L’interdiction de fumer est payante pour la vie

Via Jardin de soleil, je suis tombé sur un article de La Presse Canadienne qui relate que l’« interdiction de fumer dans les lieux publics a un impact rapide et significatif », selon deux études. Pour ceux qui, comme moi, ont vu d’un bon oeil cette interdiction — même si je fumais encore à ce moment-là —, la lecture de cet article n’est rien de moins que jouissive.

C’est qu’une réduction significative de l’incidence des crises cardiaques, « plus particulièrement chez les non-fumeurs », qui peut aller parfois jusqu’à 40%, ce n’est vraiment pas rien. Mais j’entends encore les ayatollahs de la liberté qui ne pouvaient voir dans cette interdiction que la violence de l’État qui saignait sa symbolique statue immaculée… À choisir, en parlant de sang, un vrai coeur a le rôle de le pomper, le reste importe beaucoup moins.

Il faut s’entendre, je n’ai rien contre la liberté, bien au contraire. J’aime la liberté quand elle est toute relative, comme elle devrait toujours l’être, assujettie à la conjoncture, à la réalité, et non à quelconque système idéologique, même quand son vol est gracieux et enivrant pour le cerveau.

Sérieusement, les gens qui sont tombés d’avoir succombé à un trop-plein de nicotine, de goudron, de monoxyde de carbone, de formaldéhyde, d’acide cyanhydrique, de benzène, etc., étaient-ils simplement libre, avaient-ils pleinement conscience de s’être précipités dans une marmite qui allait tranquillement les faire bouillir?

Je pense que ceux qui sacrent intérieurement d’avoir à se diriger à l’extérieur quand le manque se fait sentir devraient penser à l’épargne de mortalité qu’ils encouragent de leurs quelques pas, même si oui, il y a contrainte.

La liberté individuelle absolue est la plus grande utopie, de toute façon.

84 Commentaires

Classé dans Actualité, Renart L'Eveillé

84 réponses à “L’interdiction de fumer est payante pour la vie

  1. minarchiste

    @Aimé

    À chaque semaine ou presque on voit un nouveau cas de curé abuseur d’enfants. Que dire de la torture durant l’Inquisition. Que dire de ces religieux assoiffés de pouvoir politique qui forçaient nos arrière-arrière-grand-mères à avoir des enfants jusqu’à ce qu’elle en crève « parce que Dieu le veut » alors qu’on sait bien que c’était la politique de colonosation de l’État. Que dire de ces magistrats religieux qui ont persécuté les scientifiques pour protéger les sotises de la bible et ainsi retarder le progrès de l’être humain inutilement. Combien de guerres, de meurtres et de torture ont été fait au nom de la religion?

    J’arrête là parce que ce n’est pas le sujet du post. J’aurais pu continuer jusqu’à demain. Si en voulez plus, allez voir ça:

    http://www.captaincynic.com/thread/48859/christian-crimes-against-humanity.htm

    Ceux qui croient en Dieu ne font pas aux autres ce qu’ils ne voudraient pas qu’on leur fasse? Rien de plus ridicule.

    Et après tu viens nous dire qu’on est brainwashés?

  2. Sophie Guillot

    Aimé

    Sur le sujet du tabac, la France est restée très longtemps bien plus permissive que le Canada ou les USA. Et j’ai bien vu ce que donnait sur le terrain la solution à l’amiable…. La solution c’était pour les non fumeurs de fermer leur gueule ou de ne plus fréquenter certains lieux devenus irrespirables. La solution pour les employés de la restauration c’était de devenir fumeurs passifs ou de pointer pour trouver un autre travail. Super comme genre de liberté.

    Et je considère que ce n’est pas franchement étonnant parce que vois tu , même si je suis la première à râler que Sarkozy en tant que ministre de l’intérieur ait fichu des radars partout pour obliger les français à lever le pied sur les routes, je constate avec effarement qu’il n’y a eu que ça pour faire comprendre effectivement aux français de lever le pied … On a jamais que les dirigeants que l’on mérite et en ce moment en France, c’est pas franchement la joie en matière de libertés.

    Pour revenir aux fumeurs, quand j’étais adolescente, je participais comme déléguée de classe aux conseils de classe de mon établissement. Nous devions demander gentiment à la majorité du corps enseignant de ne pas fumer pendant la durée du conseil ( 2h avec 20 personnes dont 15 qui fument dans une pièce fermée ) . La principale de l’établissement nous disait poliment que nous les emmerdions et en tant que déléguée de classe de mineure je n’avais que deux choix : soit j’assistais au conseil et je subissais la fumée, soit je n’assistais pas au conseil.

