L’inflation, cette taxe cachée

Par François Marginean

Si vous pensiez que les déboires de l’économie avait déjà assez affecté votre budget, attendez de voir la suite. Attachez votre ceinture, car maintenant une nouvelle donne commence à se faire sentir – l’inflation. Puisque l’économie va de mal en pis, il est assez évident que l’inflation n’est pas principalement causée par l’emballement et la surchauffe de l’économie. Elle est plutôt un résultat direct et mécanique de la création démesurée d’argent par les banques centrales et privées. De plus, cet argent entre dans l’économie en tant que dette, puisqu’il doit être remboursé, avec intérêts en plus de cela. Donc, pour maintenir ce système(de Ponzi), on doit toujours créer plus de dettes pour le maintenir en vie. Cette présente crise économique n’est pas dû à un manque de liquidités, mais bien par un problème de solvabilité.

L’image présentée ci-bas, montre clairement qu’il n’y a pas que les gouvernements qui s’enfoncent dans la dette tellement profondément qu’il sera simplement impossible d’arriver à la rembourser; les particuliers doivent de plus en plus d’argent sur leurs cartes de crédit qu’ils utilisent régulièrement pour arriver à joindre les deux bouts et mettre de la nourriture sur la table et aller au travail, s’ils ont la chance d’en avoir un.

Les dettes accumulées sur les cartes de crédit représentent maintenant jusqu’à 15% du revenu familial moyen. La moyenne de la dette due sur les cartes de crédit en 1980 était de $670. Elle est maintenant de $7800 aujourd’hui. (Source)

Ainsi, les plans de sauvetage et les phases d’assouplissement quantitatif (quantitative easing) ne contribuent qu’à amplifier la masse monétaire, diminuant ainsi la valeur relative de chaque unité d’échange. De cette façon, il faut débourser plus de cet argent dévalué pour acheter les mêmes biens. La spéculation et d’autres facteurs entrent certainement en jeu, mais en fin de compte, l’inflation est une forme de taxation insidieuse et cachée dans les prix à la consommation. Ceux qui collectent les dividendes de cette taxe sont évidemment les banquiers privés. Et la solution privilégiée pour combattre cette inflation est de monter les taux d’intérêts… ce qui profite également aux banquiers privés. On se demande ensuite pourquoi ce sont les banques qui possèdent les plus hauts et luxueux édifices dans les centres-villes de la planète entière.

Puisqu’on dit que la chance favorise les esprits préparés, il serait peut-être nécessaire d’observer les multiples signes d’une grave inflation qui s’installe et qui risque de sévir dans les temps à venir et s’y préparer en conséquence.

C’est que le prix de pétrole et de l’énergie est concerné, ainsi que celui de la nourriture qui s’enflamme, sans compter d’autres produits de base, comme le coton et ainsi de suite.

Voici un portrait de la situation:

– Le prix du baril de pétrole brut vient d’atteindre sont plus haut point depuis deux ans. Au début janvier il avait passé la barre des $90 le baril. Aujourd’hui,  moins de mois plus tard, le baril atteint les $100 et plus. Le Brent Crude a fermé la journée de lundi à $105,74, suite aux soulèvements populaires au Moyen-Orient. Il a même atteint $108,70 le baril après la fermeture des marchés, causé par les inquiétudes par rapport aux évènements en Libye. Le prix du pétrole aux États-Unis a été gardé temporairement sous contrôle grâce à des surplus de réserves stratégiques de pétrole à Cushing, Oklahoma et a transigé à un peu plus de $94 le baril sur le New York Mercantile Exchange. Les jours du baril de pétrole à plus de $100 sont de retour.

– Joe Petrowski, le directeur général de Gulf Oil and the Cumberland Gulf Group, a déclaré au réseau CNBC que le prix du baril de pétrole brut pourrait atteindre $150 cet été.

– Depuis la création en 1870 du New York Cotton Exchange, le prix du coton a atteint un sommet historique en décembre 2010, un record en 140 ans.

