Ceci est la deuxième partie de mon Dossier Santé dans lequel j’explore divers systèmes de santé à travers le monde dans le but de démontrer comment notre système pourrait être amélioré en puisant des idées qui ont déjà fait leur preuve ailleurs. Cette semaine, je ferai une survol du système de Singapour.
Pourquoi Singapour?
J’avais déjà écrit sur le système de Singapour il y a quelques mois, mais j’ai choisi de le revisiter dans le cadre de ce dossier parce qu’il est véritablement unique en son genre. Singapour est une ancienne colonie britannique qui est devenue un des plus importants centres de commerce de l’Asie du sud-est. Au chapitre de la santé, malgré sa grande prospérité, Singapour arrive à faire beaucoup avec très peu. Alors que partout ailleurs, les coûts des soins de santé semblent exploser, les coûts de santé de Singapour par rapport à son PIB ont diminué de 3.6% à 3.3%. Malgré ce qui semble un minuscule investissement, la qualité des soins y est excellente et les singapouriens ont une espérance de vie et un état de santé comparable aux pays d’Europe et d’Amérique du Nord. Les faibles coûts du système singapourien s’explique en partie grâce à la faible superficie et la population relativement réduite qui fait qu’il n’ont pas à maintenir des hôpitaux dans des régions éloignées et peu populeuses. Il n’est donc pas dit qu’on obtiendrait les mêmes résultats en transplantant ce système au Québec, mais je serais vraiment curieux de tenter l’expérience.
Singapour en chiffres.
Canada |
Singapour |
|
Population (2007) en millions |
32 876 |
4436 |
Âge médian |
39 |
39 |
PIB par habitant ($ PPA int.) |
35 310 |
48520 |
Dépenses de santé % du PIB (2006) |
10,0 |
3.3 |
Dépenses de santé par habitant ($ PPA int.) |
3 673 |
1536 |
Espérance de vie à la naissance (2007) |
81 |
83 |
Nbre de Médecins par 10 000 habitants |
19 |
15 |
Nbre d’infirmières et sages-femmes par 10 000 habitants |
101 |
44 |
Nbre de lits d’hôpitaux par 10 000 habitants |
34 |
32 |
(Source: OMS)
En regardant les données ci-haut, on peut remarquer que Singapour n’a pas l’envergure du Canada, ni même du Québec, ce qui fait que les singapouriens peuvent vivre aisément avec un personnel médical relativement réduit. Compte tenu des superficies respectives des deux territoires, les chiffres des effectifs médicaux sont plutôt trompeurs puisqu’ils sont concentrés sur seulement 647,8 km2. Ceux-ci sont tout simplement utilisées plus efficacement. Mais comme dans bien des cas, les statistiques ne racontent pas toute l’histoire. Il faudra creuser plus creux pour déterminer pourquoi l’OMS a attribué le 6e rang de son classement à Singapour.
Financement
Comme je le mentionnais plus tôt, les système singapourien est unique et offre une approche très originale autant pour le financement que l’organisation des services. L’accès aux soins est universel et garantit par une combinaison de plan d’épargne obligatoire à tous les travailleurs et des subventions de l’état qui réduisent les coûts des soins considérablement aux moins nantis. De ce fait, bien que les mieux nantis peuvent bénéficier de chambres privées ou semi-privées, la qualité des soins elle-même est la même. Les riches paient simplement plus pour obtenir ces soins. Le système de financement des soins singapourien fonctionne selon un système appelé les trois « M ».
Medisave
Medisave est un compte d’épargne-santé obligatoire géré par l’état qui couvre environ 85% de la population. Il est une composante du programme de pension obligatoire appelé Central Provident Fund ou CPF. Typiquement les employés y versent 20% de leur salaire et les employeurs fournissent 13%. Environ 6 à 8% de cet argent est déposé dans le compte Medisave de chaque travailleur. Le compte Medisave peut alors servir à rembourser les frais médicaux et hospitaliers courants encourus par les travailleurs et leur famille immédiate. L’idée est de couvrir compètement les couts de la plupart des patients dans les hôpitaux publics subventionnés par l’état. Au-delà de tout ça, les patients doivent payer de leur poche ou à partir d’une assurance supplementaire comme le MediShield.
