Adieu, Japon

Par François Marginean

Le Japon ne sera plus jamais le même. Il y aura dorénavant un « avant Fukushima » et un « après Fukushima ». La ruine radioactive du Japon a commencé, entrainant le reste de la planète dans son sillon avec le relâchement des démons nucléaires de Fukushima par General Electric (GE) et la Tokyo Electric Power Company (TEPCO). La cruelle réalité est que cette sombre crise va durer des mois ou peut-être même des années et possiblement de longues nombreuses années étant donné que la demi-vie du plutonium 239 est de 24 000 ans.

««Malheureusement, nous n’avons pas de prévision concrète en ce moment pour nous permettre de dire dans combien de mois ou d’années (que la crise se terminée),» a déclaré Sakae Muto, le vice-président de TEPCO»

Il y a eu plus de 823 tremblements de terre qui ont suivi celui de 9.0 ayant frappé le 11 mars 2011, et ça tremble encore. La ville de Tokyo est située à environ 250 km de Fukushima et plus de 35 millions de personnes y vivent. Tokyo est l’un des trois plus importants centres financier du monde, aux côtés de Londres et New York. Avec trois coeurs nucléaires présentement en fusion, ainsi que les piscines d’entreposage de combustible irradié utilisé en danger, cumulant depuis autour de 40 ans plus de 1700 tonnes de déchets nucléaires entreposés, les retombées nucléaires ne vont que s’accentuer dans les temps à venir et se déposer sur la capitale. Déjà 25 gouvernements étrangers ont soit fermé leurs ambassades à Tokyo, ou ont évacué Tokyo et déplacé leurs ambassades à Osaka. Les banquiers internationaux sont en train de fuir en masse Tokyo et le Japon. La US Navy a annoncé le 17 mars qu’ils étaient prêts à évacuer autant que 87 000 personnes si nécessaire et la USO a annoncé deux jours plus tard, le 19 mars, que l’armée américaine a commencé l’évacuation volontaire de 200 000 militaires et leurs personnes à charge présentement au Japon.

Pendant que tout cela se déroule, le gouvernement japonais a également exhorté plus de gens à évacuer la zone de Fukushima et il a discrètement élargi la zone d’évacuation autour de la centrale de Fukushima. En bon français, toute cette activité signifie que l’évacuation de Fukushima, du Japon et de Tokyo, a déjà commencé. Un grand nombre de personnes sont déjà « volontairement » en train de fuir le danger. Plus la crise s’éternisera, plus le nombre de personnes qui vont partir sera élevé.

L’ensemble de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi devrait être condamné, ce qui en fait le plus important des accidents nucléaires (devant l’accident nucléaire de Tchernobyl) en termes de conséquences techniques.

Les héros qu’on surnomme les « bio-robots », terme originellement donné aux travailleurs qui avaient sacrifié leur santé et leur vie pour contenir l’accident de Tchernobyl, en Ukraine, se sont battus pendant maintenant plus de deux semaines pour tout tenter dans le but de prévenir le pire scénario, soit une fusion incontrôlable des coeurs des réacteurs nucléaires et la combustion des déchets radioactifs contenus dans les piscines d’entreposage situées immédiatement au-dessus des réacteurs Mark 1, un design absolument génial de General Electric. Ils auront silencieusement et courageusement donné leur vie pour éviter le pire au reste des Japonais et du monde entier. Et très malheureusement, il semble que ce soit en vain. La bataille, à toute fin pratique, est perdue. Les taux de radiation sont si élevés qu’il sera bientôt simplement impossible d’envoyer quiconque sur les lieus de la centrale de Fukushima. Déjà, ces employés qui doivent payer le prix de leur santé de façon permanente et risque la mort pour les inepties, les mensonges, l’avarice, l’insouciance et la négligence criminelle de leurs patrons et de GE, ont subi des expositions à la radiation plusieurs fois la norme acceptable annuelle. Nul besoin de rappeler qu’il n’y a pas de dose sécuritaire dans le domaine de la radioactivité.

Dose radiative

Le principe retenu en radioprotection est de maintenir l’exposition au niveau le plus bas qu’il est raisonnablement possible d’atteindre (principe ALARA). Pour faciliter cette optimisation, les sites nucléaires français sont organisés en zones dont l’accès est plus ou moins restreint, et qui correspondent aux débits de doses suivants :

  • zone bleue : de 2,5 à 7,5 µSv⋅h-1 ;
  • zone verte : de 7,5 à 25 µSv⋅h-1 ;
  • zone jaune : de 25 µSv⋅h-1 à 2 mSv⋅h-1 ;
  • zone orange : de 2 à 100 mSv⋅h-1 ;
  • zone rouge : > 100 mSv⋅h-1.

Le débit de dose dont on est certain qu’il produit des effets biologiques dangereux se situe à partir de 1 mSv⋅h-1, c’est-à-dire en « zone jaune ». Les effets varient selon le temps auquel on y est soumis. Les effets statistiquement observables apparaissent pour des doses cumulées supérieures à 100 mSv, soit un stationnement de plus de 50 h (une semaine à plein temps) en zone jaune. Cette exposition peut être atteinte en 1 h en « zone orange ».

La dose cumulée d’une source radioactive artificielle devient dangereuse à partir de 500 mSv (ou 50 rem), dose à laquelle on constate les premiers symptômes d’altération sanguine. En 1992, la dose efficace (E) maximale pour une personne travaillant sous rayonnements ionisants était fixée à 15 mSv sur les 12 derniers mois en Europe (CERN et Angleterre) et à 50 mSv sur les 12 derniers mois aux États-Unis. Depuis août 2003, la dose efficace maximale est passée à 20 mSv sur les 12 derniers mois. En France, la réglementation fixe les limites annuelles de radiation à 20 mSv (2 rem) pour les travailleurs et à 1 mSv (0,1 rem) pour la population. (source)

La dose limite pour un travailleur du nucléaire en France est de 20 millisieverts pour une année. La limite réglementaire d’exposition en circonstances exceptionnelles est de 100 millisieverts, mais cette limite réglementaire a été exceptionnellement relevée à 250 millisieverts pour permettre aux travailleurs de continuer à travailler sur le site de Fukushima, ce qui signifie quand même que ces travailleurs nagent en pleine zone rouge quotidiennement.