– Selon les chiffres publiés aux États-Unis par le U.S. Bureau of Labor Statistics, pour la première fois depuis 2008, les consommateurs sont frappés dans l’estomac par l’inflation. Les coûts de la nourriture augmentent et le pire est encore à venir. Les prix à l’épicerie ont gonflé 50% plus rapidement que l’inflation générale cette dernière année, surpassée seulement que par les coûts de transport et de la santé. Les économistes prévoient que ce n’est que le début. Gonflé par les coûts plus élevés du blé, maïs, sucre, soja et de l’énergie, les consommateurs pourraient voir leur facture augmenter de 4% à la fin de l’année.

Le marché du maïs est extrêmement serré et des analystes s’attendent à des pénuries et une grande demande, ce qui devrait garder une pression à la hausse sur les prix du maïs en 2011. On recommande un rationnement du maïs disponible.

– Toutes les évidences pointent vers une augmentation dramatique des prix de la nourriture à l’échelle mondiale, incluant possiblement des pénuries. Les froides températures de cet hiver et les pertes de récoltes n’aideront certainement pas.

– Le monde pourrait faire face à des soulèvements sociaux, incluant des manifestations en avril contre le prix à la hausse des grains, a soutenu Philippe Chalmin, un conseiller auprès du gouvernement français. Les dommages causés aux cultures par les inondations en Australie et les sécheresses en Argentine vont sans aucun doute gonfler les prix des grains au cours des prochains mois, a déclaré le professeur en économie à l’Université de Paris- Dauphine. D’ailleurs, il est à noter que ce sont en partie les prix de la nourriture qui ont allumé la mèche des révoltes en Algérie, en Tunisie ainsi qu’en Égypte.

Les gouvernements autoritaires ont d’ailleurs commencé à emmagasiner des réserves de nourriture pour combattre la colère du public. Cependant, cette tactique ne pourrait qu’empirer la situation et pousser les prix en une spirale à la hausse, selon des analystes. Des gouvernements en Asie, au Moyen-Orient et en Afrique du nord ont récemment fait l’achat sur les marchés ouverts de larges quantités de nourriture. L’Algérie a acheté 800 000 tonnes de blé et l’Arabie Saoudite a acheté une réserve de blé de douze mois. L’Égypte devrait suivre. Le Bangladesh a triplé ses intentions d’importations de riz et l’Indonésie a acheté 820 000 tonnes de riz Thaïlandais. « Ce n’est que le début de la panique d’achat », a déclaré Ker Chung Yang, un analyste basé à Singapour.

Selon le New York Times, la sérieuse sécheresse qui a sévi au nord de la Chine, région où le blé est produit, pose un danger sérieux à la sécurité alimentaire globale, spécialement dans le monde d’importation des nations en développement. Une alerte publiée par la Food and Agriculture Organisation (FAO) avertissait que plus des deux tiers des récoltes de blé de la Chine sont menacées par des précipitations substantiellement sous la normale cet hiver.

– Des vagues de froid dévastatrices au Mexique, les pires depuis 50 ans, ont anéanti de 80 à 100% des récoltes qui fournissent normalement l’Amérique du nord en produits frais, tels que les haricots verts, aubergines, concombres, courges, poivrons, asperges et tomates. Le Mexique et des distributeurs majeurs tels que la Sysco Corporation ont dû recourir à des importations provenant de l’extérieur du pays pour rencontrer leurs engagements commerciaux, mais ils ont récemment signalé que cela ne sera plus possible. (Source: Sysco Release/Memo: Mexico Freeze [PDF])

Ces froides températures ont sérieusement endommagé les cultures de maïs dans la région du Sinaloa, au nord du pays, avec des pertes estimées à plus de quatre millions de tonnes de maïs. Plus de 400 000 hectares de récoltes ont été affectées par le froid et le gel, soit environ 16% des récoltes annuelles mexicaines.