Medishield
MediShield est un plan d’assurance national à déductible élevé et faible prix qui couvre les frais plus élevés des maladies et accidents sérieux ou catastrophiques. Les singapouriens ont aussi le choix de plusieurs assurances privées similaires. Toute les primes d’assurance peuvent être payées à partir du compte MediSave.
MediFund
MediFund, le troisième volet est un fond d’assistance aux démunis qui couvre ceux qui ne sont pas couverts sous MediSave et qui n’ont pas les moyens de payer leurs frais médicaux. L’accès à MediFund est sujette à une étude de moyens ponctuelle pour s’assurer que l’aide va seulement à ceux qui en ont vraiment besoin et couvrent les soins de base dans les hôpitaux publics. C’est le filet de sûreté qu’offre l’état pour s’assurer que personne ne soit laissé sans accès aux soins de santé.
Eldershield
Eldershield est un ajout à la structure 3M originale qui fournit une protection additionnelle qui consiste en une assurance privée qui couvre les divers handicaps causés par la vieillesse. Il fournit une allocation mensuelle à ceux qui se retrouvent incapables d’accomplir trois activités de base de la vie de tous les jours ou plus.
La prestation des soins.
À Singapour, 80% des soins primaires sont fournis par des cliniques et praticiens privés et 20% sont fournis par des polycliniques publiques. À l’opposé, les soins nécessitant une hospitalisation sont livrés à 80% par des hôpitaux publics et 20% par le privé. Les différents prix sont contrôlés par le gouvernement, mais les praticiens, cliniques et hôpitaux publics et privés on la liberté de fixer leurs prix à l’intérieur de certaines limites. La liste de prix de chaque pourvoyeur de soins doit être disponible aux patients afin de leur donner la possibilité de magasiner. Comme les patients ont le contrôle de leurs propres dépenses de santé, ils ont la possibilité de mieux choisir avec l’aide de leur pourvoyeur quels traitements sont appropriés. Le pouvoir décisionnel est dans les mains des patients et des médecins plutôt que celles d’un assureur ou d’un fonctionnaire. Le fait que les patients doivent co-payer, freine les abus et la compétition entre les cliniques, hôpitaux et praticiens réduit les coût et améliore les services. Étant donné qu’ils sont plus conscients des couts, les singapouriens sont aussi plus conscients des impacts de leur mode de vie sur leur santé et font des choix plus éclairés sur leur style de vie. Par exemple, il n’y a presque pas d’obésité à Singapour.
Conclusion.
Le système singapourien vaut la peine d’être étudié. Il offre une approche très originale à la problématique des coûts en santé. En mettant le contrôle entre les mains des patients et des praticiens et en gardant au minimum les interventions de l’état, Singapour arrive à limiter ces coûts de façon à ce que leur croissance soit soutenable par rapport aux revenus du pays, Contrairement au Canada ou même aux États-Unis où les décisions sont trop souvent laissées à des bureaucrates, le patient dépense lui-même l’argent qu’il a accumulé dans son compte medi-save comme bon lui semble et il est donc responsable de sa propre santé. Ses choix par rapport à ses soins de santé ou son mode de vie, n’ont pas un aussi gros impact sur les autres. Il est donc libre d’accepter les conséquences des mauvais et des bons choix dans son mode de vie. Le résultat est un système d’hôpitaux modernes et bien équipés qui offrent des soins de qualité à tous les singapouriens, mais à plus faible coût que presque partout ailleurs.