Le 16 mars, aux alentours de 16 heures (heure locale), le niveau de radioactivité au-dessus de la centrale de Fukushima Daichi a atteint les 1 500 millisieverts par heure, empêchant ainsi les largages d’eau par hélicoptères[116].

Selon l’AIEA un niveau de radiation de 400 millisieverts par heure a été observé entre les unités 3 et 4[117]. À ce taux de radiation, un travailleur du nucléaire sur le site de Fukushima Daichi est exposé en 3 minutes à la dose limite admise en France pour une année.

Le 24 mars 2011, les équipes de l’AIEA ont enregistré des taux de 161 microsievert par heure dans les villes de Namie dans la préfecture de Fukushima, à 8 km au nord ouest de la centrale[122]. Une population exposée à ce taux pendant 5 jours accumule 20mSV, ce qui correspond à la dose autorisée en un an pour un travailleur du nucléaire en France. En 25 jours soumis à ce taux, la population exposée atteindrait la limite de 100mSV, seuil à partir duquel les risques de cancers dus à la radioactivité augmentent significativement.

Le 13 mars 2011, à 2 km de la centrale de Fukushima Daiichi, la radioactivité ambiante a été mesurée à 0,1 mSv/h[126],[127], soit un taux environ 800 fois supérieur à la radioactivité ambiante moyenne par heure : cela signifie qu’à quelques kilomètres de la centrale, on se trouve déjà en zone jaune.

Selon le Réseau Sortir du Nucléaire[128], des mesures effectuées à 2 km de la centrale de Fukushima Daiichi par six journalistes de l’association Japan Visual Journalist Association ont permis de constater un débit de dose s’élevant à 10 voire 100 milliröntgens par heure (soit 0,1 voire 1 millisievert par heure), débit selon eux « dramatiquement élevé ».

Des mesures indépendantes relevées dans la journée du 12 mars indiquent des niveaux de radioactivité très élevés sur toute la zone : jusqu’à 1 mSv à deux kilomètres de la centrale[129]. (source)

Les taux de radiation à 20 km de la centrale de Fukushima sont maintenant 1600 fois plus élevés qu’à la normale.

Radioactivité dans le site

Le Premier ministre japonais, Naoto Kan, a déclaré «l’état d’alerte maximale», laissant entendre que trois des réacteurs nucléaires situés à Fukushima sont présentement en fusion. Le réacteur N°3 qui fonctionnait depuis peu avec du MOX, un mélange d’uranium et de plutonium, est fissuré et donc des fuites y sont présentes. D’ailleurs, des échantillons prélevés à l’intérieur et à l’extérieur des bâtiments ont décelé du plutonium, l’élément chimique le plus toxique connu de la science. Ils ont décelé du plutonium 238, 239 et 240. TEPCO a rapporté que des taux de radiation 100 000 plus élevés que la norme ont été mesuré dans de l’eau contaminée sous le réacteur N°2, dans des tunnels et qui se déverse maintenant dans l’océan adjacent. (source)

De l’eau dans un tunnel à l’extérieur du réacteur N°2 a un taux de radiation excédant 1 Sievert/heure, a rapporté un porte-parole de TEPCO, un niveau si élevé qu’un employé ne peut demeurer dans la zone affectée plus de 15 minutes, selon les normes d’exposition actuelles. Une exposition à cette dose pendant 30 minutes entrainera des nausées alors que quatre heures d’exposition pourrait mener à la mort, selon la U.S. Environmental Protection Agency (EPA).

Voici donc la situation en détail pour les six réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima:

La société TEPCO a pompé de l’eau douce dans les réacteurs n°1, n°2 et n°3 , a rapporté l’Agence de la sécurité nucléaire et industrielle du Japon. L’alimentation externe a été rétabli pour les six réacteurs en date du 22 mars, selon la Tokyo Electric Power.

Réacteur N°1: Le réacteur est très dégradé. De l’eau contaminée s’est rendue jusque dans les salles des machines, signifiant clairement que qu’il y a absence d’étanchéité de l’enceinte de confinement ou du circuit de refroidissement. Le combustible est endommagé. L’eau contaminée dans la structure de turbine contient 10 000 fois le rayonnement de l’eau de refroidissement régulière, selon l’agence NHK. La société a commencé à enlever l’eau contaminée provenant du sous-sol de la salle des machines et préparera plusieurs pompes pour évacuer l’eau, a indiqué l’agence. L’appareil a été endommagé depuis l’explosion d’hydrogène survenue le 12 mars qui a détruit les murs du bâtiment. La gravité de la menace que représente le réacteur envers la sécurité est évaluée au niveau cinq sur l’échelle internationale de 1-7.

Réacteur N°2: Tout comme le réacteur N°1, il est excessivement endommagé et de l’eau contaminée s’infiltre aussi dans les salles des machines. L’eau contaminée dans la structure de turbine contient 100 000 fois plus de rayonnement que l’eau de refroidissement normale, toujours selon l’agence japonaise de nouvelles, NHK. La société prévoit retirer l’eau contaminée, mais avec de tels rayonnements, la tâche sera très ardue et quasiment impossible. La société prévoyait commencer à utiliser de l’eau douce pour remplir la piscine de combustible à partir du 28 mars, a indiqué l’agence. L’enceinte de confinement a été endommagé dans une explosion du 15 mars et un câble d’alimentation a été reconnecté à l’unité le 19 mars. Le réacteur est noté à un niveau de cinq concernant la menace qu’il pose.