    Je pense sincèrement que cette attitude très majoritairement irrespectueuse de la très grand majorité des fumeurs est en grande partie due au fait qu’ils sont des toxicomanes et que leur demander pour certains de ne pas fumer à un moment X où ils en ont envie est tellement insupportable qu’ils n’ont même plus conscience d’empiéter très sérieusement sur la liberté des autres. Et le fait de demander poliment ou non, diplomatiquement ou non à ces gens là de ne pas fumer ne changeait rien à l’affaire. Quand j’ai commencé à travailler, j’assistais à des réunions de travail où tout les fumeurs fumaient autant qu’ils en avaient envie. J’ai commencé à avoir de sérieux troubles respiratoires, aussi j’ai demandé à ce que les fumeurs soit s’abstiennent de fumer dans l’espace fermé, soit sortent pour fumer. Je me suis fait littéralement incendiée; j’ai donc renoncer à assister à ces réunions et remis ma démission du Conseil d’Administration .

    Voilà à quelle « liberté » les français fumeurs nous ont habitués. Alors personnellement j’aurais largement plus préféré que les choses puissent se régler de façon civilisée à l’amiable sans lois, mais encore une fois, la réalité est complètement différente que les rêves de ce à quoi nous aspirons. Que veux tu que je te dise ? Les Français sont des latins , par essence indisciplinés , râleurs, inciviques etc… Pour que minimalement les employés de restaurant ne se retrouvent pas en maladie professionnelle respiratoire plus longtemps entre autres, cette loi ,liberticide certes, a du être votée, et les français s’en portent mieux, tous. Comme pour la sécurité routière, on aurait eu beau dépenser des fortunes en information, pédagogie, prévention etc…. il n’y a eu que le passage à la caisse qui a fait lever le pied au conducteur français. Aujourd ‘hui quand tu conduis sur une autoroute sur la file extrême gauche à la vitesse maximum autorisée, il ne se trouve plus que les Allemands ou les Belges pour te faire des appels de phare en arrivant à 40km/h au dessus de la vitesse maximum autorisée afin de t’intimer l’ordre de te pousser pour les laisser passer. C’est beaaaaaaaaau la liberté n’est pas ? La liberté de tuer avec sa voiture, la liberté de se tuer et de tuer à petit feu les autres avec sa cigarette…

    Si l’état français était totalement cohérent avec la cigarette, elle serait tout bonnement interdite, mais à ce moment là, bien entendu, comme lors de la prohibition aux USA, se développerait aussitôt un marché noir, donc inutile. Mais l’Etat est aussi profondément contradictoire en continuant à percevoir des taxes et en exploitant la Seita qui distribue la quasi totalité du tabac en France.

    Les jeux de hasard sont interdits en france sauf … pour l’Etat, et la Française des Jeux. La prostitution et le racolage sont interdits et verbalisés mais les prostituées qui exercent et déclarent leurs revenus sont imposables, le plus grand proxénète étant donc l’Etat. On est plus à une contradiction près.

    Mais quoiqu’il en soit, l’auto discipline de trop de fumeurs nous a abondamment démontré que c’était un total leurre de croire que l’on pouvait compter sur leur civisme pour s’en tenir à une conduite respectueuse vis à vis des autres non fumeurs autour d’eux en tous lieux.

  3. Aimé Laliberté

    Minarchiste…

    Tu peux me citer toutes les atrocités commises par l’église catholique au fil des siècles. Tu n’as pas besoin de me convainvre. Je sais très bien de quoi tu parles.

    Mais l’église catholique n’est pas Dieu!

  4. PYL

    @ Aimé,

    Je cherche une explication.

    Dois-je comprendre que, à ton sens, chaque individu devrait pouvoir faire ce qu’il veut, en tout temps et en tout lieu. Dois-je aussi comprendre que l’état est, encore à ton sens, quelque chose de complètement inutile?

    @Minarchiste

    Désolé d’avoir interrompu un débat si intéressant; ce fut un plaisir.

    @Sophie

    Merci des précisions sur l’aspartame

  5. Aimé Laliberté

    PYL

    Comme je disais plus haut  »Ne fais aux autres que ce que tu souhaitent qu’ils te fassent » est la règle d’or qu a gouverné les relations entre les gens pendant des siècles.

    Entre adultes de bonne foi, on peut tout régler à l’amiable (ou contractuellement), sans nécessité d’avoir continuellement recours à un tiers (l’état).