Sources:
Singapore Ministry of Health: Healthcare System
Singapore’s Health Care System: A Free Lunch You Can Sink Your Teeth Into
Pour les coûts de santé du Québec , il devrait y avoir une autre approche : une pour celui qui travaille(trou-d-cul ou trou-de-cul » BOUCHE-TROU ou TORCHEUR) « , et une pour ceux qui font du sport et les » TROUS-DU-CUL et » TROUT-T-CUL de la » HAUTE » qui ont toujours mal quelque part , parce que leur physique ne travaille pas assez et leur intellectuel , encore moins . Hi!,HI!,HI!=== Est-ce que se sont tous les Québécois qui faut qui paye pour la tite-pitounne qui se pette les chevilles parce qu’elle est pas capable de tenir son « HARLEY » ?=== Est-ce que se sont tous les Québécois qui faut qui paye pour ceux qui risque de se blesser , en crossant , sky-doouant , fordemulationant ? Toute cette gagne de malade à l’avance qui risque leur santé , est-ce moi qui faut qui paye pour : Ça ? J’aimerais savoir , s’il-vous-plait.
Jean-Marie De Serre.
Réponse: Oui.
C’est ça la solidarité québécoise. Tout le monde paie pour tout le monde.
Évidemment il y a des radicaux qui pensent que les riches pourraient payer eux-mêmes certains soins privés. Mais c’est contraire au modèle québécois.
Nous sommes un peuple solidaire. Payons pour les riches.
@ J-M de Serre
Votre argument explique très très bien pourquoi les étatistes sont des control freak. On commence par nationaliser la santé, on impose la gratuité mur à mur et ensuite les gens en abusent. Il apparaît ensuite des gens qui disent « bon bin ça je veux pas payer pour ça, pis ça pis ça pis ça » et éventuellement, nous avons un beau groupe de socio-constructivistes qui font des études pour déterminer la santé des gens.
Puisqu’on ne peut pas remettre en question la gratuité, alors ils mettent des règles pour encadrer ci et encadrer ça..
Vos arguments sont absolument excellent pour avoir une police de la nourriture (qui régule votre alimentation et punis les obèse), une police de l’exercice physique, rendre illégal alcool et cigarette, rendre illégal le moindre sport dangereux (parachutisme, moto pour les filles trop petite, etc.).
@ JP
Croyez-vous que la santé représente des dépenses si énormes? Saviez-vous que vous allez dépenser beaucoup plus en logement ou en nourriture qu’en soins de santé tout au cours de votre vie? Un système de caisse d’épargne santé qui est joint à une assurance pour couvrir les risques qui requiert des soins très grave.
Si personne n’avais les moyen de payer pour ses soins de santé, comment pourrions nous les payer collectivement???? Peu importe ce que vous dites, ce ne sont pas les riches qui font vivre l’état, ils contribuent beaucoup beaucoup beaucoup plus que le pourcentage de la population qu’ils représente mais ça ne sera jamais suffisant pour faire vivre une province.
La nourriture est un service hautement plus essentiel que les soins de santé et pourtant… on ne nationalise pas les épiceries, on ne crée pas un régime de gratuité des épiceries. Vous dites que c’est parce que la santé représente de très gros coût sur une faible période de temps???
C’est vrai dans le cas d’une opération… mais je ne connais absolument personne qui est capable de remplacer une maison perdu dans un incendie. Avons-nous un système étatisé d’assurance pour les incendie?? Non nous avons des assurances et personne ne pleure qu’elles exploitent le malheur des gens. Elles offrent un service. Est-ce que des réglementation distortionnent le marché des assurances? Oui.
En passant, je travaille et le gouvernement prend une portion de ma paye pour le donner à gauche et à droite et vous appelez ça de la solidarité? Qui est solidaire?? Je n’ai absolument aucun mérite parce que je n’ai pas de choix. Je ne peux pas être solidaire puisque celle-ci implique de sacrifier volontairement quelquechose. Est-ce le gouvernement qui est solidaire? Non puisque la solidarité requiert un sacrifice… le gouvernement ne sacrifie rien, il prend à gauche pour donner à droite.
En bout de ligne, personne n’est solidaire. Être réellement solidaire, c’est offrir un don à Ste-Justine ou à des fondations qui aident les gens, comme « Le bon Dieu dans la rue ».
Ce système de santé semble très intéressant et il faudrait regarder aussi la qualité de formation des médecins et les pratiques medicales, Un médecin efficace c’est aussi un médecin qui soigne plus vite et plus durablement.
bon article dans l’ensemble mais un passage m’a fait sourire :
> les singapouriens sont aussi plus conscients des impacts de leur mode de vie sur leur santé et font des choix plus éclairés sur leur style de vie. Par exemple, il n’y a presque pas d’obésité à Singapour.
