sont à court d’arguments pour vendre le canada, ils savent ce qui s’en vient. Pour cela qu’ils ont essayé de demonter le Bloc, que Paul Desmarais a commander un discours à Sarkozy, que Charest joue dans la cour des nationalistes… ouvrez les yeux et arretez d’avoir peur pour rien… Le peuple quebecois est en marche, meme si il ne le sait pas encore lui meme.

    Prochaine etape, un pays ! Il n’y aura pas d’autonomie au sein du canada.

    Adaptez-vous à la réalité pragmatique de l’histoire québécoise. Jamais satisfait, demandant toujours plus et ce jusqu’à etre completement libre… le destin de tout peuple mature et apte à se diriger.

    Maintenant, vous pouvez garder vos oeilleres, ca ne me derange pas. Restez dans votre impression qu’on ne fera jamais rien de grand et que notre avenir ne peut etre qu’au sein du canada…

    Mes previsions: prochaines elections Charest devrait tres bien performer… les suivantes, ca m’etonnerait que les liberaux gagnent 4 fois de suite, alors qui prendra le pouvoir d’apres vous ? Le PQ ou l’ADQ ? Et ca c’est sans parler de ce qui va se passer au federal, et à mon avis ca va etre du bonbon. Les p’tits gars de l’ouest vont commencer à demander des comptes à Harper pour le pietre resultat au QC malgré les cadeaux offerts pour acheter la population quebecoise. Le meilleur s’en vient… surtout avec Charest qui joue dans les plattes bandes à Dumont et ce dernier qui parle d’une constitution quebecoise. Du bonbon je vous dis. Devant le cuisant echec et l’humiliation, le petit peuple va se reveiller, comme à chaque fois dans son histoire… que vous connaissez surement mieux que moi. Je comprends qu’apres une vie passé dans une nation dominé vous ayez un sentiment de decouragement, mais cette lutte, on ne l’a fait pas pour nous… sinon on n’a rien compris.

    Ecoutez ce qu’expliquait Falardeau ce soir à TLMeP au sujet des peuples qui cessent le combat. On ne sera alors qu’une fin de race (comme si bien dit dans les Boys 2). On vaut mieux que ca, mais ca prend du courage et que tous les gens qui aiment reellement le Quebec pour ce qu’il ait, se batte et demontre cet amour et en parle autour d’eux. Allez rassurer les gens, la seule chose qui fait que tout à l’air perdu aujourd’hui vient de cette propagande federaliste relayée par les medias qui decourage les gens; NON nous ne sommes pas morts et la releve est deja là, mes enfants sont souverainistes et prets à continuer le combat. Nous sommes immortels ! Je sais que le vol de 1995 a demobilisé les gens et les a mis à terre, mais ils se releveront comme à chaque fois. Ce sont des Quebecois ! Et vous ?

  31. Reblochon

    « qu’il ait » !!! Rhaaa ! Mon dieu les fautes, faut dire que je me relis jamais et qu’il est bien tard. Sincerement desolé pour les amoureux de la langue francaise (dont je fais pourtant partie, la honte) !

  32. franchement c’est un site trés bien merci

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