    L’utilité première du gouvernement était de protéger la liberté des habitants du pays, et non pas pour les microgérer avec une foule de règlements et une armée de bureaucrates.

  6. PYL

    @ Aimé

    « Comme je disais plus haut ”Ne fais aux autres que ce que tu souhaitent qu’ils te fassent” est la règle d’or qu a gouverné les relations entre les gens pendant des siècles. »

    Bien d’accord. Mais que fais-tu des gens, parce qu’il y en a plus que plus, qui ne respectent pas ce contrat social tacite et qui ne sont même pas capables de comprendre ce qu’est l’empathie?

    « Entre adultes de bonne foi, on peut tout régler à l’amiable (ou contractuellement), sans nécessité d’avoir continuellement recours à un tiers (l’état).  »

    Oui! Mais la bonne foi, c’est subjectif et relatif. Et que fais-tu des gens qui n’en ont tout simplement pas? Ou qui en ont, mais dans un contexte donné, décident de ne pas en faire preuve?

    D’accord avec ton concept d’utilité première du gouvernement. Mais le problème est toujours la variable de la nature humaine, qui elle inclut la mauvaise foi, la violence, le crime, l’antipathie, … Dans un tel contexte, ne peut-on pas affirmer que de protéger la liberté des individus n’est pas aussi de réprimer la liberté de certains autres?

    N’a t-on pas besoin de certaines lois?

  7. Antoine

    À PYL: « Mais le problème est toujours la variable de la nature humaine, qui elle inclut la mauvaise foi, la violence, le crime, l’antipathie, … Dans un tel contexte, ne peut-on pas affirmer que de protéger la liberté des individus n’est pas aussi de réprimer la liberté de certains autres? »

    Je ne crois pas qu’on peut parler de nature humaine dans ce cas-ci, la violence, la mauvaise foi et l’antipathie ne sont pas inclus dans la nature humaine, se sont des comportements animalier qui sont liés au complexe R du cerveau. Ouais, c’est le côté animal de l’humain qui ressort dans ces comportements, tout comme le besoin de se sentir en sécurité, car la peur fait aussi partie des comportemens animaux. Il y va avoir de la violence et de l’antipahtie tant et aussi longtemps que l’être humain n’aura pas maitrîser son côté animal.

    L’autorité n’est pas une solution, depuis 6000 il y a un concept d’État

  8. Antoine

    *suite
    qui fait régner sa loi et la violence, le non-respect d’autrui ainsi que le manque d’empathie ne l’a jamais fais disparaître ou atténué.

    L’ordre n’est pas une chose qui s’impose de l’extérieur, il vient de l’intérieur. Essayer de contrôler des individus par le chantage et la punition ( notre système actuel) n’a jamais fonctionné et ne f0nctionnera jamais.

  9. PYL

    à Antoine,

    J’aime le raisonnement. Mais je ne peux pas être d’accord. Je ne crois pas que la mauvaise foi, la haine, ou l’antipathie par exemple soient des caractéristiques animales. Si c’était vraiment animal, on n’aurait ces comportements que lorsqu’il serait question de survie; ce qui n’est pas le cas, tu seras certainement d’accord.

    Tu dis: « Il y va avoir de la violence et de l’antipahtie tant et aussi longtemps que l’être humain n’aura pas maitrîser son côté animal. »

    Je réponds à cela que tant qu’on essaiera de maîtriser le côté « animal » de l’humain, on ne fera qu’augmenter son besoin de l’extérioriser. L’être humain a selon moi besoin d’être agressif, violent, méchant, … mais l’évolution consiste à fournir des contextes contrôlés où il peut vivre ces émotions aussi primaires que nécessaires. Si tu nommes les aspects plus négatifs de la nature humaine comme étant de l’ordre de l’animal, alors il faut vivre avec le fait que nous avons ce côté.

    Selon moi, l’ordre vient bel et bien de l’extérieur. Après, c’est traité à l’intérieur et ça donne une réponse positive ou négative. C’est ce qu’on appelle le conditionnement. De prétendre que tous et chacun auront un jour le bon sens et l’empathie de fonctionner en société selon un équilibre avec les autres est selon moi une utopie. Car malheureusement, ce que peu semblent avoir envie d’avouer, ce qu’un certain nombre d’être humain ne se conditionne pas selon ces critères d’une société empathique.

    D’où , les règles du jeu, les lois.