Leur alimentation doit certainement être traditionnellement moins riche en sucre etc … On touche a une responsabilité plus culturelle et diffuse que seulement individuelle, Bien difficile de trouver par ex au QC, de la farine blanche qui ne soit pas enrichie ou un gâteau qui n’est pas ecoeurant de sucre ou de sirop de mais, Ça reste possible mais plus difficile a trouver,
Et puis j’y pense l’argument ne tient pas vraiment avec les frais de dentiste très cher au Québec. Les gens savent pourtant bien que le sucre fait les caries, si on se brosse pas bien les dents après.
Ceci dit, ça me semble très positif de connaitre le prix des soins, d’avoir des prix encadrées et aussi de pouvoir magasiner avec des prix publiques et clairs.
« Et puis j’y pense l’argument ne tient pas vraiment avec les frais de dentiste très cher au Québec »
*
En passant, s’ils sont si cher (en parlant de ces frais), c’est ‘grâce’ à une loi qui empêche la libre compétition. Libre? Ouash caca… 😉
Même chose pour TOUS les frais des professionnels ‘incorporés’ du Québec.
C’est la 3e fois que je parle de ce fait sur ce blogue et personne n’ose en discuter.
N’importe quoi, le privé ne minimise pas les coûts, au contraire! Il faut palier aux caprices des parasites possédants les entreprises, voulant leur cote de profit, sur la maladie d’autrui.
Une bande de totalitaires ici…
J’ai détruit les mythes de monsieur David ici, sur son texte publié sur le site de CP. Et c’était facile!
http://www.centpapiers.com/
Il y a quelques mois j’ai marchande avec mon dentiste et obtenu un rabais de 10% sur une couronne a 1000$. Mon état d’esprit a change, Avant je faisais une confiance aux médecins et parfois certains se servent de leur aura de docteur pour profiter au niveau financier, Le magasinage n’est pas aussi facile que pour une paire de chaussure même si les prix étaient affiches comme un épicier,
@sylvain
Parce que le médecin de famille salarie et paye a l’acte par l’état n’essaye pas d’augmenter ses profits en n’allouant que 5 min par patient.
Le problème ne se résume pas a public ou prive, « gratuit » ou payant, mais a l’ensemble du système, Comme une voiture ne se limite pas au moteur, il faut des roues, des freins, des sièges etc… et c est l’agencement de tous ces éléments qui fera une voiture performante et fiable ou pas.
@ Paul Napoli:
Moi aussi j’ai déjà fait ça.
Mais qu’il soit dentiste ou avocat ou autre professionnel, il doit suivre une liste de prix établit par sa corporation. Il n’a pas beaucoup de marge de manoeuvre et il ne peut annoncer des prix ‘concurrentiels’ publiquement. Il ne peut pas exagérer sans risquer de se faire ‘rappeler à l’ordre’, par l’ordre.
Le pire la-dedans, c’est qu’il doit payer pour obtenir la liste de prix (de sa corpo), qui va l’empêcher de demander le prix qu’il veut. Etc
Rien n’est vraiment libre au Québec et les variations de prix sont minimes.
Le Québec = paradis du NON libre marché = corporatisme.
@Sebas,
Euh je ne pense pas que sa corporation l’empêche de faire un acte gratuit. C’est souvent seulement indicatif,
Que ce soit le libre marche ou le corporatisme, il faut que l’État impose certaines règles et qu’ils veillent a les faire bien respecter aux entreprises et/ou syndicat. Les syndicat défendent les intérêt de leur membre comme les dirigeants d’entreprise leurs intérêts et ceux de leur actionnaire, L’état doit veiller a l’intérêt général.
Quand l’État se désengage de cette tache et dérèglemente a l’excès comme aux USA, on voit les dégâts que ça peut créer avec la crise immobilière et les suites avec le crac financier. Le problème c’est la collision entre business et politiciens toujours en quête d’argent pour leur campagnes électorales. Si les partis étaient mieux finances par l’argent public, la tentation serait moins grande et la sanction serait plus légitime et cohérente.