– Le prix du maïs sera d’autant plus affecté à la hausse que les importations chinoises devraient se multiplier par neuf, selon les projections officiellesComme le rapporte le Financial Times, les prix du maïs « – et avec eux, le prix de la viande – devraient exploser si les dernières estimations de l’importation en provenance de Chine sont corrects. Le US Grain Council, l’organisme de l’industrie de l’agriculture, a déclaré qu’il a reçu des informations montrant que les importations chinoises vont atteindre 9 millions de tonnes en 2011-12, comparé à seulement 1,3 million en 2010-11. En d’autres termes, toute la prévision d’équilibre entre l’offre et la demande est sur le point d’être déchiré en lambeaux . Le prix du maïs pourrait donc augmenter de 15% cette année.

Pour ceux qui pensent qu’il y a un quelconque espoir, même distant, d’un répit dans la montée sans fin des prix, nous vous suggérons de lire ce qui suit:
Le plus de maïs que la Chine a importé dans l’histoire moderne est 4,3 tonnes en 1994-95 et 3 millions de tonnes en 1978-79. Pour la majorité des 50 dernières années, Beijing a été largement absente du marché international, la production intérieure ayant été suffisante pour répondre à la demande. « Nous notons que la Chine pourrait devenir un importateur net de 25 millions de tonnes de maïs dès 2015 », ont déclaré des cadres supérieurs de la maison de commerce Rabobank.

– La Floride est normalement un important producteur de fruits et légumes, mais ils ont eux aussi été frappé par de sévères froids et gels qui ont endommagé les cultures en décembre et janvier. Ils avaient alors eu recours à des achats de produits du Mexique pour assurer leurs engagements commerciaux, mais comme on le sait maintenant, le Mexique n’est plus une option lui-même. Le Sud-Ouest américain est aussi aux prises avec les pires froids depuis 60 ans, détruisant des récoltes entières. Il a déjà été rapporté que certains supermarchés américains ont doublé, voire triplé, le prix de certains produits frais, tels que les légumes.

Le distributeur Sysco Corporation a rapporté qu’ils seraient forcés de monter les prix des produits laitiers et de la viande, mettant de la pression à la hausse des produits fabriqués par les géants comme Kellogg. C’est qu’ils ont des hausses de 10%  et plus dans le prix de la production de la viande, produits laitiers et des fruits de mer. L’inflation des prix de la nourriture constitue une inquiétude au niveau mondial. Une récente étude d’une agence de l’ONU a montré qu’ils sont atteint un niveau record en janvier et qu’ils ne s’amélioreront pas. On peut s’attendre à ce que ces coûts montants d’opération et de production viennent heurter les consommateurs durant les prochaines semaines et prochains mois.

– Le prix d’une série d’items de nourriture de base a augmenté de façon précipitée au début de l’année, affichant la plus forte hausse mensuelle depuis plus de cinq ans. Un autre coup pour les familles. L’inflation en Angleterre a sauté à 4%, le double des prévisions initiales, et se dirige vers 5% d’inflation rapidement, selon l’index des prix au détail (RPI).

La Banque Mondiale a publié un rapport indiquant que les prix de la nourriture sont à « des niveaux dangereux » et pourraient contribuer à de l’instabilité politique, poussant des millions de personnes dans la pauvreté et faisant monter les coûts d’épicerie.

Vous savez comment la bulle hypothécaire a rendu les banquiers riches et vous sans-abri? Et bien il y a maintenant une nouvelle bulle, une bulle de la nourriture, qui rend les banquiers plus riches et qui vous fait mourrir de faim. Comprenez-vous maintenant comment le monde fonctionne? Comprenez-vous pourquoi les Islandais ont viré leur gouvernement et mis en prison les banquiers criminels? Et pourquoi les Égyptiens et les autres pays de la région font de même?

226 Commentaires

Classé dans Actualité, économie, François Marginean

226 réponses à “L’inflation, cette taxe cachée

  1. Aimé Laliberté

  2. Aimé Laliberté

    Dose de réalité pour commencer votre semaine de travail :

  3. Aimé Laliberté

    Jo Banister, comptable agréé et ancien agent enquêteur de l’IRS :

  4. Aimé Laliberté

    Le mensonge :

    http://en.wikipedia.org/wiki/Sixteenth_Amendment_to_the_United_States_Constitution

    ‘The Sixteenth Amendment (Amendment XVI) to the United States Constitution allows the Congress to levy an income tax without apportioning it among the states or basing it on Census results. This amendment exempted income taxes from the constitutional requirements regarding direct taxes, after income taxes on rents, dividends, and interest were ruled to be direct taxes in Pollock v. Farmers’ Loan & Trust Co. (1895). It was ratified on February 3, 1913.’