    Des règles avantageant toujours les mêmes? Des mesures punitives inefficaces? De la corruption? Bien sûr, car elles proviennent des humains et de leur nature.

  10. minarchiste

    @Aimé

    J’aurais pu t’énumérer les atrocités de n’importe quelle religion; elles ont tous le même modus operandi. Et si tu ne souscrit à aucune religion et vénère ton propre Dieu, avec ton propre code de valeurs qui devrait supposémment lui plaire, ça ne change rien au fait que le principe que tu énonce n’est pas exclusif à ta religion/croyance.

    La morale est que croire en Dieu n’assure aucunement que les gens ne feront pas aux autres ce qu’ils ne veulent pas qu’on leur fasse. D’autre part, pas besoin de croire en Dieu pour appliquer ce principe. Je ne crois pas en Dieu et ce principe est pourtant à la base de toutes mes actions.

  11. Aimé Laliberté

    Minarchiste,

    Nous vivons dans un pays qui reconnait la suprématie de Dieu et la liberté des hommes.

    Déclaration canadienne des droits 1960, ch. 44, C-12.3 [Sanctionnée le 10 août 1960]

    Loi ayant pour objets la reconnaissance et la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales

    Préambule

    Le Parlement du Canada proclame que la nation canadienne repose sur des principes qui reconnaissent la suprématie de Dieu, la dignité et la valeur de la personne humaine ainsi que le rôle de la famille dans une société d’hommes libres et d’institutions libres;

    Il proclame en outre que les hommes et les institutions ne demeurent libres que dans la mesure où la liberté s’inspire du respect des valeurs morales et spirituelles et du règne du droit;

    Et afin d’expliciter ces principes ainsi que les droits de l’homme et les libertés fondamentales qui en découlent, dans une Déclaration de droits qui respecte la compétence législative du Parlement du Canada et qui assure à sa population la protection de ces droits et de ces libertés,

  12. minarchiste

    @Aimé

    ….je suis bien triste que le mot « Dieu » figure dans notre constitution…

    Pourquoi pas le père Noël tant qu’à y être?

  13. Salut tout le monde,

    je viens de passer un bon bout de temps à vous lire… Wow! 63 commentaires!

    Personnelement, je trouve que le problème majeur de notre société est la promiscuité.

    Si nous vivions dans de petites communautés au lieu de tous s’être enlisés dans une « société » (quel grand mot!), nous n’en serions pas là.

    Nous n’aurions pas « besoin » que Babylone (appelez-le comme vous voulez mais svp sacrez-moi la paix avec votre interprétation du mot Babylone) vienne s’émincer dans nos vies pour nous dicter quoi faire.

    Dans ce cas-ci, bien sûr que la cigarette est un poison. Bien sûr que moi aussi, je suis content de pouvoir aller jouer au billard sans fumer involontairement un demi paquet de cigarettes. Bien sûr que j’aime manger dans un resto sans fumer (bien que les restos végé ne pleuvent pas dans mon coin!) mais que je n’aime pas que les gens sur les terasses fument.

    MAIS

    L’état n’as pas d’affaire dans nos vies.

    Si l’Être Humain se responsabilisait un peu et se conscientisait, il y a longtemps que plus personne ne fumerait ce foutu poison mortel qu’est le tabac chimique qu’ils vendent.

    Alors, il n’aurait jamais été question de « permettre ou non aux gens de fumer dans les lieux publics »…

    Aaaaah je te dis…

  14. J’aimerais ça qu’un des 7 parte un sujet sur « Dieu », juste pour le plaisir de lire la définition de chacun, sans débat quelconque…

  15. @ PYL et Antoine

    Moi je suis d’accord pour dire que ce sont des côtés animaux de l’Être Humain, et je trouve que ce sont ces côtés peu reluisants que nous devons apprendre à transcender…

    Et pour vivre dans un contexte de survie ou non, à moins que je ne me trompe, nous vivons TOUS dans un tel contexte car QUI ici peut dire qu’il n’est pas à la merci de l’argent?

    L’argent est bel et bien un des pires fléaux car il oblige l’Humain à afir en animal, en recréant un contexte de survie axé sur l’acquisition de l’argent…

  16. minarchiste

    @Simon Lefebvre

    « L’argent est bel et bien un des pires fléaux car il oblige l’Humain à agir en animal, en recréant un contexte de survie axé sur l’acquisition de l’argent… »

    As-tu une alternative géniale?

    L’argent n’est qu’un véhicule d’échange représentant la valeur du travail des humains. Il permet à l’un d’échanger son talent de coordonnier contre le talent d’un autre à sa convenance (ou contre les biens en résultant).

    Alors, que proposes-tu pour permettre aux gens d’échanger le fruit de leur labeur contre les choses dont ils ont besoin?

    L’argent est à la base du commerce. Il a permis au monde de passer d’un stade de lutte continuelle pour la survie (que tu sembles condamner) à un stade de confort.

    Les nations qui n’ont pas accès à ce confort sont celles qui, par divers mécanismes malveillants, empêche l’argent de circuler librement.

  17. PYL

    @ Simon

    Salut!

    Je te cite: « L’argent est bel et bien un des pires fléaux car il oblige l’Humain à afir en animal, en recréant un contexte de survie axé sur l’acquisition de l’argent… »

    Non. L’homme tue, fait violence, hait, détruit parce que c’est ça l’homme. Il aime, à de la compassion, de l’empathie, … C’est ça aussi l’homme. L’argent n’aide certainement pas, je te l’accorde, mais aux qualités doivent nécessairement correspondre des défauts, c’est une question d’équilibre. Probablement que le capitalisme vient accentuer les défauts, brise l’équilibre et nous amène à la situation actuelle.

  18. @ minarchiste

    Une alternative à l’argent? Il ne faut pas chercher bien loin! Le troc mon cher, le troc!

    L’argent est un problème dans la mesure ou il est supposé garantir une valeur stable: de nos jours, il ne vaut plus rien (il ne représente plus une quantité d’or, comme auparavant) et en plus, l’élite le fait changer de valeur à qui mieux mieux!!! Comme si, demain matin, nous nous mettions à changer la valeur d’un kilomètre pour 950 mètres, puis éventuellement, d’ici 2 ans, il ne vaudrait plus que 750 mètres… AUCUN SENS!

    Le problème de l’argent réside dans l’intérêt, qui est du vol pur et simple, et aussi dans le fait que ça prend quelqu’un pour l’imprimer et le gérer cet argent-là!

    À qui laisser cette tâche??? PERSONNE n’est digne de confiance car l’argent rend animal! Je ne voudrais pas que cette tâche me revienne car bien que je sois une personne hyper-honnête, il est clair à 100% que ça me détournerait de ma vraie nature et que j’en imprimerais pour moi et le bien-être de ma femme et de mes enfants…

    L’argent pourri les hommes… et svp, ne me dites pas que vous le feriez honnêtement: je ne vous crois pas, et je ne croirais personne à ce sujet-là. Nous dépendons trop de l’argent pour qu’on puisse en confier la création à quelqu’un, quel qu’il soit.

    @ PYL

    Je suis bien heureux d’avoir espoir en l’Être Humain, de savoir qu’il est Divin à 100% de par sa nature et de par son Libre-Arbitre!

    Penser comme tu penses ferait de moi un être suicidaire, mon dieu!

    L’homme un tueur « naturel »… OUCH!

    J’espère qu’au moins, tu ne t’inclus pas dans ta propre définition de l’Humain, sans quoi, je ne voudrais définitivement pas être ton ami dans la « vraie vie »…

  19. Aimé Laliberté

    Minarchiste,

    Ce n’est pas l’argent qui est la source de tous les fléaux, mais l’AMOUR de l’argent.

    Tu es désolé que Dieu fasse partie des lois canadiennes, mais c’est parce que tu ignores le fondement réel de ce territoire appelé Canada.

    La Reine est le chef de l’État et elle est la défenderesse de la Foi.

    Dieu est décrit dans la Bible, version King James, laquelle est la loi suprême du pays, que tu le veuilles ou non.

    Pourquoi avoir peur de la Bible?

    Lis la 1ère page, Genèse…

    Dieu créa l’homme à son image. L’homme est souverain sur terre.

    Si vous lisez la Bible, vous verrez que la distinction est très claire entre un homme (souverain) et une personne (soumise).

    Si vous savez que vous êtes un homme, et non une personne, laquelle est une fiction juridique, vous savez que vous êtes souverain et que vous n’avez qu’un seul maître, Dieu, ce qui exclut nécessairement l’État.

    La Bible contient un ensemble de règles. Autrefois, les lois (statuts) et la common law s’inspiraient des principes énoncées dans la Bible (dont les 10 commandements) pour régir les rapports entre les gens.

    Depuis, les choses ont bien changé, mais les gens ont vécu pendant des siècles avec des régles juridiques relativement simples qui pouvaient se résumer en une seule règle, la régle d’or :

    Ne fait pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse (ou une autre formule similaire).

    Quand le système monétaire est devenu fictif (lorsque l’or et l’argent ont été remplacé par du papier monnaie sans valeur intrinsèque) et que les pays se sont constitués débiteurs des banques centrales, il a fallu concevoir un système pour rembourser les banques centrales (d’ou les règlements, permis, amendes, impôts, etc…) qui n’ont rien à voir avec la Loi (Bible) et ne visent qu’à s’approprier le fruit du labeur des individus pour l’avantage des banquiers et de l’élite à leur service.

    Aucun statut n’est adopté pour le bien commun. Tous les statuts sont adoptés pour générer des fonds. L’autorité est apparente mais non réelle, car tous les statuts sont en fait des contrats auxquels on n’est assujetti qu’en y consentant, car aucun homme ne peut avoir autorité sur un autre sans son consentement.

    Essentiellement, c’est ça.

  20. minarchiste

    @PYL

    Nous n’avons certainement pas la même définition de ce qu’est le capitalisme dans ce cas.

    La capitalisme incite à la violence, à la destruction et à la haine?

    Le capitalisme n’est simplement que la liberté de disposer à sa guise du fruit de son travail, i.e. que personne n’ait le droit de nous le prendre de FORCE, par l’utilisation de la VIOLENCE. N’est-ce pas contraire à ce que vous dîtes.

    La capilisme fonctionne parce que les humains coopèrent entre eux; font des échanges et s’enrichissent mutuellement. La HAINE est contraire à l’esprit du capitalisme puisque qu’on ne coopère pas avec ceux que l’on hait.

    Dans un système capitaliste, personne n’a intérêt à DÉTRUIRE la propriété d’autruit, puisque le second principe derrière le capitalisme (le premier étant la liberté) est le respect de la propriété d’autruit (et de sa liberté de jouir de ses propriété acquise légitimement). La DESTRUCTION est donc un crime dans un sytème capitalisme.

    Donc, en somme, ce que vous dîtes n’a rien à voir avec le capitalisme.

  21. La propriété, c’est du vol! 😉

  22. minarchiste

    @Simon

    N’oubliez pas que vous parlez à quelqu’un qui soutient un retour au système monétaire étalon-or.

    Mais comme je vous dit, l’argent, même lorsque basé sur l’or, n’est qu’un moyen d’échange. Certainement pas un fléaut. L’argent permet au troc d’être plus efficace. C’est plus facile d’échanger une pièce d’or contre une livre de beurre que d’échanger un bien ou service quelconque.

    À qui confier ce pouvoir? Certainement pas à une banque centrale, ni au gouvernement, mais bien au libre-marché.

  23. minarchiste

    @Aimé

    Relisez l’ancien testament intégralement et dîtes-moi que vous endossez tout ce qui y es écrit.

    Il y en a des vertes et des pas mûres là-dedans, surtout dans la Genèse…

    Ceci étant dit, je sûr tout en fait en faveur d’un système de lois basés sur le principe de « ne pas faire aux autres ce qu’on ne veut pas que l’on nous fasse », mais je soutients que Dieu n’a rien à voir là-dedans.

    Ce principe ne vient pas de Dieu; il est génétiquement évolutif; il est issu de l’habileté des humains à coopérer pour leur bénéfice mutuel. Dans la préhistoire, les membres d’une tribu qui appliquait ce principe entre eux devait générallement mieux faire que les tribus qui ne le faisait pas. C’est logique. Et comme cette coopération améliorait leurs chances de survie, ça favorisait la reproduction de cette « coutume ».

    La mondialisation n’est que la généralisation graduelle de ce principe à l’ensemble de la population mondiale (i.e. entre toutes les tribus!). Malheureusement, les gouvernements résistent à cette perte de souveraineté et persistent à faire la guerre….utilisant souvent la religion comme prétexte!

  24. Aimé Laliberté

    Minarchiste,

    Je comprends votre façon de penser, mais vous émettez une opinion qui est contredit par le texte même des lois du territoire appelé Canada.

    La déclaration canadienne des droits le dit, la Charte des droits et libertés le dit, le texte du couronement de la reine le dit… Dieu est suprême.

    Ca n’a rien à voir avec mon opinion personelle, c’est écrit drette là, première ligne de la Déclaration et de la Charte précitée.

    Comme je vous disais, il y a une distinction fondamentale entre homme et personne.

    Lisez la Déclaration canadienne des droits précitée. La distinction entre un homme et une personne est là. Plus loin on dit  »une société d’hommes libres ».

    C’est écrit noir sur blanc. Mais quand tu crois être une personne, ce n’est pas pareil. Les personnes n’ont que des privilèges qui peuvent être retirés en tout temps. Une personne est une fiction juridique (un personnage dans une pièce de théatre). Une homme en chair et en os est réel.

    Un gouvernement est aussi une fiction juridique qui ne peut toucher un homme, car ils ne sont même pas dans le même monde. Pensez au film La Matrice ou Neo entrait et sortait de la matrice, par l’effet de son esprit finalement. Le film la Matrice décrit bien le système. Ça prends un certain temps à réaliser, mais quand tu commmence à voir au delà de l’illusion, tout devient beaucoup plus clair.

  25. @ minarchiste

    L’impression et la gérance de l’argent font un fléau de l’argent car la ou les personnes qui en auront le contrôle seront nécessairement tentés de s’en mettre plein les poches…

    Confier la gérance au libre-marché? Qu’est-ce que c’est que ça? Une machine sans sentiment? Non. Sans savoir ce que c’est, je sais qu’il s’agit nécessairement d’hommes, alors non, ça ne fonctionnerait pas, il y aurait corruption assurément.

    L’argent est le fléau sur Terre car TOUS en sont excessivement dépendants! Elle est notre « drogue dure »!!! Pas drôle!

  26. @Renart :

    «À pression négative, c’est la première fois que j’entends parler de ça…»

    Comme les chambres d’hôpital à pression négatives pour empêcher la propagation des virus (instaurés lors de l’épidémie de SRAS). Si ça empêche les virus de sortir dans l’air, ça doit empêcher aussi la fumée.

  27. PS : c’est qui le modérateur ici ?

    on est loin de la fumée là.

  28. Vincent,

    ah! OK!

    Mais ça ne doit pas coûter quelques cennes à faire ces pièces-là…

    « on est loin de la fumée là. »

    Tant que les discussions sont civilisées…

  29. PYL

    Désolé, j’arrive encore en retard dans le débat.

    @Minarchiste

    Vous dites: »La capitalisme incite à la violence, à la destruction et à la haine? » en me citant.

    Eh bien, je ne crois pas avoir écrit cela. Désolé si ça parassait comme tel. Je ne faisait que nuancer un commentaire de Simon qui affirmait pleinement ce que vous m’attribuez.

    Vous dites: »La capilisme fonctionne parce que les humains coopèrent entre eux; font des échanges et s’enrichissent mutuellement. La HAINE est contraire à l’esprit du capitalisme puisque qu’on ne coopère pas avec ceux que l’on hait. »

    Je trouve cette affirmation complètement élitiste. Il faut bien être à confortablement installé dans ce système pour percevoir les choses de cette façon. Je travaille en milieu ultra-défavorisé. Venez faire un tour dans mon milieu de travail et venez me dire que les gens s’enrichissent mutuellement dans un esprit de coopération. Quelle abération. Les gens sont prêts à se sauter dessus, ou à voler dans un dépanneur pour essayer de d’avoir 5$ pour s’acheter une bière, ou au mieux, de payer les effets scolaires de leurs enfants. Le panorama est toujours plus intéressant vu d’en haut, là où vous semblez être. La desrciption que vous faites du capitalisme me semble juste, mais pour une couche de la société seulement. Pour le reste c’est la lutte pour enfin entrer dans ce système qu’il n’ont peut-être pas l’éducation, les moyens intellectuels, l’intérêt (jamais eu de stimulation) à même comprendre ce dont vous parlez. Tout ce qu’ils savent c’est qu’ils ont faim. Avez-vous déjà vraiment eu faim, Minarchiste, au point de vous questionner sur les options qui s’offrent à vous afin de satisfaire votre besoin? Quand ça vous arrivera, nous pourrons reparler des échanges enrichissants, de taux d’intérêts, de ne pas détruire les choses de l’autre, … Quand on a faim(c’est une image), la perspective change.

    « Dans un système capitaliste, personne n’a intérêt à DÉTRUIRE la propriété d’autruit, puisque le second principe derrière le capitalisme (le premier étant la liberté) est le respect de la propriété d’autruit (et de sa liberté de jouir de ses propriété acquise légitimement). La DESTRUCTION est donc un crime dans un sytème capitalisme. »

    Mais oui, ça va de soi. Pour vous… Pour la masse, pour ceux qui subissent, c’est peut-être autre chose.

    @Simon

    Tu dis: »Penser comme tu penses ferait de moi un être suicidaire, mon dieu!

    L’homme un tueur “naturel”… OUCH!

    J’espère qu’au moins, tu ne t’inclus pas dans ta propre définition de l’Humain, sans quoi, je ne voudrais définitivement pas être ton ami dans la “vraie vie”… »

    Je m’inclus fièrement dans ma définition d’être humain en affichant publiquement que je suis imparfait. La différence est que je suis conscient de mes pulsions naturelles et que je les utilise à bon escient (j’hésite pour l’orthographe…). Par exemple, je suis compositeur et je n’hésite pas à composer des morceaux plus agressifs lorsque j’en ressens le besoin. La clé, c’est d’en prendre conscience, de savoir que j’ai su gérer mon émotif à travers un forme d’art, dans cet exemple précis. La gestion des émotions négatives est une façon de contrer et de rendre productive toute forme de pulsion que tu juges négative et suicidaire. On remarque facilement que les criminels n’ont par ailleurs, jamais appris à gérer quoi que ce soit à l’intérieur (je ne les excuse pas…). Je trouve que c’est vraiment primaire comme réflexion de penser que nous sommes tous bons, dans le fin fond… Comme si nous n’avions pas notre côté négatif, ce qui est pourtant humain.

    Et moi, vois-tu, je serais probablement ton ami dans la vrai vie parce que je suis capable de tolérer ce que je considère comme ton point négatif, la négation totale de l’existence de nos instincts primaires. Tu sais, d’être trop parfait, ce n’est pas mieux.

  30. Je ne nie pas mes instincts: je tente de les sublimer dans la divinité de l’Humain.

    Je sais parfaitement que l’Humain est sujet aux pulsions et aux instincts, mais ces aspects sont des aspects animaux et l’Humain n’est pas un animal!!!

    L’Humain doit justement apprendre à s’élever au-delà de l’instinct (qui est liée à la survie) pour atteindre l’intuition (qui est liée au Divin), 2 mots qui ont tendance à porter à confusion…

    Je t’ai dis ce que je t’ai dis concernant une amitié impossible dans la vie réelle car tu disais:  » (…) L’homme tue, fait violence, hait, détruit parce que c’est ça l’homme. (…)  »

    Le système brainwash constament les gens avec pareilles phrases, pareilles abérations! Comme si c’était dans la nature de l’humain que de tuer!!!

    Mets un bébé affamé dans une pièce avec un lapin et une pomme.

    S’il tue le lapin et joue avec la pomme, je t’achète une voiture de l’année…

  31. Ceci étant dit, j’y ai été pas mal fort avec le fait que je ne pourrais pas être ami avec toi dans la vraie vie, car je n’ai pas un seul ami qui pense comme moi, bien entendu! 🙂

  32. PYL

    @ Simon,

    Je m’amuse un brin. J’ai bien saisi que tu voulais dire que tu ne pourrais être ami avec quelqu’un qui voudrait ta peau!

    J’aime l’analogie du bébé et du lapin. Toutefois, deux variables ne fonctionnent pas.

    1) L’âge. Le bébé ne peut rien faire d’autre que pleurer lorsqu’il a faim. Je suis témoin, j’en ai eu deux.

    2) Dans le cas où on prendrait un être plus vieux, la facilité d’accès à la carotte. C’est certain qu’elle est le choix premier. Quand on a faim, on veut manger tout de suite.

    Aussi, je trouve que tu confonds mes propos. Je ne parle pas d’agressivité chez l’humain pour sa survie. Il me semble que c’est même plutôt positif d’être capable de passer à l’action pour subvenir à ses besoins. Je te parle de l’équilibre, de l’envers de la médaille. Si l’être humain sait aimer, il sait aussi haïr. Et qu’est-ce qui a de mal là-dedans? Haïr ne veut pas systématiquement dire meurtre, homicide. Je persiste à dire que c’est la mauvaise gestion des pulsions « négatives » (tout -à-fait normales) qui fait d’un simple être humain, un criminel. Toi qui semble spirituel, il me semble que le taoïsme reflète bien mon idée.

    De plus, je modifierais ton expérience pour la suivante. Place deux enfants de six mois dans une pièce fermée et attend. Si un ou l’autre ne s’en va pas taper sur l’autre à un certain moment donné, c’est moi qui t’achète une voiture (une économique).

    On repassera question éthique.

    Contre la cigarette dans les lieux publics!

Laisser un commentaire