Paul Napoli,
on dirait que vous répétez comme un perroquet tout ce qui se dit dans la bible syndicale ou dans les médias du troupeau
1) Acte gratuit = on s’en fou, car cela est rare et cela est vrai pour tout et n’importe quoi = argument insignifiant qui ne contredit en rien, ceci:
2) Qu’il soit dentiste ou avocat ou autre professionnel, il doit suivre une liste de prix établit par sa corporation.
3)Il n’a pas beaucoup de marge de manoeuvre et il ne peut annoncer des prix ‘concurrentiels’ publiquement.
4)Il ne peut pas exagérer sans risquer de se faire ‘rappeler à l’ordre’, par l’ordre.
***
Vous dites:
« Que ce soit le libre marche ou le corporatisme, il faut que l’État impose certaines règles et qu’ils veillent a les faire bien respecter aux entreprises et/ou syndicat. Les syndicat défendent les intérêt de leur membre comme les dirigeants d’entreprise leurs intérêts et ceux de leur actionnaire, L’état doit veiller a l’intérêt général. »
Ouais, c’est exactement ce que ‘les pères de la nation’ ont TOUS dit dans le passé;
Cela ne s’appelle plus le libre marché ni du capitalisme et encore moins de la démocratie.
Lisez attentivement et APPRENEZ:
«Il est nécessaire que l’individu réalise que son propre ego n’a pas d’importance, par rapport à l’existence de sa Nation et que son ego doit être encadré par les besoins de sa Nation dans son ensemble!!! D’autant plus que l’esprit de la Nation vaut beaucoup plus que les simples libertés et les simples volontés d’un seul individu!!! Cet esprit national, qui subordonne les intérêts de l’ego individuel aux besoins de la communauté, est le premier principe de toute culture humaine!!! Nous devons accepter que l’individu doive faire des sacrifices pour sa communauté et pour son prochain!!!»!!!
– Hitler
« C’est l’État qui forme les individus aux vertus civiques, les rend conscients de leur mission, les amène à l’unité ; il harmonise leurs intérêt dans la justice ; il transmet les conquêtes de la pensée dans le domaine des sciences, des arts, du droit et de la solidarité humaine »
-Benito Mussolini-Marois, le 12 décembre 1929.
Adepte du fascisme, tout comme vous et en bon français, cela s’appelle du corporatisme, exactement ce que les professionnels du Québec vivent = la fusion de l’état et des corpos
***
Merci, mais non merci.
***
Pour ça:
« Quand l’État se désengage de cette tache et dérèglemente a l’excès comme aux USA, on voit les dégâts que ça peut créer avec la crise immobilière et les suites avec le crac financier. Le problème c’est la collision entre business et politiciens toujours en quête d’argent pour leur campagnes électorales. Si les partis étaient mieux finances par l’argent public, la tentation serait moins grande et la sanction serait plus légitime et cohérente. »
Du gros n’importe quoi…
Ce n’est pas parce que vous ne connaissez rien d’autre que la propagande syndicale, ou Québec ‘solidarienne’ ou péquiste, que cela est vrai.
***
La réalité, c’est que durant le temps de Duplessis, il y avait 1200x moins de corruptions, parce que l’état était 1200x moins gros. Et encore pire, Chares, aide surtout les grosses cies, alors que le gros méchant méchant Duplessis, graissait la patte des petites cies.
Aux Etats-Unis, il n’y a jamais eu autant de lois et elles ont augmenté à une vitesse vertigineuse sous Bush. Ce sont des LOIS qui ont crée la crise immobilière et des interventions de la banque centrale. Pa les méchantes banques QUI ÉTAIENT OBLIGÉS DE PRÊTER CET ARGENT AUX ‘PAUVRES’.
C’est la pure réalité !
Je ne suis plus capable de lire toujours les mêmes mensonges et déformations à propos d’à peu près tout ce qui existe de la part de quelques IGNORANTS, qui ne savent que bien aligner les mots, sans jamais maitriser leurs sujets. Là je parle de ceux que vous croyez aveuglement.