    Remarquez la date… le 3 février 1913.

    Date de création de la Réserve Fédérale : 23 décembre 1913

    http://en.wikipedia.org/wiki/Federal_Reserve_Act

    Maintenant… la vérité, le 16 e amendement qui donne le pouvoir au gouvernement fédéral d’imposer directement les citoyens des 50 états américains n’a J-A-M-A-I-S été ratifié par les états et, légalement, N’EXISTE PAS!

    Écoutez Jo Banister à ce sujet :

  5. Aimé Laliberté

    SHOW ME THE LAW!

  6. Aimé Laliberté

    Commencez vous à sentir le café?

  7. Aimé Laliberté

  8. Aimé Laliberté

  9. Aimé Laliberté

    Ceux qui ignorent l’histoire sont condamnés à la répéter…

  10. Aimé Laliberté

    AUCUN impôt fédéral avant 1917!
    AUCUN impôt provincial en Ontario avant 1969!!!

    Commencez vous à sentir le café?

  11. Il est déjà parfois difficile d’obtenir un peu d’argent comptant à la banque, imaginez maintenant durant une ruée bancaire (RUN ON THE BANKS) ce qu’il en serait! Imaginez aussi l’impossibilité de prendre possession de ses métaux précieux s’ils sont dans des coffres de la banque!!

    WHAT HAPPENS WHEN THERE’S A RUN ON THE BANKS?

    THIS is why fractional reserve banking is a fraud against the people: There’s not enough CASH on hand to meet even a small percentage of redemptions. And cash is just fiat paper. So consider for a moment just how RARE physical silver and gold really is…

  12. Aimé Laliberté

  13. Aimé Laliberté

  14. Aimé Laliberté

  15. Aimé Laliberté

    Pour les Thomas qui sont durs de compreneux. Je suis désolé si vous ne comprenez pas l’anglais. Faites vous traduire ce texte par quelqu’un qui parle anglais.

    http://www.michaeljournal.org/appenE.htm

  16. À propos de la « biflation » que nous subissons présentement, article très intéressant et éclairant:

    Ponzi economy being exposed
    Eric Blair
    Activist Post

    All of these real increases to the cost of living for average people are balanced out with used housing, cars, and washing machines that are declining in price to create a palatable inflation official number. This phenomenon is called biflation. First introduced by Dr. F. Osborne Brown, biflation is where inflation and deflation occur simultaneously in the economy. It is an effective tool to confuse the public and give pundits the intellectual case for spinning the numbers in either direction.

    During biflation, there’s a rise in prices of commodity-based assets like food and energy (inflation) and a simultaneous fall (deflation) in the price of debt-based assets like homes, cars, and appliances. The free-market concept is that the price of all assets are based on the demand for them versus the amount of money in circulation to buy them. In other words, their sales are utterly dependent on banks for credit, which is in turn dependent on the job market.

    Wikipedia clearly describes the process of biflation as follows:

    With biflation on the one hand, the economy is fueled by an over-abundance of money injected into the economy by central banks. Since most essential commodity-based assets (food, energy, clothing) remain in high demand, the price for them rises due to the increased volume of money chasing them. The increasing costs to purchase these essential assets is the price-inflationary arm of biflation.

    With biflation on the other hand, the economy is tempered by increasing unemployment and decreasing purchasing power. As a result, a greater amount of money is directed toward buying essential items and directed away from buying non-essential items. Debt-based assets (mega-houses, high-end automobiles and other typically debt based assets) become less essential and increasingly fall into lower demand. As a result, the prices for them fall due to the decreased volume of money chasing them. The decreasing costs to purchase these non-essential assets is the price-deflationary arm of biflation.

    This biflationary period will likely continue, as money will continue to be printed to cover bank losses and government debt, while hardships will likely continue to mount for the average consumer. Although the deflationary debt-based products seem like necessities in our modern world, their demand elasticity is far greater than that of food and energy, meaning they should not be equally weighed to determine the struggle of middle-and-lower class households.

    So don’t be fooled; biflation is being used as a smokescreen to keep the public from becoming alarmed about rapidly rising food and energy prices. Those who recognize the severity of the problem would be wise to prepare for massive inflation of human necessity today before the problem gets even worse.

  17. Aimé Laliberté

    François,

    Comme le prix des aliments, de l’énergie, ET DES TAXES ET IMPOTS QUI NE SONT PAS CALCULÉS DANS L’IPC, va en augmentant, et que les salaires restent stables alors que le taux de chômage augmente, il est inévitable que la demande pour les gros morceaux (maison, auto, meubles) aillent en diminuant, tout comme les prix, car les gens ont moins d’argent, et leur capacité d’emprunter est réduite.

    Je ne sais pas si tu as pris le temps de lire l’extrait ci-dessous du témoignage du premier gouverneur de la Banque du Canada, mais c’est assez clair que le crédit en fait illimité, et que la décision de l’accorder ou non est purement arbitraire.

    http://www.michaeljournal.org/appenE.htm

    Nous sommes maintenant dans la phase de désindustrialisation de l’économie américaine (et canadienne?!) ce qui fait qu’on va s’en aller de plus en plus vers une économie de tiers-monde (eh oui).

    C’est dur à croire, mais tous les signes sont là.

    http://lejournaldemontreal.canoe.ca/journaldemontreal/actualites/sante/archives/2011/03/20110306-052001.html

  18. Je suis totalement d’accord avec toi Aimé. On retourne au temps féodaux, avec les riches enfermés dans des châteaux et les paysans pauvres et illettrés soumis à leur joug.

    Je crois que j’avais déjà lu les infos que tu as mis en lien, mais c’est toujours bon de se rappeler de ce genre de truc pour garder cela en mémoire!

  19. Voici une bombe atomique que personne n’a vue ou entendue ou presque.

    La FED est en faillite depuis le 6 janvier 2011.
    Après avoir racheté des actifs contaminés que plus personne ne voulait et pour sauver les banquiers de Wall Street, elle a du se mettre sous la protection des faillites auprès du Trésor américain, tout discrètement. Après avoir volé les américains depuis un siècle, voilà qu’elle remet les clés au gouvernement, avec bien sûr les conséquences pour le bon peuple zunien qui absorbera les pertes.

    Voici 1er article:
    La Fed en faillite depuis le 6 janvier 2011…
    Par La Rédaction de MoneyWeek, le 15 mars 2011
    La Réserve fédérale américaine s’est placée sous la protection du Trésor. Ce dernier prendra désormais en charge les pertes de la Fed. Ce qui signifie que la banque centrale américaine n’est plus capable de faire face à ses engagements. En langage courant, cela s’appelle être en faillite.

    La raison de ce changement est toute simple : la Fed a acquis tellement de titres pourris de créances immobilières qu’une modeste baisse de ces derniers lui serait fatale. La seule solution consistait donc à trouver quelqu’un d’autre pour payer les pots cassés. Et qui a été l’heureux élu ? Le contribuable américain, bien sûr, par l’intermédiaire du département du Trésor US. suite… http://www.moneyweek.fr/20110350479/actualites/actu-economie/fed-mbs-banques-faillites/

    2ième article:
    La Fed est en faillite. C’est dans les chiffres à défaut d’être dans les journaux
    Par La Rédaction de MoneyWeek, le 6 avril 2011
    La troisième banque au monde en termes d’actifs est en situation de faillite. S’il s’agissait d’un établissement bancaire normal, tout le système financier international s’écroulerait à nouveau. Mais la Fed n’est manifestement pas une banque comme les autres.

    Depuis le 6 janvier dernier, la Fed s’est placée sous la protection du Trésor. La Fed a acquis pour 1 250 milliards de dollars de mortgage-backed securities, les fameux MBS (des titres de créances adossées à des crédits immobiliers), alors que ses fonds propres ne sont que de 50 milliards de dollars. Faites le calcul, cela donne un rapport de 1 à 25. Ou 40 fois si l’on compte l’ensemble des actifs financiers (2 250 milliards de dollars) qu’elle a récupérés. suite… http://www.moneyweek.fr/20110452049/actualites/actu-economie/fed-faillite-mbs-inflation-deficits/

  20. Nouvelle absolument renversante que m’avait complètement échappée!
    En fait, la Fed (banque privée) ne peut faire faillite, elle créé de l’argent ex-nihilo. Mais en faisant « faillite », elle met sur le dos des Américains toutes les dettes accumulées et leur fait porter le chapeau. C’est juste la suite logique du plus grand vol en plein jour de l’histoire!

    Fascinant!

    À quand la révolte aux É-U?

  21. Tu comprend ça de la même façon que moi. C’est le con de zunien qui écoppera la facture.

    J’ai envoyé cette question à le minarchiste.wordpress.com, et voici sa réponse:

    @Minarchiste

    Selon MoneyWeeks et la Chronique Agora, la FED s’est placé sous la protection du Trésor américain le 6 janvier 2011 afin d’éviter la faillite. La cause est bien évidenment le rachat considérable des produits dérivés contaminés du secteur immobilier pour soutenir les banques de Wall Street.

    Avons-nous pelleter le problème dans la cour du voisin ?

    Cela veut ‘il dire que les zuniens vont absorber les pertes (encore) et non les banquiers privés qui sont propriétaires de la FED ?

    C’est plutôt étrange qu’une telle nouvelle passe complètement inaperçu dans les médias alignés.

    J’aimerais bien connaitre votre opinion là dessus ou même un article si le sujet vous tente.

    Merci
    Pierre Bourdon

    le 8 avril 2011 à 7:31 | Répondre minarchiste
    @Pierre Bourdon

    La Fed ne peut pas vraiment faire faillite. Elle n’a qu’à créer la monnaie dont elle a besoin, prêter cette monnaie au Trésor en achetant ses titres de dette, puis le Trésor peut renflouer le capital de la Federal Reserve en lui faisant un prêt.

    Ceci étant dit, faillite ou pas, les politiques de la Fed sont actuellement très dangereuses.

    Ce qui est vraiment alarmant dans les articles dont vous fournissez les liens est la phrase suivante:

    « Car qui va acquérir des obligations de l’Etat fédéral quand la Fed ne le fera plus, sachant qu’elle rachète au bas mot 70% des nouvelles émissions actuellement ? »

    le 8 avril 2011 à 8:58 Pierre Bourdon
    Ce n’est pas le coté alarmiste des articles comme vous le signalez qui m’a accroché, (je sais bien que le Trésor s’entend d’avance avec la FED pour l’achat des ses bons du Trésor), mais plutôt le fait que l’on semble vouloir cacher le fait que c’est encore le peuple qui paiera les pots cassés.

    On emplile de la dette par dessus dette.

    Le dollar US ne risque pas de connaitre ce que le secteur immobilier a connu en 2008, une déconfiture ?

    le 8 avril 2011 à 10:10 | Répondre minarchiste
    @Pierre Bourdon

    « Le dollar US ne risque pas de connaitre ce que le secteur immobilier a connu en 2008, une déconfiture ? »

    Oui c’est fort probable que le dollar US va souffrir, dépendamment du sort des autres devises auxquelles il est comparé…

  22. Pingback: 03 - Economie - 28-02-2011 - Un point sur l'effondrement en cours - 2-3 - 4Ebooks.top

  23. Pingback: 03 - Economie - 28-02-2011 - Un point sur l'effondrement en cours - 2-3 - 2Link.Top

  24. Pingback: 02 - Economie - 28-02-2011 - Un point sur l'effondrement en cours - 1-3 - 4Ebooks.top

  25. Pingback: 02 - Economie - 28-02-2011 - Un point sur l'effondrement en cours - 1-3 - 2Link.Top

Laisser un commentaire