Réacteur N°3: Réacteur lui aussi très dégradé. Les barrières de confinement ne sont certainement plus étanches et le combustible est endommagé. Le New York Times rapporte qu’il y aurait une longue fissure verticale, sur le côté et jusqu’au bas de l’enceinte de confinement, laissant s’échapper des fluides et des gaz toxiques. L’eau contaminée dans la structure de turbine contient 10 000 fois le rayonnement normal et elle s’est infiltrée dans la salle des machines. La société est en train d’examiner des moyens d’éliminer l’eau contaminée. Une explosion survenue le 14 mars a endommagé la couverture de l’unité de combustible. La menace du réacteur est noté à un niveau de cinq. L’analyse de 5 échantillons de sols prélevés indique que du plutonium s’échappe du réacteur et est un signe qu’il y a fusion du coeur, qui rappelons-le, fonctionnait au MOX. Le pire est qu’aux dernières nouvelles, une grue se serait effondrée sur les barres de combustible MOX du réacteur N°3. Il s’agit d’une massive grue interne intégrée à la structure d’acier qui déplace les barres du réacteur vers la piscine de combustible usé, ce qui signifie que les tiges qui contenaient du plutonium sont endommagées.

Cette grue s’est effondrée il y a deux semaines. Le gouvernement japonais et TEPCO ont menti à ce sujet, sachant très bien que seul cet incident pourrait déclencher une catastrophe nucléaire aussi grave que Tchernobyl. Les gouvernements et les banquiers ne veulent pas de panique. Le Nikkei, Dow Jones, et le maintien de l’industrie de l’énergie nucléaire sont plus importants que la vie humaine et l’environnement.

Réacteur N°4: La société prévoit injecter de l’eau dans la piscine de refroidissement de combustible usé. L’Agence de la sécurité nucléaire et industrielle du Japon a indiqué le 17 mars qu’il n’y a peut-être plus d’eau dans la piscine. Le réacteur est évalué à trois sur le niveau de menace. Ce réacteur était en cours de maintenance lors du tremblement de terre.

Réacteur N°5: Cette unité était inactive et en entretien avant le séisme. Le réacteur est correctement refroidi. La pompe alimentant le circuit de refroidissement s’est abruptement arrêté le 24 mars, mais elle a été réparé et elle fonctionne.

Réacteur N°6: Le réacteur est atteint et correctement refroidi depuis le 20 mars à 19h27, lorsque la température est tombée en dessous de 100 degrés Celsius, a indiqué la compagnie. Un générateur de secours a été réparé le 19 mars, selon un communiqué de presse de la société. L’unité était inactive et en entretien avant le séisme.

Ajoutant aux difficultés, l’augmentation du niveau de contamination dans la mer près de l’usine. De l’iode 131 radioactif atteignant une concentration 1850,5 fois la limite légale a été détectée dans un échantillon d’eau de mer prise samedi dernier, à environ 330 mètres au sud de l’usine, près d’un drainage à la sortie des quatre réacteurs en difficulté, par rapport à 1250,8 fois la limite qui fut mesuré la journée précédente, soit vendredi, a indiqué l’agence.

Le danger des piscines de refroidissement des combustibles utilisés

Après avoir été retirés du cœur d’un réacteur, les éléments combustibles usés continuent de dégager de la chaleur, et sont entreposés dans une piscine, l’eau servant à la fois pour les refroidir et de barrière aux rayonnements qu’ils émettent[69]. La température et le niveau d’eau de ces piscines doivent être constamment contrôlés ; la température de la piscine est normalement maintenue à 25 °C au maximum, ce qui demande un refroidissement constant[69].

Le défaut de renouvellement d’eau extérieure pour le refroidissement d’une piscine d’entreposage du combustible usagé entraîne au bout d’un certain temps l’évaporation (0,4 litre par seconde et par mégawatt)[70] et l’ébullition du liquide, occasionnant alors l’échauffement puis l’éclatement (lié à l’oxydation) des crayons de combustible hors d’eau[71]. En outre, les piscines d’entreposage sont extérieures à l’enceinte de confinement résistante des réacteurs (elles sont confinées dynamiquement en service normal) et sont ainsi plus facilement exposées à l’atmosphère[72].

Cette situation est potentiellement très grave : si l’eau des piscines s’évapore (ce qui peut prendre quelques jours), les éléments combustibles irradiés qu’elle contient peuvent fondre ou prendre feu, répandant leurs produits de fission directement dans l’atmosphère[73],[74].
Dans un tel cas, les rejets radioactifs correspondants seraient bien supérieurs aux rejets survenus jusqu’à présent[75]. Un tel accident serait du niveau de gravité de celui de Tchernobyl. (source)

Conclusion

Ça va bien aller. Comme les autorités le répètent si souvent, il n’y a aucun risque pour la sécurité et la santé humaine, encore moins pour l’environnement et la chaine alimentaire.

Adieu, Japon

98 Commentaires

Classé dans Actualité, François Marginean

98 réponses à “Adieu, Japon

  1. @Clarence Boddicker

    « Il s’agit simplement d’observer les évènements sans verser dans l’excès, ou dresser des perspectives (votre titre, ainsi que toutes les précédentes citations déjà versées au dossier) totalement irrationnelles (votre idée d’évacuer un pays = WTF). »

    Ha ha! Vous semblez me percevoir dans l’excès seulement parce que vous vous trouvez à l’autre bout du spectre où les gens et les « experts » tentent désespérément de minimiser la situation en disant qu’ils ne font qu’observer les évènements alors qu’ils sont complètement dépassés par ces évènements! Cessez de vous faire des films dans la tête!

    Et je ne sais pas où vous allez pêcher cette idée d’évacuer un pays et encore moins pourquoi vous me l’attribuer. Beaucoup de gens se poussent du Japon, mais ça ne veut pas dire que le Japon au complet va être évacué! C’est simplement impossible à faire! Ça, c’est plutôt une tactique de propagande: The Strawman. Vous me faites dire des choses et m’attribuez des intentions que je n’ai pas et vous les démolissez en essayant de me discréditer ainsi. Malheureusement, ce que vous ne comprenez pas, c’est que les lecteurs des 7 du Québec ne sont pas aussi caves que vous ne le pensez. Vous insultez mon intelligence et celle des lecteurs. Vous n’êtes pas le premier venu à s’essayer. Vous devriez savoir comment ça s’est terminé avec eux dans le passé. C’est assez pathétique merci. À vous de voir si vous voulez persistez, vous verrez bien. Ce n’est pas un concours de bite informatiques, mais bien de voir le plus juste possible. Personne n’est parfait, mais je ne me suis pas souvent trompé depuis que je suis ici.