Allez étudiez tout ça et revenez-nous lorsque vous serez renseigné. Sinon vous êtes inutile pour ce blogue
Merci
@ Tous lisez ATTENTIVEMENT chaque ligne:
Le modèle social européen est sérieusement débattu surtout avec une faible croissance économique, une population vieillissante, couplée à des systèmes de pension « par répartition, pay-as- you-go » et la persistance du chômage généralisé, ses problèmes sont évidents.
En Suède, nous avons déjà résolu ce problème ; nous avons supprimé le modèle social et remplacé par un système de marché libre.
Cette annonce peut venir comme une grosse surprise pour de nombreux Européens, notamment après l’article de l’ancien Premier ministre Göran Persson où il a exalté le modèle suédois pour être à la fois équitable et concurrentiel.
Mais en fait, depuis son élection en 1996 jusqu’à sa défaite en septembre dernier, Persson, ancien chef du parti ouvrier social-démocrate a radicalement transformé ce qui avait été perçu à l’étranger que le modèle suédois. Ce que nous pensons à propos d’un modèle suédois est daté et ne représente plus la réalité.
Initialement, le modèle suédois signifiait le plein emploi et une inflation faible, quelque chose qui a été atteint par le biais de compétitivité des industries dans les années 1950, relativement grâce à une faible imposition (inférieure au niveau de la U.S. à l’époque) et des marchés non réglementés.
Le modèle admiré suédois est en fait abandonné dans les années 1970, précisément au moment où il a gagné sa renommée internationale et d’admiration. Ensuite, les taux les plus élevés du monde fiscal ont été introduits, en collaboration avec l’interventionnisme, notamment en matière de politique sociale et le marché du travail. Le résultat de cette expansion a été la crise lugubre du début des années 1990, lorsque la banque centrale suédoise a vainement essayé de lier la krona surévaluée avec le «European Exchange Rate Mechanism» en le protégeant avec 500 % de taux d’intérêt.
Le reste de la décennie a consisté à l’abattage d’un grand nombre de vaches les plus sacrées du modèle suédois par le Parti social-démocrate, mais le processus a été exécuté dans le silence.
Lorsque vous regardez la Suède d’aujourd’hui et à le comparer au reste de l’UE , on est frappé par son approche de libre- marché. Il se classe 21e et 24e, respectivement, selon l’Heritage Foundation et l’Institut Fraser sous l’indice de liberté économique.
Depuis longtemps la Suède a été favorable au libre-échange, ce qui est compréhensible puisque 60 % du PIB en découle. Dans le début des années 1990 la Suède abolie toutes les subventions agricoles et avait un des secteurs agricoles plus déréglementés dans le monde, malheureusement, ils ont été obligés de le réglementer de nouveau pour entrer dans la politique agricole commune de l’Union européenne.
En 1996, la Suède a déréglementé son marché de l’électricité, permettant la concurrence privée dans la distribution. Aujourd’hui, la moitié les centrales nucléaires sont détenues par des sociétés allemandes.
Télécommunications, services postaux et des transports publics ont largement été déréglementés, ouvrant de nouveaux marchés dans le privé. Les monopoles d’État ont été supprimés, et la compagnie de téléphone a été partiellement privatisée.
L’introduction d’un système d’éducation ouvert permet au parent de choisir l’école de leurs choix, créant ainsi une saine concurrence dans le milieu éducatif.
Pour les soins de santé, ils ont largement favorisé la venue du privé pour favoriser une saine concurrence, de plus Merci pour l’entente entre l’État, les médecins et les syndicats d’infirmières devant leur ouverture d’esprit. En fait, la plus grande urgence des hôpitaux de Stockholm, Saint- Göran , est une société privée cotée à la bourse.
La Suède a un taux d’imposition relativement faible des sociétés de 28 pour cent. Le processus d’ouverture d’une entreprise est relativement simple, allant d’une semaine à un couple de mois. La Suède présente peu d’obstacles à l’investissement étranger, maintiennent des restrictions uniquement dans des secteurs de sécurités nationales.
La plupart des banques commerciales en Suède sont des propriétés privées. Les banques sont autorisées à offrir une gamme complète de services, et les banques étrangères ont aussi accès au secteur.
Peu de jours de travail sont perdus pour la grève. Il n’y a pas de salaire minimum légal. Contrairement à d’autres pays européens, les détaillants n’ont pas d’heures réglementées. En 2005, le gouvernement a aboli la taxe sur l’héritage et les dons. Swedish Competition Authority réagit vigoureusement contre les politiciens locaux qui limitent la pleine concurrence.
La Suède a l’immigration par habitant la plus élevée avec la Grande-Bretagne et la République d’Irlande, le seul membre original de l’UE de ne pas imposer des restrictions aux travailleurs des nouveaux pays membres.
Le système de retraite a été réformé à partir de la problématique « pay-as- you-go , répartition », mais basé plutôt basé sur la performance de l’économie. Si l’économie ne croît pas, les pensions seront plus faibles, et il existe des mécanismes qui empêchent le système d’aller en faillite.
Les Suédois ont eu une prise de conscience devant la nécessité d’une réforme profonde alors que le système de financement des retraites par répartition s’écroulait. Les Suédois ont compris que dans l’ancien système à prestations définies, on ne pouvait augmenter à l’infini le taux de cotisations, les impôts, les emprunts afin de sauver le système de la faillite. On risquait de tuer l’économie où l’on s’entête à faire payer encore plus les cotisants.
Politiciens de tous bords, syndicats, représentants du public et du privé responsables sont arrivés à un compromis pour la mise en place d’un nouveau système de retraite basé autofinancé sur des comptes individuels avec un volet financé par la répartition et l’autre par la capitalisation et une forte incitation à travailler le plus longtemps possible.
Pour ce qui est des retraites, il n’y a pas de différences entre le public et le privé. Tout le monde est logé à la même enseigne, pas d’iniquité entre le public et privé, pas d’iniquité entre les générations, car il est autofinancé.
Les prestations tiennent compte de l’espérance de vie, de la génération à laquelle appartient l’assuré ? De son âge au moment du départ en retraite et de l’évolution du PIB.
Les résultats :
Les problèmes inhérents des monopoles publics au Québec ne sont pas uniques à cette province, ils sont reconnus dans le monde entier. Plusieurs études dans le monde ont démontré que les monopoles publics étaient peu efficaces, d’où la tendance dans le monde à leur disparition ou de créer une mixité de service avec le privé pour maintenir une saine concurrence, les Suédois l’ont très bien compris.
De plus, ils n’ont aucune iniquité entre le privé et le public au niveau de la retraite, en appliquant des règles budgétaires sévères, ils n’ont pas amassé une tonne de dettes sur les futures générations, réduisant les conflits sociaux intergénérationnels et de classe.
Des politiciens responsables, des syndicats responsables et un peuple avisé permettent de sortir haut la main de la crise économique actuelle.
Source : The New Sweden, Waldemar Ingdahl is president of Eudoxa, a think tank in Stockholm, Sweden, The Freeman ideas on Liberty, March 2007
Eh Sebas !
Ça quelques mois que je ne viens plus sur ce blog et visiblement vous ne me connaissez pas bien.
Je n’apprécie pas du tout le ton que vous utilise avec moi. J’ai pris la peine de vous répondre aimablement. Si vous n’aimez pas mon opinion c’est votre droit mais respectez au moins votre interlocuteur comme je l’ai fait pour vous.
Les textes que vous citez, il faut aussi regarder l’interprétation qu’on en fait et comme ils sont appliques dans les faits. Je ne suis ni un fan de Mussolini ni du petit moustachu en culotte courte
« «Il est nécessaire que l’individu réalise que son propre ego n’a pas d’importance, par rapport à l’existence de sa Nation et que son ego doit être encadré par les besoins de sa Nation dans son ensemble!!! D’autant plus que l’esprit de la Nation vaut beaucoup plus que les simples libertés et les simples volontés d’un seul individu!!! Cet esprit national, qui subordonne les intérêts de l’ego individuel aux besoins de la communauté, est le premier principe de toute culture humaine!!! Nous devons accepter que l’individu doive faire des sacrifices pour sa communauté et pour son prochain!!!»!!!