    À propos de Hiroshima:

    Daigo Fukury? Maru

    Aikichi Kuboyama, the boat’s chief radioman, died less than seven months later, on September 23, 1954, suffering from acute radiation syndrome.

    Même une bombe à hydrogène peut prendre des mois pour tuer ses victimes, et dans ce cas, le Daigo Fukuryu Maru était à 112 km de la source de rayonnement et a quitté la zone le plus rapidement possible. Un mois plus tard, l’opérateur radio meurt. Parce que les États-Unis ont refusé de discuter la nature de l’arme testé, les poissons à bord de Daigo Fukuryū Maru et des autres bateaux de pêche ont été vendus sur les marchés japonais, déclenchant une épidémie de maladies reliées au rayonnement radioactif et de malformations congénitales.

    Alors les affirmations des médias selon lesquelles les fuites de Fukushima seraient inoffensives sont sans fondement.

    La quantité de matière fissile utilisée dans l’essai Castle Bravo a été de moins de 500 kg. (La bombe « Little Boy » utilisée sur Nagasaki en contenait 64 kg, mais en raison de la conception initiale inefficace, moins de 1 kg faisait fission.)

    Tchernobyl contenait seulement 180 tonnes de matériel nucléaire.

    Le complexe Daiichi à Fukushima au Japon avait un total de 1760 tonnes de combustible nucléaire neuf et utilisé sur le site selon le dernier rapport de TEPCO.

    1760 tonnes.

    L’explosion de la bombe était terminée en un instant. Fukushima va continuer de déverser des radiations pendant des décennies, tout comme Tchernobyl l’a fait.

    Vous voulez continuer à comparer des patates avec des melons?

    Personne ne sait vraiment, mais Keith Harmon Snow estime que chaque piscine de combustible usé au complexe nucléaire de Fukushima pourrait avoir 24 000 fois la quantité de césium qui a été produite par la bombe nucléaire que les États-Unis ont largué sur Hiroshima à la fin de la Deuxième guerre mondiale.

    Vous voyez comment vous êtes malhonnête avec vos comparaisons irrecevables en carton?

    Bonne journée et à bientôt!

  2. Dit d’une autre façon:

    DAILY SHOW: « Quick Disclaimer, Japan’s Unsolicited Poison Steambath, Is Brought To You By The Same Terrific Organization That Brings You This Broadcast Tonight »

    Jon Stewart Rips GE-Influenced NBC Reporting On Japan’s Nuclear Meltdown:

    “Reporting for NBC, I’ve begun to notice, carries with it one extra complication.”

    An excellent link is included on the history of GE’s Corporate misdeeds.

    Ici, c’est un appel (surement alarmiste) du Maire de la ville de Minami Soma, pas loin de la centrale de Fukushima:

    SOS from Mayor of Minami Soma City, next to the crippled Fukushima nuclear power plant, Japan

  3. Sur le site Cryptome
    Une série de photos haute résolution prises le 24 mars derniers par un mini-avion téléguidé. Cela démontre que le réacteur # 3 avait explosé complètement que Tepco avait tout simplement minimisé la situation.

    http://cryptome.org/eyeball/daiichi-npp/daiichi-photos.htm

  4. @ Pierre: En voilà de l’argumentation. Moi qui pensais que tu t’inquiétais…

    Tiens mon chou, un os à ronger:

    http://search.japantimes.co.jp/cgi-bin/nn20110402n1.html

    @ François M. : J’adore vos démonstrations.

    Je répète ma question:

    Je suis actuellement dans la région d’Hiroshima. A combien estimez-vous mes chances de survie face à cet holocauste nucléaire patent ?

    Vous pouvez vous amuser à vérifier la localisation de mon adresse IP. Mais le mieux serait peut être d’essayer de comprendre la question. Elle était simple pourtant.

    Je ne cherche aucunement à mettre en opposition ce qui s’est passé en 1945 et aujourd’hui. Apprenez à lire. Alors si vous le pouvez, et vous verrez que l’exercice devrait vous permettre de nuancer vos propos sur l’avenir de l’archipel, répondez à ma question: Qu’est ce que je risque actuellement en terme de radiations dans la région d’Hiroshima ?

    Autrement, j’aime bien votre description des films qu’il y a dans MA tête. Question extrapolation, vous êtes fort, parce que je ne crois pas en avoir décris un seul depuis que je poste dans les parages. Ah si, j’ai parlé de The Toxic Avenger. Badass !

    Je passe sur le reste, on en finira pas.

    Sinon j’ai beau être à l’autre spectre comme vous dites, ça ne m’empêche pas de lire la presse internationale, et recouper avec différents sites d’informations, sans compter de nombreuses sources personnelles et professionnelles. Mais contrairement à vous, je ne m’improvise pas expert en risque nucléaire derrière mon clavier, et pour autant, je ne minimise en rien le désastre actuel et la portée qu’il peut avoir à l’avenir. Mais bon, à vous lire, quand on ne hurle pas à qui veut l’entendre qu’on va tous mourir ou « salauds de TEPCO », c’est qu’on est simplement sous le charme de la propagande du lobby pro-nucléaire, et ses affidés gouvernementaux.

    Et après on me parle de strawman.

    C’est d’un comique.

    Maintenant la petite tirade « D’autres avant vous ont essayé et se sont cassé les dents » me plait à ravir.

    Je vois que j’ai affaire à un esprit d’une grande intelligence. Mais un peu déclinant à comprendre et intégrer des avis divergents. Sûrement l’ego…

    En résumant, je ne parlais que de rester mesuré (les faits ici se suffisent à eux même), sans avoir à en rajouter dans le catastrophisme et les déclarations péremptoires (L’Adieu, tout ça), sachant que la situation évolue d’heures en heures. Vous vous relirez au pire.

    A bon entendeur…

    Clarence, pseudo-troll

  5. Cher Clarence

    Vos standards de ce qui est mesuré et de ce qui est du catastrophisme vous appartiennent et vous concernent seulement. Vous n’êtes certainement pas une échelle de mesure internationale. Je pense être bien mesuré et ne pas faire dans le catastrophisme. J’ai déjà écrit que j’acceptais votre critique, mais que malheureusement, je la trouve non fondée et non valide. Alors ne vous attendez pas à ce que je change à ce sujet. Que voulez-vous faire de plus? Répéter cent fois que vous n’approuvez pas mon travail? Continuer de nous harceler avec votre point de vue? Ouvrez-vous un blog et faites-le de la manière que vous voulez. Vous avez tout mon soutient, il faut le plus de points de vue différents possibles pour que les gens puissent se faire la meilleure opinion sur ce qui se passe. Votre approche est surement valide, et la mienne aussi. Qu’est-ce que ça donne de se battre et se diviser pendant des éternités? Vous perdez mon temps et je perds le vôtre alors qu’on serait plus productif si on se concentrait sur ce qu’on pense faire pour le bien de ce monde? Vous êtes sur place et vous pouvez aider les gens directement. C’est vraiment super. Je vous lève mon chapeau. Pourquoi perdez-vous votre temps derrière votre clavier? Je suis tout juste à côté et je suis la situation de très proche et fais de mon mieux pour informer les gens et je ne prétends pas être un journaliste. On n’est pas des robots. J’ai des impressions et des intuitions, j’ai un jugement et des sentiments. Ça parait à travers mes écrits? Tant mieux. Mais je vous assure encore une fois que j’apprends de tous et que j’accepte votre critique, mais je sais dans mon for intérieur avec certitude que je ne fais pas dans le sensationnalisme, le catastrophisme ou l’alarmisme. Vous pensez le contraire? Vous avez le droit! Je reçois vos commentaires et votre critique avec joie, mais il va falloir m’accepter comme je suis et que vous fassiez des petits efforts aussi. Sinon, votre présence ici est futile et maladive.

    Je n’ai pas vraiment beaucoup de temps à passer avec vous et je ne passerai pas le weekend avec vous, à vous répondre. Il y a d’autres personnes aussi dans la vie. Vous n’aimez pas ce que je fais, tant pis, passez au prochain numéro. Plus que cela, serait de l’acharnement maladif.

    Vous avez affirmé avoir de bonnes sources d’informations, alors allez les consulter pour avoir une réponse à votre question d’Hiroshima pas très intelligente.
    Qui peut vous répondre? Ça dépend de votre exposition et de la durée de celle-cide la direction des vents, de la progression des évènements, de si vous avalez ou non des particules radioactives par l’air, l’eau ou la nourriture, du type de particule, de votre santé, etc.

    Restez-là et vous nous donnerez la réponse à votre propre question la semaine prochaine, dans un an ou dans vingt ans par rapport à ce que vous aurez risqué d’être à Hiroshima en ce moment.

    Avec 1760 tonnes de combustible nucléaire qui est en train de partir en fumée et de fissionner, tout ce que je peux vous dire, ce que je ne prendrais pas la chance de rester là.

    Mais si vous êtes confortable avec cela et que vous pensez qu’il n’y a que de minimes risques, c’est votre choix. Mais ne venez pas pleurer dans le futur si vous avez le cancer de la thyroïde ou autres trucs du genre. J’imagine que là, vous ne vous sentirez pas trop intelligent, mais il sera trop tard.

    Enfin, je vous souhaite quand même d’être en santé et d’être en sécurité. Je ne vous veux certainement pas de mal.

    Bonne chance.

    François, pseudo alarmiste-catastrophiste

  6. @ Clarence Boddicker

    Au lieu de jouer la vierge offencée sur ce blog ( 7 du Québec), profitez de votre séjour à Hirochima pour prendre le poulx des japonnais afin d’alimenter les lecteurs de votre blog. Ils attendent de vos nouvelles avec impatience. Rendez-vous utile pour votre fan club.

    Comme je m’inquiétais pour vous, eh bien j’ai vérifié, et les vents dominants apportent la radioactivité plus vers la Chine qu’au sud du Japon. S’ils viennent à tourner, je m’engage à vous en avertir au plus tôt. Vous êtes à près de 700 kilomètres n’avez rien à craindre …pour l’instant du moins.

    Je vous demande humblement pardon de vous avoir froisser en utilisant le terme de  »troll ». Je suis timidement embarassé cher Clarence.
    …….
     »A combien estimez-vous mes chances de survie face à cet holocauste nucléaire patent ? » En s’en crisss ben de tes chances de survie!

    Clarence une légende est née … Ha! Ha! elle est bien bonne celle là ! MDR.

  7. Tenez, Clarence, une petite vidéo pour vous, je tiens à ce que vous soyez bien informé et de source crédible, ne m’écoutez pas, je ne suis ni un spécialiste, ni un expert ni une autorité en la matière. Mais lui, Arnie Gundersen est un  » Chief Nuclear Engineer  » et il n’est heureusement pas aussi alarmiste que moi:

    Nuclear Fuel Pool Has NO WATER, RODS EXPOSED – Plutonium Could Become Volatile

    Arnie Gundersen, Chief Engineer of Fairewinds Associates, discusses the recent finding of plutonium in the soil at five locations around the Daiichi power plant. He also addresses the discovery of highly radioactive water found in trenches which appear to be draining into the ocean.

  8. Celui-là, je vous garanti que Clarence ne le lira pas, le titre de l’article écrit par le respecté Stephen Lendman, est Japan’s Apocalypse et cite une multitude de sources officielles et de gens qui s’y connaissent (plus que Clarence):

    Japan’s Apocalypse

    Despite a disaster multiples worse than Chernobyl, major media reports all along downplayed it. Now they largely ignore it, moving on to more important things like celebrity features and baseball’s opening day, besides pretending American-led Libya bombing is well-intended when, in fact, it’s another brazen power grab – an imperial war of conquest, explained in numerous previous articles.

    The horror of all wars aside, waged solely for wealth and power, never humanity, Japan deserves regular top billing, given its global implications and potential millions of lives affected. Ignoring it is scandalous, yet it’s practically disappeared from television where most people get news, unaware only managed reports are aired omitting vital truths.

    Over three weeks and counting, Japan’s crisis keeps worsens. Radiation levels in Fukushima’s underground tunnel water reached 10,000 times above normal and rising. In nearby seawater, they’re 4,385 times too high. Heavy rainfall exacerbates the problem. Food, water, air and soil contamination is spreading.

    On March 31, New York Times writer Henry Fountain headlined, « Cleanup Questions as Radiation Spreads, » saying:

    At issue is « how to clean up areas that have been heavily contaminated by radioactivity, » stopping short of suggesting they’re dead zones that may affect all northern Japan, an area comparable to Pennsylvania, potentially making it uninhabitable.

    On March 31, the IAEA (the industry’s global promoter) « said a soil sample from Iitate, a village of 7,000 about 25 miles northwest of the plant, showed very high concentrations of cesium-137, » a harmful gamma ray-producing isotope, contaminating air, water and soil for decades.

    Levels found are « double » those in Chernobyl’s dead zone, raising concerns about extending Japan’s evacuation, not done so far. Moreover, they’re rising daily and will continue for months, perhaps years, creating permanent contamination combined with uranium, plutonium, and other hazardous toxins.

    On April 1, Al Jazeera headlined, « Japan nuclear evacuation will be ‘long term,‘  » saying:

    « Residents of evacuated areas….have been warned that they may not be able to return to their homes for months, » if ever, given increasing hazardous contamination levels. Cleanup will take decades and fall far short of making areas toxin-free.

    Experts call conditions « unchartered territory, » wondering what, if anything can be done. The nuclear genie is out of the bottle. The imponderables are huge, and potential implications staggering.

    On March 25, Helen Caldicott highlighted « a medical problem of vast dimensions, » saying « the situation has grown increasingly grave. » A week later, it’s worse with no end of crisis in sight, Caldicott calling nuclear power’s harm « the greatest public health hazard the world will ever see. »

    On March 31, physicist Michio Kaku said « three (Fukushima) raging meltdowns » plus one or more (melting) spent fuel ponds opened to the air are ongoing, adding:

    « This is huge, » involving « uncontrolled radiation releases into the environment, » including plutonium, the most toxic substance known. « A speck of plutonium, a millionth of a gram, can cause cancer if ingested. » Moreover, if the plant site is abandoned, « we could be in free fall. » Before it ends, Kaku believes it may far exceed Chernobyl. Perhaps it already has, though no one’s admitting it or knows for sure.

    Every Radiation Dose Is an Overdose

    Experts like Harvey Wasserman agree. On March 27, he headlined,  » ‘Safe’ Radiation is a Lethal TMI Lie, » saying:

    No amount of radiation is safe; they’re harmful, cumulative, permanent and unforgiving;

    — It’s why pregnant women aren’t x-rayed;

    — « Any detectable fallout can kill; »

    Fukushima’s « serious danger » requires everyone to « prepare for the worst; »

    — « Fukusima is deadly to Americans; »

    — Minimally, « it threatens countless embryos and fetuses in utero, the infants, the elderly, the unborn who will come to future mothers now being exposed; »

    — There’s « no defense against even the tiniest radioactive assault; »

    — « Science has never found such a ‘safe’ threshold, and never will; »

    — « All doses, ‘insignificant’ or otherwise, can harm the human organism; »

    — Three Mile Island (TMI) victims experienced « cancer, leukemia, birth defects, stillbirths, sterility, malformations, open lesions, hair loss, a metallic taste and much more….; »

    — Pennsylvania’s Department of Agriculture also documented the farm and wild animal death and mutation rate;

    — TMI was minor compared to Fukushima; its radiation is « pouring into the air and water; » operators reported levels « a million times normal, then retracted the estimate to a ‘mere’ 100,000; »

    Most frightening is what’s unrevealed; coverup after TMI and Chernobyl was scandalous;

    All North America and Europe are affected, especially by rain, increasing soil and water contamination;

    — « Fukushima’s worst may be yet to come, » by far the worst ever environmental and human disaster;

    — « The response of the Obama Administration has been beyond derelict, » claiming Americans face no threat; he lied and now remains silent;

    —  » ‘Impossible’ accidents continue to happen, one after the other, each of them successively worse. »

    What will it take to stop this monster? Because of enormous industry profits, perhaps it will take ending human life to convince skeptics.

  9. Aimé Laliberté

  10. Aimé Laliberté

    Regardez ce vidéo montrant de l’activité HAARP dirigée vers le Québec. Le type se trompe sur l,endroit ou se trouve Gentilly, mais pour le reste, ça va la peine de regarder ça.

  11. muréne

    TEPCO Japon
    Recrute liquidateurs 3250 dollars /jour.
    (source tf1, télévision française )

  12. Ils offrent jusqu’à $5000/jour, mais personne ne veut y aller. Il faudrait le proposer à Clarence…

  13. En audio:

    17 – Japon – Fukushima

    18 – Japon – Fukushima – Comprendre la radioactivité

    19 – Japon – Il y aura un avant et un après Fukushima

    20 – Japon – Fukushima – Oligarchie, ces hommes se sacrifient pour nous à cause de tes choix

    Pour trouver le reste de l’émission:

    http://www.youtube.com/user/Stef2892#g/c/10EBC3DAA996363C

    et

    [audio src="http://archives.choq.fm/2011-03-28/128_129.mp3" /]

    =========================================

    18 – Nucléaire VS Energie libre – L’énérgie libre et gratuite existe depuis 100 ans !!

    21 – Japon Fukushima – HAARP – Quand l’impensable devient probable

    22 – Japon Fukushima – Stuxnet – Le virus qui veut la peau de Siemens

    Pour trouver le reste de l’émission:

    http://www.youtube.com/user/Stef2892#g/c/872701E6DF3D7F8E

    et

    [audio src="http://archives.choq.fm/2011-03-21/128_129.mp3" /]

  14. Aimé Laliberté

  15. Aimé Laliberté

    En tous cas, le gouvernement des É-U fait beaucoup de préparatifs pour un événement majeur en mai 2011 dans la région de la faille du New Madrid et achète des marchandises et des équipements et fait des appels d’offres et publie des demandes d’information pour des fournisseurs afin de s’occuper de 7 millions de personnes dans 8 états du sud des USA, lesmêmes états ou les oiseaux sont trouvés morts sans explication. Regardez la vidéo…

  16. Pingback: Adieu Japon…… « les moutons enragés

  17. Hey, Clarence, adieu à ce pays tel qu’on le connaissait. Maintenant, les normalement très conservateurs Japonais protestent contre le nucléaires et certains déclarent vouloir se sauver du Japon.

    Fantastique.

    Avez-vous participé à ces manifestations?

    I WANT TO ESCAPE JAPAN! Japanese Protesters Take To The Streets In Tokyo

  18. Louise

    Alors, pour faire suite à cet exposé de François concernant le Japon, je me rends compte que la situation devient de plus en plus désastreuse chaque jour… Maintenant, Tepco a décidé de verser 15,000 tonnes d’eau radioactive dans l’océan, soit 30 millions de livres mais tout ceci va se diluer dans l’eau sans danger pour la santé ??? Mais le plus incohérent dans tout ça, c’est que tous les produits qui aident à se préserver des radiations se retrouvent justement dans la mer : algues, miso (fait à partir de poissons), crustacés, poissons, etc… dont se nourrissent les japonais. Finalement, j’en conclue que c’est véritablement un génocide pour le Japon et ses environs…

    Maintenant, en ce qui concerne le reste de la planète, les médias nous disent que tout va bien et que tout est sous contrôle…principalement, ici au Canada ? Sauf que lorsque nous lisons un autre article en date d’aujourd’hui, nous pouvons en conclure que le Canada est peut-être encore pire que les États-Unis concernant la non-divulgation des informations. Un très bon article à lire :

    http://www.naturalnews.com/031963_radiation_exposure.html

    Tout comme la plus grande majorité des citoyens ont déjà oublié l’accident de BP dans le Golfe du Mexique, celui de Fukushima au Japon est déjà presque passé au dernier rang dans les nouvelles. C’est certain parce que la propagande des nouvelles de guerre ont toujours eu prépondérance et que les gens sont tellement habitués à ce genre de nouvelles étant donné que ceci se passe loin de chez nous avec « justifications » et non dans notre cour…

    Heureusement qu’il existe encore des blogs où chacun peut s’exprimer librement… afin de nous aider à bien comprendre la situation !

    Louise

  19. @Louise
    Très bonne déduction votre commentaire.

    @ François
    Notre brave Clarence s’est approché du  »Dragon », il est acteullement à Tokyo (250 km plutôt que 680 km).

    Autre petite nouvelle:
    Yu Tanaka, 54 ans, professeur d’écologie à l’université de Rikkyo n’a pas cru ses yeux lorsqu’il a découvert par hasard une étude de l’université de Tokyo: Ses collègues avaient, pour Tepco (le gérant de la centrale nucléaire de Fukushima), étudié le potentiel energétique renouvelable du Japon.
    Le résultat sensationnel: Le pays pourrait couvrir tous ses besoins energétiques grace aux energies renouvelables, éolienne, solaire, géothermique et marée-motrice et à l’aide d’un réseau « intelligent » et d’un stockage adapté.

    Mais Tepco avait empeché la publication de cette étude. Et lorsque Yu Tanaka tenait des conférences au sujet de l’energie renouvelable, il était censuré par les médias. « Les companies d’electricité comme Tepco sont les plus importants sponsors publicitaires des médias japonais », dit Tanaka.

    L’état japonais garantit aux géants de l’electricité des revenus égaux à 3,5 fois le cout de construction des centrales. C’est pourquoi les centrales nucléaires sont les projets les plus lucratifs pour les entreprises come Tepco. D’après Tanaka, la 3eme industrie mondiale ne dépend pas du courant fourni par les centrales nucléaires, aujourd’hui non plus. « Les pannes d’electricité après le tremblement de terre et le tsunami du 11 mars ne se sont pas produites parce que Fukushima a du etre eteinte, mais parce que le tsunami a mis hors service huit centrales à charbon pour cause d’inondation ». Mais les médias japonais n’ont pas perdu un mot là dessus.
    […]
    La suite du texte est consacré au cover-up des médias japonais au sujet de l’ampleur de la catastrophe et la presse corrompue.

    http://www.berlinonline.de/berliner-zeitung/archiv/.bin/dump.fcgi/2011/0404/medien/0009/index.html

  20. Louise

    @ Pierre Bourdon

    «L’état japonais garantit aux géants de l’electricité des revenus égaux à 3,5 fois le cout de construction des centrales. C’est pourquoi les centrales nucléaires sont les projets les plus lucratifs pour les entreprises come Tepco. »

    Ton article m’a justement rappelé cet article concernant le gaz de schiste ici au Québec :

    http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/dossiers/budget-quebec-2011/201103/17/01-4380420-gaz-de-schiste-quebec-hausse-les-redevances.php

    Dont voici quelques réflexions :

    Le ministre des finances Bachand parle des retombées économiques :

    «Si le potentiel gazier s’avère exploitable économiquement et dans le respect de l’environnement et des populations, les Québécois voudront profiter de leur juste part de cette richesse», a-t-il insisté dans son discours. »
    D’abord, depuis quand le gouvernement se préoccupe autant du respect de l’environnement et des populations ? Surtout que Bachand rajoute : « Québec dépensera 7 millions $ pour l’évaluation environnementale stratégique » alors qu’il l’a déjà mis en application ?

    Ensuite, à qui profiteront les retombées économiques ?

    La réponse est déjà donnée dans ce même article :

    « Le ministre Bachand projette même pour les industries minière et gazière des redevances supérieures à 200 millions $ », tout comme l’état japonais cité plus haut…

    Que restera-t-il entre autres aux Québécois, aux Japonais ainsi qu’à tous les peuples de la planète ?

    Quant à la réponse, je pense que chacun pourra en déduire sa propre conclusion…

    L’Union fait la Force…

    Louise

  21. Aimé Laliberté

    Le 7 avril 2011,

    Nouveau séisme au Japon aujourd’hui, accompagné d’un spectacle de lumière.

    C’est sans doute un phénomène naturel 🙂

  22. @Louise

    Cette lumière bleue qu’on a vu dans les images à travers les médias ne ressemble pas aux types de lumières bleutées causées par l’électricité statique qu’on peut normalement observer lorsqu’il y a un tremblement de terre la nuit, elle est vachement plus persistante et brillante.

    Il a été rapporté qu’il y avait eu un problème avec la centrale nucléaire d’ Onagawa suivant le séisme. Je ne sais pas si la caméra pointait dans cette direction.

    Très curieux comme affaire…

  23. Aimé Laliberté

    Conditionnement de masse ou simple production cinématographique?
    À vous de décider!

  24. Aimé Laliberté

  25. Aimé Laliberté

  26. Aimé Laliberté

  27. Japon – La situation se détériore encore : le noyau du réacteur nucléaire de Fukushima est entré en fusion et a traversé la cuve du réacteur.

    Article très important : Fukushima est entré en fusion. Confirmation.

    Extraits …
    De I’iode-131 radioactif dans l’eau de pluie échantillonné près de San Francisco a été trouvé à plus de 18.000 fois au-dessus des normes fédérales de l’eau potable.
    … le nord du Japon (un tiers du pays) est inhabitable et doit être évacué.
    ‎… la contamination de Fukushima causera au moins 417 000 nouveaux cancers.

  28. Louise

    En réponse à François, concernant cette lumière bleue, j’ai lu différentes hypothèses : électricité statique causé par un tremblement de terre, une centrale d’électricité qui saute, etc… Personnellement, je n’y connais rien dans tout ça sauf que logiquement, si j’ai bien compris, cette région du Japon semble dépendre de l’énergie nucléaire pour produire leur électricité ? Alors, lorsque nous regardons la vidéo de l’explosion et que suite à ça, nous constatons qu’il y a une coupure d’électricité, peut-on en déduire que c’est seulement une centrale électrique qui a sauté (réf. ici le fameux triangle du Québec en 1997 suite au verglas) ou bien un ou des réacteurs d’une autre centrale nucléaire ???

    Je me pose sérieusement la question en espérant qu’un expert en la matière pourra nous répondre…

    Louise

  29. Louise

    Bien entendu Marc 🙂

    « la contamination de Fukushima causera au moins 417 000 nouveaux cancers « programmés »… et financés par les mêmes industries qui financent les recherches du cancer :

    http://web.mac.com/len15/MedicalVeritas/Volume_7;_Number_2_Spring,_2010.html

    Louise

  30. Aimé Laliberté

    Tiens, une autre nouvelle que vous ne verez pas dans la Presse ou à Tout le monde en parle.

    La radioactivité provenant du Fukushima a été détecté dans 13 villes américaines, y compris dans le lait provenant du Vermont.

    C’est pas loin le Vermont, les amis!

    http://blogs.forbes.com/jeffmcmahon/2011/04/09/radiation-detected-in-drinking-water-in-13-more-us-cities-cesium-137-in-vermont-milk/

  31. Tout cela semble ce dessiner vers un problème plus grand que Chernobyl et Three Mile Island réunis et multiplié par X fois. Dans ce contexte de catastrophe nucléaire et écologique et possiblement dommageable pour la santé de toute la population de l’hémisphère nord pour des dizaines d’années à venir si non centaines d’années, il me semble que le gouvernement canayen pourrait être plus transparent concernant les relevés de radioactivité sur le territoire.

    Que fait notre bon gouvernement ? Voici ce qu’on peu lire sur le site de Santé Canada :
    ‘’S’il vous plaît notez qu’à partir du 25 Mars 2011, la fréquence des collectes de données par RNCan qui utilise les surveillances mobiles a diminué en raison des faibles niveaux de rayonnement détectés. ‘’

    Allo! Ici la Terre. Ce n’est pas le temps de stopper la collecte de la radioactivité sur le territoire.

    J’ai communiqué cet état de chose à deux partis politiques de l’opposition (Bloc et Libéral) dans l’espoir que l’un d’eux s’en servirait pour attaqué le gouvernement pendant la campagne électorale. Niet! Nada! Nothing! Rien ! Même pas d’accusé de réception de mon courriel. À moins que mon message soit pas rendu encore au chef. Se rendra t’il ?

    Aujourd’hui j’attaque de frond, j’appelle Santé Canada et Greenpeace.

    à suivre.

  32. …suivi

    J’ai finalement trouvé sur Santé Canada les donnés sur les postes fixes à travers le pays. Les partis politiques pourront continuer leur campagne sans intérêt.

    http://www.hc-sc.gc.ca/hc-ps/ed-ud/respond/nuclea/_data/surveil-fra.php

  33. Aimé Laliberté

    La représentante d’Hydro-Québec, Louise Pelletier s’est fait entarter par le leader du parti Rhinocéros, Jean Tillt 2, au début des audiences du BAPE sur la centrale nucléaire Gentilly-2, mais très peu de détails et aucune photo à ce sujet.

    On doit vouloir sauver la face.

    J’ai trouvé ce vidéo alors qu’un député du PQ interroge Thiery Vandal, le PDG d’Hydro-Québec au sujet de la réfection de Gentilly 2.

    Ce n’est pas rassurant, en particulier quand Vandal bégaye que si les normes de tritium dans l’eau potable au Canada étaient resserrées de 7000 bechtels par litre à 20 bechtels par litres, il faudrait qu’on ajuste la norme en conséquence.

    Vandal est un autre bullshitter, comme si on pouvait résuire la radioactivité dans l’eau en abaissant la norme règlementaire. Bien oui! Une autre menterie qui tient pas debout!

    Il doit y avoir plusieurs détails qu’on ne connait pas à propos de Gentilly.

  34. Jean-Marie De Serre

    Louise , vous aimez siroter du vin , cela ne me dérangerait pas du tout prendre an cople de BLEU en votre compagnie le midi , mais pas trop longtemps , retour aux vaches à 5 heures.
    J.M.D.S.

  35. Louise

    Chin ! Chin ! Jean-Marie… hihihi

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  43. Aimé Laliberté

    Voici un vidéo de Dutchsinse qui suit de près l’activité sismique aux É-U et qui analyse les cartes météo sattelite pour déceler l’empreinte de HAARP. Ce faisant, il peut prédire les tempêtes, mais aussi observer l’activité autour de la faille New Madrid ou FEMA fait un gros exercice dans 2 semaines simulant une catastrophe causée par un tremblement de terre.

    FEMA a même acheté des millions de repas pour nourrir les rescapés!!!

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