– Hitler »
Mais il n´y a pas que lui.
Kennedy, que j´aimais bien, avait dit presque la même chose: « Ne demandez pas ce que la nation peut vous apporter, mais ce que vous pouvez apporter à la nation »
Sarlozy, dans la verte France, n´arrête pas d´appeler à l´intêret national, cherche constamment une grandeur nationale,à l´image du grand DeGaulle, lui, si petit pourtant…
On pourrait trouver des dizaines de nationalistes parmi les chefs d´Etat en service actuellement dans le, monde. Il n´y a pas que Hitler ou Mussolini, et si Bush avait su et pu penser, il aurait probablement dit quelque chose de semblable , lui aussi.
Mais même si l´on ne dit rien, chaque fois que les étatsunis attaquent un pays étranger,et s´y installent; en Afghanistan, au Panama ou en Irak; ils ont en traîn de faire un nationalisme collectiviste corporatiste de type mussolinien-hitlérien, d´intêret géneral national où le lois du libre marché sont complètement souillées, puisque des matières premières essentielles passent à lui appartenir à bas prix, contrevenant les lois du libre marché.
Or on ne voit que très rarement les partisans du libre marché, critiquer la politique impérialiste amer-y-Caine, briseuse des lois du marché qu´elle dit pourtant défendre.
En d´autres mots: l´impérialisme étatsunien, c´est aussi du FASCISME-NATIONAL SOCIALISME (NAZISME), du corporatisme, de la négation flagrante du libre marché, pas de la liberté démocratique.
Or, personne ne le dit, tout le monde se tait, dans un espèce de grande complicité….qui permet aux étatsunis de tout faire, même quand il se trompe, même quand il va contre ses propres principes fondationnels.
@ Paul qui écrit:
« Si vous n’aimez pas mon opinion c’est votre droit mais respectez au moins votre interlocuteur comme je l’ai fait pour vous. »
Opinion?
J’en ai marre des opinions.
Il y a LA réalité et l’irréel.
Opinions sur la couleur de vos bobettes? Ok avec moi.
Sur le reste, faites vos recherches.
Le ton est déplaisant?
J’en conviens.
Les « perroquage mensonger » qui ont des conséquences très graves, est 10x pire que mon ton.
***
Vous dites:
« Les textes que vous citez, il faut aussi regarder l’interprétation qu’on en fait et comme ils sont appliques dans les faits. Je ne suis ni un fan de Mussolini ni du petit moustachu en culotte courte »
Le corporatisme que les professionnels du Québec vivent, est du fascisme.
Vous n’avez contredit aucun de mes arguments.
@ Anonyme qui écrit:
« Mais même si l´on ne dit rien, chaque fois que les étatsunis attaquent un pays étranger,et s´y installent; en Afghanistan, au Panama ou en Irak; ils ont en traîn de faire un nationalisme collectiviste corporatiste de type mussolinien-hitlérien, d´intêret géneral national où le lois du libre marché sont complètement souillées, puisque des matières premières essentielles passent à lui appartenir à bas prix, contrevenant les lois du libre marché.
Or on ne voit que très rarement les partisans du libre marché, critiquer la politique impérialiste amer-y-Caine, briseuse des lois du marché qu´elle dit pourtant défendre.
En d´autres mots: l´impérialisme étatsunien, c´est aussi du FASCISME-NATIONAL SOCIALISME (NAZISME), du corporatisme, de la négation flagrante du libre marché, pas de la liberté démocratique.
Or, personne ne le dit, tout le monde se tait, dans un espèce de grande complicité….qui permet aux étatsunis de tout faire, même quand il se trompe, même quand il va contre ses propres principes fondationnels. »
Moi je le dis et vous aussi…
Et beaucoup de monde le dit…
Pour Kennedy, j’avoue que sa phrase est typique des nationaliste-collectiviste-étatiques, mais il n’a pas fait les mêmes horreurs que des autres.
Kennedy: